Un enseignant et deux candidates arrêtés mardi pour fraude et complicité de fraude au Baccalauréat, ont été déferrés jeudi au parquet du tribunal de première instance de Daloa.
Prises en flagrant délit de tricherie au cours de l’épreuve de philosophie, les candidates Biagné Sahoua Marina, 21 ans et Djè Kelly Aya, 18 ans et leur complice Dadié Jean Gauthier, professeur d’éducation physique et sportive au lycée Khalil, ont été mis en garde à vue au commissariat du 1er arrondissement avant d’être déferrés au parquet pour une comparution prochaine devant les instances judiciaires.
Les deux jeunes filles qui composaient au centre du cours secondaire protestant ont violé l’instruction interdisant l’accès du téléphone portable aux salles d’examen. S’attendant à recevoir l’aide promise par le professeur via les SMS, chacune d’entre elles a dissimilé son téléphone cellulaire dans son slip.
Alors, prétendant avoir un besoin naturel à satisfaire, Biagné Marina demande et obtient la permission de se rendre dans les toilettes et là elle a le temps de décrypter tous les SMS traitant les sujets de philosophie de l’examen.
Mais l’un des superviseurs qui a suivi tous les mouvements de la candidate, l’interpelle à sa sortie des toilettes et découvre la supercherie. Démasquée, Biagné Marina citera sa camarade Djè Aya également détentrice d’un téléphone portable avec plusieurs SMS, ainsi que le professeur qui avait promis de les aider.
Le professeur incriminé n’étant pas toutefois l’émetteur direct des SMS, aura sans doute, selon une source policière, le temps d’expliquer aux juges comment il a procédé dans cette affaire de tricherie qui a mal tourné.
yy/cmas
Prises en flagrant délit de tricherie au cours de l’épreuve de philosophie, les candidates Biagné Sahoua Marina, 21 ans et Djè Kelly Aya, 18 ans et leur complice Dadié Jean Gauthier, professeur d’éducation physique et sportive au lycée Khalil, ont été mis en garde à vue au commissariat du 1er arrondissement avant d’être déferrés au parquet pour une comparution prochaine devant les instances judiciaires.
Les deux jeunes filles qui composaient au centre du cours secondaire protestant ont violé l’instruction interdisant l’accès du téléphone portable aux salles d’examen. S’attendant à recevoir l’aide promise par le professeur via les SMS, chacune d’entre elles a dissimilé son téléphone cellulaire dans son slip.
Alors, prétendant avoir un besoin naturel à satisfaire, Biagné Marina demande et obtient la permission de se rendre dans les toilettes et là elle a le temps de décrypter tous les SMS traitant les sujets de philosophie de l’examen.
Mais l’un des superviseurs qui a suivi tous les mouvements de la candidate, l’interpelle à sa sortie des toilettes et découvre la supercherie. Démasquée, Biagné Marina citera sa camarade Djè Aya également détentrice d’un téléphone portable avec plusieurs SMS, ainsi que le professeur qui avait promis de les aider.
Le professeur incriminé n’étant pas toutefois l’émetteur direct des SMS, aura sans doute, selon une source policière, le temps d’expliquer aux juges comment il a procédé dans cette affaire de tricherie qui a mal tourné.
yy/cmas
