Le 12eme congrès du PDCI-RDA prévu pour se tenir les 3,4 et 5 octobre 2013, lequel devrait débattre des grands sujets qui détermineront de l’avenir du parti sexagénaire, semble déjà biaisé.
Le PDCI-RDA, manquerait-il d’ambition ? Est-il devenu un club de soutien ? Le parti de Félix Houphouët Boigny n’aurait plus de poids au plan national ? Ces interrogations sont légitimes, si l’on s’en tient aux manœuvres de certains responsables de structure, qui consistent à mettre l’organisation dudit congrès à leurs pieds. L’on serait tenté d’affirmer que la course au pouvoir n’intéresse plus le parti créé par Félix Houphouët-Boigny. Du moins, pour ce qui est des élections présidentielles de 2015. En effet, le 12eme congrès du vieux parti tant attendu par les milliers de militants, étant entendu que celui-ci devrait le redynamiser et le repositionner au plan national, risque de briser le rêve de nombreux cadres qui aspirent au changement. Et pour cause, les dés semblent pipés. Selon des sources proches de la direction de cette formation politique, cet événement qu’on pourrait qualifier d’historique aurait été liquidé par les hommes forts de la maison verte. Le coût de la transaction, à en croire nos sources est estimé à plus d’un milliard deux cents millions FCFA. Et le preneur, n’est autre que le pouvoir.
L’idée, est de maintenir Henri Konan Bédié à la tête du PDCI. Ainsi, il serait plus facile pour le sphinx de Daoukro, d’œuvrer pour une union de tous les militants à la cause du pouvoir dans le cadre des Présidentielles à venir. C’est dire que les républicains entendent s’appuyer sur le président Bédié, pour étouffer toute velléité de candidature d’une personnalité forte sous la bannière du PDCI-RDA, à commencer par celle de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny. Les deux parties auraient ainsi convenu d’unir leurs formations, au plus tard avant la fin de 2014 pour permettre au président sortant de se présenter comme candidat unique. Aussi est-il évoqué dans les couloirs de la maison vieux parti, un arrangement non écrit entre les deux personnalités qui viserait à ouvrir la voie à une candidature unique au sein du RHDP, candidature qui serait endossée par le président sortant. La machine semble donc être mise en marche pour verrouiller l’organisation dudit congrès. L’équipe commise à cette mission serait déjà à la tâche et tout est bien parti pour les acteurs de ce projet de relever ce défi. Ce d’autant que le vide est en train de se faire autour du président de la jeunesse Kouadio Konan Bédié, lui qui se présente aujourd’hui comme un farouche opposant de Bédié. Le successeur de Félix Houphouèt Boigny, ne cache plus ses intentions. A preuve, la réponse de Bédié, relative à une candidature unique du RHDP, lors d’une intervention sur une chaine de télé internationale, situe plus d’un, sur ce qui pourrait sortir du congrès. A la question de savoir, si son parti et le RDR iront en rangs dispersés, il a dévoilé ses intentions : ‘’C’est le congrès qui décidera s’il faut soit présenter un candidat contre Alassane Ouattara soit de le soutenir encore comme nous l’avons fait en 2010. Comme on le dit, on ne change pas une équipe qui gagne’’. Pas besoin de gymnastique intellectuel pour décrypter l’intervention de N’Zuéba. Visiblement, l’affaire est pliée.
MELAINE RUSSE
Le PDCI-RDA, manquerait-il d’ambition ? Est-il devenu un club de soutien ? Le parti de Félix Houphouët Boigny n’aurait plus de poids au plan national ? Ces interrogations sont légitimes, si l’on s’en tient aux manœuvres de certains responsables de structure, qui consistent à mettre l’organisation dudit congrès à leurs pieds. L’on serait tenté d’affirmer que la course au pouvoir n’intéresse plus le parti créé par Félix Houphouët-Boigny. Du moins, pour ce qui est des élections présidentielles de 2015. En effet, le 12eme congrès du vieux parti tant attendu par les milliers de militants, étant entendu que celui-ci devrait le redynamiser et le repositionner au plan national, risque de briser le rêve de nombreux cadres qui aspirent au changement. Et pour cause, les dés semblent pipés. Selon des sources proches de la direction de cette formation politique, cet événement qu’on pourrait qualifier d’historique aurait été liquidé par les hommes forts de la maison verte. Le coût de la transaction, à en croire nos sources est estimé à plus d’un milliard deux cents millions FCFA. Et le preneur, n’est autre que le pouvoir.
L’idée, est de maintenir Henri Konan Bédié à la tête du PDCI. Ainsi, il serait plus facile pour le sphinx de Daoukro, d’œuvrer pour une union de tous les militants à la cause du pouvoir dans le cadre des Présidentielles à venir. C’est dire que les républicains entendent s’appuyer sur le président Bédié, pour étouffer toute velléité de candidature d’une personnalité forte sous la bannière du PDCI-RDA, à commencer par celle de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny. Les deux parties auraient ainsi convenu d’unir leurs formations, au plus tard avant la fin de 2014 pour permettre au président sortant de se présenter comme candidat unique. Aussi est-il évoqué dans les couloirs de la maison vieux parti, un arrangement non écrit entre les deux personnalités qui viserait à ouvrir la voie à une candidature unique au sein du RHDP, candidature qui serait endossée par le président sortant. La machine semble donc être mise en marche pour verrouiller l’organisation dudit congrès. L’équipe commise à cette mission serait déjà à la tâche et tout est bien parti pour les acteurs de ce projet de relever ce défi. Ce d’autant que le vide est en train de se faire autour du président de la jeunesse Kouadio Konan Bédié, lui qui se présente aujourd’hui comme un farouche opposant de Bédié. Le successeur de Félix Houphouèt Boigny, ne cache plus ses intentions. A preuve, la réponse de Bédié, relative à une candidature unique du RHDP, lors d’une intervention sur une chaine de télé internationale, situe plus d’un, sur ce qui pourrait sortir du congrès. A la question de savoir, si son parti et le RDR iront en rangs dispersés, il a dévoilé ses intentions : ‘’C’est le congrès qui décidera s’il faut soit présenter un candidat contre Alassane Ouattara soit de le soutenir encore comme nous l’avons fait en 2010. Comme on le dit, on ne change pas une équipe qui gagne’’. Pas besoin de gymnastique intellectuel pour décrypter l’intervention de N’Zuéba. Visiblement, l’affaire est pliée.
MELAINE RUSSE