Le responsable de la comptabilité de la Chambre d'agriculture de Côte d'Ivoire, Mansouo Mathieu, déplore l'inorganisation des producteurs agricoles ivoiriens à la base de leur pauvreté.
Lors d'une rencontre d'échanges, samedi, entre une délégation de l'Association nationale des coopératives agricoles de Côte d'Ivoire (Anacaci) et les coopératives d'Agboville, le cadre de la Chambre d'agriculture a déploré le refus des agriculteurs de s'organiser autour de grands ensembles coopératifs.
"Je suis désolé, mais le constat montre que les agriculteurs refusent de défendre ensemble leurs intérêts, alors que rien ne les empêche d'œuvrer dans ce sens", a-t-il fait savoir.
Selon Mansouo Mathieu, les agriculteurs ivoiriens ne bénéficient pas des opportunités que leur offrent les structures mises en place par les pouvoirs publics.
"C'est dommage qu'il règne dans le secteur agricole un tel désordre alors qu'ils ont le pouvoir d'influer sur l'économie du pays", a dit M. Mansouo qui a insisté sur les 41% que représente l'agriculture dans le produit intérieur brut (PIB) ivoirien.
Même, face des multinationales qui sont les plus gros clients des produits agricoles ivoiriens, les producteurs seraient forts, s'ils étaient unis et solidaires, souligne-t-il.
"Aujourd'hui, avec la télé et l'internet, les producteurs n'ont plus le droit d'ignorer leur poids", fait remarquer MansouoMathieu, indiquant que le combat qu'il mène afin de voir les producteurs fédérer autour d'une grande structure associative, n'est pas vain.
Avec la sensibilisation actuelle que mène l'Association nationale des coopératives agricoles de Côte d'Ivoire, il est possible de faire bouger les lignes, a assuré le cadre de la Chambre d'agriculture.
Doffou Delgbé, délégué régional Anacaci Agnéby-Tiassa, a apporté son soutien à cette campagne.
Dd/kp
Lors d'une rencontre d'échanges, samedi, entre une délégation de l'Association nationale des coopératives agricoles de Côte d'Ivoire (Anacaci) et les coopératives d'Agboville, le cadre de la Chambre d'agriculture a déploré le refus des agriculteurs de s'organiser autour de grands ensembles coopératifs.
"Je suis désolé, mais le constat montre que les agriculteurs refusent de défendre ensemble leurs intérêts, alors que rien ne les empêche d'œuvrer dans ce sens", a-t-il fait savoir.
Selon Mansouo Mathieu, les agriculteurs ivoiriens ne bénéficient pas des opportunités que leur offrent les structures mises en place par les pouvoirs publics.
"C'est dommage qu'il règne dans le secteur agricole un tel désordre alors qu'ils ont le pouvoir d'influer sur l'économie du pays", a dit M. Mansouo qui a insisté sur les 41% que représente l'agriculture dans le produit intérieur brut (PIB) ivoirien.
Même, face des multinationales qui sont les plus gros clients des produits agricoles ivoiriens, les producteurs seraient forts, s'ils étaient unis et solidaires, souligne-t-il.
"Aujourd'hui, avec la télé et l'internet, les producteurs n'ont plus le droit d'ignorer leur poids", fait remarquer MansouoMathieu, indiquant que le combat qu'il mène afin de voir les producteurs fédérer autour d'une grande structure associative, n'est pas vain.
Avec la sensibilisation actuelle que mène l'Association nationale des coopératives agricoles de Côte d'Ivoire, il est possible de faire bouger les lignes, a assuré le cadre de la Chambre d'agriculture.
Doffou Delgbé, délégué régional Anacaci Agnéby-Tiassa, a apporté son soutien à cette campagne.
Dd/kp
