Délégué départemental du PDCI-RDA de Daoukro, membre du bureau politique, le ministre Emmanuel Niamien N’goran a dirigé le comité ad hoc qui a mené les travaux de réflexions sur le prochain congrès du PDCI-RDA. Dans cet entretien, il lève un coin de voile sur les grandes lignes de ces assisses non sans se prononcer sur l’actualité.
Monsieur le ministre vous avez piloté le comité ad hoc qui a travaillé depuis des mois pour les préparatifs du 12ème congrès du PDCI-RDA. Les conclusions de ces réflexions ont été remises au président Henri Konan Bédié au mois d’’avril dernier. Quel bilan pouvez-vous dresser au terme de ces travaux ?
Le comité que nous avons dirigé est un comité ad hoc qui a été créé sur décision du président du PDCI-RDA pour réfléchir sur le 12ème congrès à venir et proposer notamment au président du parti le thème de ce congrès et faire des orientations importantes pour la vie de notre parti. Je ne vous apprends rien, le PDCI-RDA, fait partir du Rhdp et à ce titre nous gérons le pouvoir avec nos alliés que sont le Rdr, l’Udpci, le Mfa. Ce comité avait une vie limitée. Le président Henri Konan Bédié nous donc instruits pour que les travaux de ce comité puissent être achevés pour janvier 2103. Nous avions tenus ce délai et nous devions remettre les conclusions de nos travaux au mois de février 2013 mais le calendrier politique nous a obligés à remettre ces travaux au mois d’avril. Il fallait compter avec les élections. Ce sont des documents assez volumineux que nous avons remis au président du PDCI-RDA. Pour ces travaux nous avons travaillé en dix sept commissions, 2 commissions s’occupaient des questions liées à la vie et aux structures du parti et les 15 autres commissions ont planché sur les questions liées à la vie de la nation et de l’Etat : les questions de santé, éducation, sécurité, de foncier rural.
Après vos travaux nous avons ouïe dire qu’un autre comité est été mis en place piloté l’organisation de ces assises du PDCI-RDA?
Nos textes sont clairs sur la question. Pour organiser le congrès le comité d’organisation est adopté par le bureau politique qui est d’ailleurs convoqué pour le 23 mai prochain. Au cours de ce bureau politique ce comité d’organisation sera mise en place. Leur mission sera de préparer le congrès en tenant compte des détails pratiques avec un certain nombre de commissions qui vont travailler pour que le congrès soit une belle fête.
Monsieur le ministre avez-vous rencontré des difficultés au cours de vos travaux ?
Ce sont des réflexions que nous avons conduit qui seront versées au dossier du congrès. Imaginez vous que n’avions pu faire ce travail. Le calendrier étant bousculé, le congrès est annoncé pour le mois d’octobre, certainement le président Henri Konan Bédié va en parler au bureau politique. Vous vous souvenez du bureau politique qui s’est tenu le 2 juin 2012 qui avait insisté sur la nécessité d’aller à un congrès. C’est dans cette ambiance que président a mis en place notre commission qui a eu à travailler et qui lui a rendu récemment les conclusions des ces travaux. Les conclusions de ces travaux vont aider à l’organisation et aux travaux de ce prochain congrès.
Le 12ème congrès suscite beaucoup d’engouement au sein du PDCI-RDA. On parle d’un pré-congrès à Daoukro. Qu’est ce qui explique cet état de fait ?
Avant de me prononcer sur l’intérêt de ce congrès, je voudrais faire des précisions. La rencontre de Daoukro qu’om qualifie de pré-congrès est en réalité un conclave des secrétaires de section avec le président du PDCI-RDA. Ils sont environs 3000 sur toute l’étendue du territoire. Le président Henri Konan Bédié va échanger avec ces secrétaires de section qui constituent en fait le socle, le pilier du PDCI-RDA. Le président va leur dire un peu sa vision pour l’avenir de notre parti et leur demander de faire partager cette vision à l’ensemble des militants parce qu’en plus des secrétaires de section au niveau de la base, vous avez les comités et même les militants. Ces secrétaires de section qui seront présents lors de ce conclave vont écouter le président et certainement ils feront part de leurs préoccupations pour que le message que président va leur passer soit relayé au niveau de la base en vue de l’organisation du prochain congrès. Vous dites qu’il y a beaucoup d’engouement autour de ce congrès, c’est tout fait normal car cela démontre que le PDCI-RDA est un parti qui vit. Et quand on vit il y a beaucoup d’engouement et moi je m’en félicite.
Quels sont les enjeux de 12ème congrès ?
Parlant d’enjeu de cette rencontre, nous disons que le PDCI-RDA doit sortir rassemblé de ce congrès tout évitant ce qui peut nous diviser. Nous pouvons dire que ces enjeux du congrès interpellent toute la Côte d’Ivoire de 2013. Nous sortons d’une longue crise qui a duré plus de dix ans. Il faut que le parti fasse face aux nouveaux défis qui sont ceux de la Côte d’Ivoire. Vous voyez que la population ivoirienne est très jeune et cette population a besoin d’être formée. Cela nous conduit au défi de l’école.
On parle de plus en plus d’insuffler du sang neuf au PDCI-RDA. C’est dans cet objectif que le toilettage des textes est réclamé par des militants avant le prochain congrès ?
Au sein du PDCI-RDA nous n’avons jamais eu de conflit de génération. Du président Félix Houphouët Boigny jusqu’au président Henri Konan Bédié actuellement, la chaîne des générations a été harmonieuse. Les jeunes auront leur place comme ils l’on toujours eu. Souvenez-vous au congrès de 1965, le président Bédié était le benjamin du bureau politique. Sur cette question, le président est conscient, les jeunes auront la place qui est la sienne. Nous ne pouvons pas ignorer cette réalité. La population ivoirienne est très jeune donc il faut s’adresser à cette population qui aura sa place à l’intérieur des structures et instance du parti.
Cette révision des textes sera faite avant ou pendant le congrès ?
C’est le congrès qui va faire le toilettage des textes. Et c’est avec ces nouveaux textes qui éliront le nouveau président du Pdci-Rda. Nous disons que le congrès est souverain sur ces questions.
Plusieurs candidats à ce congrès, ne craignez-vous pas une implosion au sein de votre parti ?
Le Pdci est un parti démocratique. Plusieurs candidats peuvent se manifester à ce congrès. Souvenez au 11ème, nous avons eu trois candidatures. A savoir le président Henri Konan Bédié, le ministre Mohamed Lamine Fadiga et le président Laurent Dona Fologo. Les assises se sont bien passées. Comme nos textes l’indiquent, nous allons essayer de faire le consensus autour d’une personnalité pour éviter les divisions. Mais si les candidats maintiennent leur position alors le congrès tranchera par le vote.
L’actualité liée à la présidentielle de 2015 fait cas des voix qui s’élèvent au Pdci pour exiger un candidat du parti aux échéances futures ?
Le travail qui nous a été confié, est un travail de réflexion, de stratégie pour le prochain congrès. Quand à savoir si le PDCI-RDA aura un candidat en 2015 ou pas, je crois cela n’est pas à l’ordre du jour car chaque chose à son temps. Pour l’instant le gouvernement du président de la république est au travail et nous pensons que ce travail doit continuer.
Interview réalisée par JEROME N’DRI
Monsieur le ministre vous avez piloté le comité ad hoc qui a travaillé depuis des mois pour les préparatifs du 12ème congrès du PDCI-RDA. Les conclusions de ces réflexions ont été remises au président Henri Konan Bédié au mois d’’avril dernier. Quel bilan pouvez-vous dresser au terme de ces travaux ?
Le comité que nous avons dirigé est un comité ad hoc qui a été créé sur décision du président du PDCI-RDA pour réfléchir sur le 12ème congrès à venir et proposer notamment au président du parti le thème de ce congrès et faire des orientations importantes pour la vie de notre parti. Je ne vous apprends rien, le PDCI-RDA, fait partir du Rhdp et à ce titre nous gérons le pouvoir avec nos alliés que sont le Rdr, l’Udpci, le Mfa. Ce comité avait une vie limitée. Le président Henri Konan Bédié nous donc instruits pour que les travaux de ce comité puissent être achevés pour janvier 2103. Nous avions tenus ce délai et nous devions remettre les conclusions de nos travaux au mois de février 2013 mais le calendrier politique nous a obligés à remettre ces travaux au mois d’avril. Il fallait compter avec les élections. Ce sont des documents assez volumineux que nous avons remis au président du PDCI-RDA. Pour ces travaux nous avons travaillé en dix sept commissions, 2 commissions s’occupaient des questions liées à la vie et aux structures du parti et les 15 autres commissions ont planché sur les questions liées à la vie de la nation et de l’Etat : les questions de santé, éducation, sécurité, de foncier rural.
Après vos travaux nous avons ouïe dire qu’un autre comité est été mis en place piloté l’organisation de ces assises du PDCI-RDA?
Nos textes sont clairs sur la question. Pour organiser le congrès le comité d’organisation est adopté par le bureau politique qui est d’ailleurs convoqué pour le 23 mai prochain. Au cours de ce bureau politique ce comité d’organisation sera mise en place. Leur mission sera de préparer le congrès en tenant compte des détails pratiques avec un certain nombre de commissions qui vont travailler pour que le congrès soit une belle fête.
Monsieur le ministre avez-vous rencontré des difficultés au cours de vos travaux ?
Ce sont des réflexions que nous avons conduit qui seront versées au dossier du congrès. Imaginez vous que n’avions pu faire ce travail. Le calendrier étant bousculé, le congrès est annoncé pour le mois d’octobre, certainement le président Henri Konan Bédié va en parler au bureau politique. Vous vous souvenez du bureau politique qui s’est tenu le 2 juin 2012 qui avait insisté sur la nécessité d’aller à un congrès. C’est dans cette ambiance que président a mis en place notre commission qui a eu à travailler et qui lui a rendu récemment les conclusions des ces travaux. Les conclusions de ces travaux vont aider à l’organisation et aux travaux de ce prochain congrès.
Le 12ème congrès suscite beaucoup d’engouement au sein du PDCI-RDA. On parle d’un pré-congrès à Daoukro. Qu’est ce qui explique cet état de fait ?
Avant de me prononcer sur l’intérêt de ce congrès, je voudrais faire des précisions. La rencontre de Daoukro qu’om qualifie de pré-congrès est en réalité un conclave des secrétaires de section avec le président du PDCI-RDA. Ils sont environs 3000 sur toute l’étendue du territoire. Le président Henri Konan Bédié va échanger avec ces secrétaires de section qui constituent en fait le socle, le pilier du PDCI-RDA. Le président va leur dire un peu sa vision pour l’avenir de notre parti et leur demander de faire partager cette vision à l’ensemble des militants parce qu’en plus des secrétaires de section au niveau de la base, vous avez les comités et même les militants. Ces secrétaires de section qui seront présents lors de ce conclave vont écouter le président et certainement ils feront part de leurs préoccupations pour que le message que président va leur passer soit relayé au niveau de la base en vue de l’organisation du prochain congrès. Vous dites qu’il y a beaucoup d’engouement autour de ce congrès, c’est tout fait normal car cela démontre que le PDCI-RDA est un parti qui vit. Et quand on vit il y a beaucoup d’engouement et moi je m’en félicite.
Quels sont les enjeux de 12ème congrès ?
Parlant d’enjeu de cette rencontre, nous disons que le PDCI-RDA doit sortir rassemblé de ce congrès tout évitant ce qui peut nous diviser. Nous pouvons dire que ces enjeux du congrès interpellent toute la Côte d’Ivoire de 2013. Nous sortons d’une longue crise qui a duré plus de dix ans. Il faut que le parti fasse face aux nouveaux défis qui sont ceux de la Côte d’Ivoire. Vous voyez que la population ivoirienne est très jeune et cette population a besoin d’être formée. Cela nous conduit au défi de l’école.
On parle de plus en plus d’insuffler du sang neuf au PDCI-RDA. C’est dans cet objectif que le toilettage des textes est réclamé par des militants avant le prochain congrès ?
Au sein du PDCI-RDA nous n’avons jamais eu de conflit de génération. Du président Félix Houphouët Boigny jusqu’au président Henri Konan Bédié actuellement, la chaîne des générations a été harmonieuse. Les jeunes auront leur place comme ils l’on toujours eu. Souvenez-vous au congrès de 1965, le président Bédié était le benjamin du bureau politique. Sur cette question, le président est conscient, les jeunes auront la place qui est la sienne. Nous ne pouvons pas ignorer cette réalité. La population ivoirienne est très jeune donc il faut s’adresser à cette population qui aura sa place à l’intérieur des structures et instance du parti.
Cette révision des textes sera faite avant ou pendant le congrès ?
C’est le congrès qui va faire le toilettage des textes. Et c’est avec ces nouveaux textes qui éliront le nouveau président du Pdci-Rda. Nous disons que le congrès est souverain sur ces questions.
Plusieurs candidats à ce congrès, ne craignez-vous pas une implosion au sein de votre parti ?
Le Pdci est un parti démocratique. Plusieurs candidats peuvent se manifester à ce congrès. Souvenez au 11ème, nous avons eu trois candidatures. A savoir le président Henri Konan Bédié, le ministre Mohamed Lamine Fadiga et le président Laurent Dona Fologo. Les assises se sont bien passées. Comme nos textes l’indiquent, nous allons essayer de faire le consensus autour d’une personnalité pour éviter les divisions. Mais si les candidats maintiennent leur position alors le congrès tranchera par le vote.
L’actualité liée à la présidentielle de 2015 fait cas des voix qui s’élèvent au Pdci pour exiger un candidat du parti aux échéances futures ?
Le travail qui nous a été confié, est un travail de réflexion, de stratégie pour le prochain congrès. Quand à savoir si le PDCI-RDA aura un candidat en 2015 ou pas, je crois cela n’est pas à l’ordre du jour car chaque chose à son temps. Pour l’instant le gouvernement du président de la république est au travail et nous pensons que ce travail doit continuer.
Interview réalisée par JEROME N’DRI