La jeunesse du Pdci-Rda est divisée. Alors qu’une frange des jeunes, conduite par son secrétaire général, Kamagaté Ibrahima, appelle à continuer de faire confiance à Bédié, une autre qui comprend toutes les sections universitaires, les coordinations et les jeunes filles et portée par Tehra Synali, le vice-président du bureau national, soutient KKB.
Les membres de la Jeunesse du Pdci-Rda, proches du président Kouadio Konan Bertin dit KKB, ne sont plus aujourd’hui les bienvenus au siège de leur parti, à Cocody-Lycée Sainte Marie. Alors qu’ils avaient convié les journalistes à une conférence de presse, le samedi dernier, la salle Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du siège du parti, leur a été refusée. Devant les portes closes, les coordonateurs, présidents des sections Jpdci des communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays, portés par Tehra Synali, le vice-président du bureau national, n’ont pas du tout cédé au découragement. Malgré toutes les intimidations et vicissitudes de la direction pro-Bédié du parti pour les empêcher d’organiser cette rencontre avec la presse, ils ont tenu vaille que vaille à se rassembler dans la cour de leur siège pour manifester leur soutien à l’honorable KKB, premier leader de la jeunesse du Pdci-Rda. C’est là qu’ils ont lu, débout, leurs déclarations à la presse. Ainsi Daniel N’Guessan Amani pour les 125 coordinations présentes sur les 156 compte la Jpdci, Koffi Bélia, représentant les étudiants et Melle Evelyne Tiécoura représentant les jeunes filles ont-ils, tour à tour, signifié à Tiéré Synali, représentant le président de la Jpdci, en mission à l’extérieur du pays depuis quelques jours, tout le soutien de la jeunesse du parti. Dans leurs différents messages, les structures formelles de la Jpdci ont marqué leur solidarité avec le président KKB. « C’est KKB qui parle et agit effectivement au nom du bureau national de la Jpdci et de ses coordonnateurs communaux et départementaux. KKB ne fait rien d’autre que faire l’écho de nos cris de cœur, de nos lamentations, de nos désespoirs et de notre révolte face au traitement dont les jeunes du Pdci sont l’objet de la part de leur parti », ont-ils laissé entendre. Allant jusqu’à se demander pourquoi leur parti qui est au pouvoir dans le cadre du Rhdp n’est pas soucieux des conditions sociales de ses jeunes. « Voilà le sens de notre révolte, de notre combat. Et KKB est à l’avant-garde de cette lutte parce que c’est lui qui, 13 années durant, nous a tous convaincu que le président Bédié et le Pdci étaient le chemin, la vérité et la vie et que quiconque croirait en eux verrait la terre promise », ont expliqué les représentants de la jeunesse militante du vieux parti.
La veille, le vendredi 28 juin, ce sont les sections universitaires du Pdci qui ouvert le bal des soutiens à Kouadio Konan Bertin. Dans une déclaration dont nous avons reçu copie, leur porte-parole, Armand Kouadio, appelait déjà à la sauvegarde et au respect strict des textes du parti «dans l’optique de maintenir la cohésion et l’unité au sein de notre famille politique». Non sa inviter la direction actuelle à engager «une large promotion et une large participation des jeunes dans les instances décisionnelles du parti». Les étudiants sont convaincus que leurs opinions contribueraient à la redynamisation du Pdci-Rda.
Mercredi dernier, le secrétaire général de la Jpdci, Kamagaté Ibrahima, à la tête d’une dizaine de jeunes, désavouait KKB en indiquant que le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié était encore bon pour le service. Même à 79 ans.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Les membres de la Jeunesse du Pdci-Rda, proches du président Kouadio Konan Bertin dit KKB, ne sont plus aujourd’hui les bienvenus au siège de leur parti, à Cocody-Lycée Sainte Marie. Alors qu’ils avaient convié les journalistes à une conférence de presse, le samedi dernier, la salle Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du siège du parti, leur a été refusée. Devant les portes closes, les coordonateurs, présidents des sections Jpdci des communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays, portés par Tehra Synali, le vice-président du bureau national, n’ont pas du tout cédé au découragement. Malgré toutes les intimidations et vicissitudes de la direction pro-Bédié du parti pour les empêcher d’organiser cette rencontre avec la presse, ils ont tenu vaille que vaille à se rassembler dans la cour de leur siège pour manifester leur soutien à l’honorable KKB, premier leader de la jeunesse du Pdci-Rda. C’est là qu’ils ont lu, débout, leurs déclarations à la presse. Ainsi Daniel N’Guessan Amani pour les 125 coordinations présentes sur les 156 compte la Jpdci, Koffi Bélia, représentant les étudiants et Melle Evelyne Tiécoura représentant les jeunes filles ont-ils, tour à tour, signifié à Tiéré Synali, représentant le président de la Jpdci, en mission à l’extérieur du pays depuis quelques jours, tout le soutien de la jeunesse du parti. Dans leurs différents messages, les structures formelles de la Jpdci ont marqué leur solidarité avec le président KKB. « C’est KKB qui parle et agit effectivement au nom du bureau national de la Jpdci et de ses coordonnateurs communaux et départementaux. KKB ne fait rien d’autre que faire l’écho de nos cris de cœur, de nos lamentations, de nos désespoirs et de notre révolte face au traitement dont les jeunes du Pdci sont l’objet de la part de leur parti », ont-ils laissé entendre. Allant jusqu’à se demander pourquoi leur parti qui est au pouvoir dans le cadre du Rhdp n’est pas soucieux des conditions sociales de ses jeunes. « Voilà le sens de notre révolte, de notre combat. Et KKB est à l’avant-garde de cette lutte parce que c’est lui qui, 13 années durant, nous a tous convaincu que le président Bédié et le Pdci étaient le chemin, la vérité et la vie et que quiconque croirait en eux verrait la terre promise », ont expliqué les représentants de la jeunesse militante du vieux parti.
La veille, le vendredi 28 juin, ce sont les sections universitaires du Pdci qui ouvert le bal des soutiens à Kouadio Konan Bertin. Dans une déclaration dont nous avons reçu copie, leur porte-parole, Armand Kouadio, appelait déjà à la sauvegarde et au respect strict des textes du parti «dans l’optique de maintenir la cohésion et l’unité au sein de notre famille politique». Non sa inviter la direction actuelle à engager «une large promotion et une large participation des jeunes dans les instances décisionnelles du parti». Les étudiants sont convaincus que leurs opinions contribueraient à la redynamisation du Pdci-Rda.
Mercredi dernier, le secrétaire général de la Jpdci, Kamagaté Ibrahima, à la tête d’une dizaine de jeunes, désavouait KKB en indiquant que le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié était encore bon pour le service. Même à 79 ans.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr