L’Etat a mobilisé 7 milliards de francs, pour l’organisation des examens à grand tirage». C’est l’information qu’a donnée, hier, Mme Kandia Camara, ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique, au cours de la visite des centres d’examen du Bac. Cela témoigne de l’effort mobilisé par le gouvernement pour une saine évaluation des élèves de Côte d’Ivoire.
Mais aussi pour garantir le diplôme du système éducatif. Cette année, 215.369 candidats sont au front depuis hier pour tenter de décrocher le Baccalauréat, leur donnant le ticket d’accès aux universités et grandes écoles. Cette année, le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique enttend franchir un taux de réussite largement supérieur à celui de l’an dernier qui était de 25,7%. C’est pour cela, comme au Cepe et au Bepc, elle a encouragé hier les candidats du Bac à la sérénité. C’était au cours de la visite des centres qu’elle a effectuée au Lycée technique d’Abidjan et au Lycée classique dans la matinée d’hier. Avant de se rendre, dans la soirée, à Bingerville au Lycée Garçons de Bingerville, au collège moderne et au Lycée mamie Fêtai de Bingerville. Comme une mère à ses enfants, elle a souhaité bonne chance aux candidats et prodigué de sages conseils. Au Lycée technique de Cocody, 720 candidats des filières industrielles et 750 candidats de la série G1 étaient face à la première épreuve de cette matinée, la Philosophie. Le sujet1 : «La vérité libère-t-elle l’homme ?», le sujet 2 : «La loi est-elle la condition de la liberté?» et le sujet 3 des filières techniques était un texte du philosophe Hegel «Esthétique» 1835. Aux candidats, le ministre Kandia Camara a déclaré : «Le Bac est un diplôme très important qui sanctionne tout votre cursus scolaire. Il vous donne accès aux universités et grandes écoles, à l’enseignement supérieur. C’est juste une évaluation comme un sujet de classe. Soyez décontractés et ne soyez pas stressés. Il s’agit de se rassurer que vous avez bien appris vos leçons, voir si les enseignants ont bien dispensé les cours et si les parents vous ont bien encadrés. Je sais compter sur vous pour réussir à cet examen.» Pour l’occasion elle était accompagnée en plus des responsables syndicaux Traoré Siaka du Synesci et Mesmin Comoé du Midd, de 3 députés de l’hémicycle, membre de la Commission éducation. Selon Dougrou Sahoré, député de Gagnoa sous-préfecture, «Il est important que les élus du peuple que nous sommes fassions le constat du bon déroulement des épreuves. C’est aussi un signal de la bonne marche de l’Etat».
Au Lycée classique, 2 centres d’examen de 800 candidats chacun des centres ont été visité par la délégation du ministre Kandia. Tous de l’enseignement général. Pour les séries C, D et E les sujets de philosophie étaient pour le sujet1 «Le progrès technique met-il un terme à la misère humaine?». Le sujet 2: «Le travail et la liberté sont-ils incompatibles?» et le sujet 3 est un texte de Emmanuel Kant tiré de «Critique et jugement». Pour la série littéraire, A1 et A2, 3 sujets également étaient proposés, sujet 1 : «Le refus du travail a-t-il un sens?», le sujet 2: «Dieu est-il responsable de ce que l’homme fait» et le sujet 3, est un texte de Thomas Obs tiré de «le Citoyen». En attendant le 15 juillet, date de proclamation des résultats, notons que dans l’ensemble, ces examens 2013 se déroulent dans un climat apaisé.
JEAN PRISCA
Mais aussi pour garantir le diplôme du système éducatif. Cette année, 215.369 candidats sont au front depuis hier pour tenter de décrocher le Baccalauréat, leur donnant le ticket d’accès aux universités et grandes écoles. Cette année, le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique enttend franchir un taux de réussite largement supérieur à celui de l’an dernier qui était de 25,7%. C’est pour cela, comme au Cepe et au Bepc, elle a encouragé hier les candidats du Bac à la sérénité. C’était au cours de la visite des centres qu’elle a effectuée au Lycée technique d’Abidjan et au Lycée classique dans la matinée d’hier. Avant de se rendre, dans la soirée, à Bingerville au Lycée Garçons de Bingerville, au collège moderne et au Lycée mamie Fêtai de Bingerville. Comme une mère à ses enfants, elle a souhaité bonne chance aux candidats et prodigué de sages conseils. Au Lycée technique de Cocody, 720 candidats des filières industrielles et 750 candidats de la série G1 étaient face à la première épreuve de cette matinée, la Philosophie. Le sujet1 : «La vérité libère-t-elle l’homme ?», le sujet 2 : «La loi est-elle la condition de la liberté?» et le sujet 3 des filières techniques était un texte du philosophe Hegel «Esthétique» 1835. Aux candidats, le ministre Kandia Camara a déclaré : «Le Bac est un diplôme très important qui sanctionne tout votre cursus scolaire. Il vous donne accès aux universités et grandes écoles, à l’enseignement supérieur. C’est juste une évaluation comme un sujet de classe. Soyez décontractés et ne soyez pas stressés. Il s’agit de se rassurer que vous avez bien appris vos leçons, voir si les enseignants ont bien dispensé les cours et si les parents vous ont bien encadrés. Je sais compter sur vous pour réussir à cet examen.» Pour l’occasion elle était accompagnée en plus des responsables syndicaux Traoré Siaka du Synesci et Mesmin Comoé du Midd, de 3 députés de l’hémicycle, membre de la Commission éducation. Selon Dougrou Sahoré, député de Gagnoa sous-préfecture, «Il est important que les élus du peuple que nous sommes fassions le constat du bon déroulement des épreuves. C’est aussi un signal de la bonne marche de l’Etat».
Au Lycée classique, 2 centres d’examen de 800 candidats chacun des centres ont été visité par la délégation du ministre Kandia. Tous de l’enseignement général. Pour les séries C, D et E les sujets de philosophie étaient pour le sujet1 «Le progrès technique met-il un terme à la misère humaine?». Le sujet 2: «Le travail et la liberté sont-ils incompatibles?» et le sujet 3 est un texte de Emmanuel Kant tiré de «Critique et jugement». Pour la série littéraire, A1 et A2, 3 sujets également étaient proposés, sujet 1 : «Le refus du travail a-t-il un sens?», le sujet 2: «Dieu est-il responsable de ce que l’homme fait» et le sujet 3, est un texte de Thomas Obs tiré de «le Citoyen». En attendant le 15 juillet, date de proclamation des résultats, notons que dans l’ensemble, ces examens 2013 se déroulent dans un climat apaisé.
JEAN PRISCA