Sous le régime Ouattara, le racket se déroule à ciel ouvert et est devenue une vraie gangrène sociale qui a installé des tentacules solides dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Human Rights Watch qui a pris la pleine mesure de ce triste phénomène aux conséquences dévastatrices sur les populations a décidé d’interpeller les autorités ivoiriennes et de prendre à témoins la communauté internationale. « Les forces de sécurité extorquent régulièrement et ouvertement de l’argent aux barrages routiers dans l’ouest de la Côte d’Ivoire » a déclaré l’organisation de défense des droits humains dans un rapport publié hier à Paris. Human Rights Watch souligne que le racket qui a pris des proportions inhumaines est le fait des gendarmes et des Frci commis officiellement aux missions de sécurisation.
Human Rights Watch qui dit avoir interrogé 82 victimes et témoins d’actes d’extorsion dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, indique que « les principales cibles de cette forme de harcèlement sont les femmes qui vont au marché ou qui en reviennent, les immigrants originaires de pays voisins, les motocyclistes et les conducteurs de véhicules de transports en commun ». L’Ong ajoute que les personnes malades qui doivent se déplacer pour obtenir des soins médicaux sont également contraintes de payer de l’argent avant de passer le barrage des forces de sécurité et ceux qui refusent de payer sont passés à tabac « Dans un cas, le retard aurait pu contribuer au décès d’un enfant de 3 ans. Il arrive que les membres des forces de sécurité menacent, détiennent illégalement et même passent à tabac les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas les payer ».
Relève en substance Matt Wells, chercheur sur la Côte d’Ivoire à Human Rights Watch. Ce dernier dénonce à mots couverts la trop grande passivité du régime Ouattara « Alors que le gouvernement Ouattara avait au départ promis de prendre des mesures énergiques contre l’extorsion aux postes de contrôle, cette pratique se poursuit à grande échelle dans cette région du pays. » mentionne le chercheur de l’Ong.
J.K.S.
Human Rights Watch qui dit avoir interrogé 82 victimes et témoins d’actes d’extorsion dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, indique que « les principales cibles de cette forme de harcèlement sont les femmes qui vont au marché ou qui en reviennent, les immigrants originaires de pays voisins, les motocyclistes et les conducteurs de véhicules de transports en commun ». L’Ong ajoute que les personnes malades qui doivent se déplacer pour obtenir des soins médicaux sont également contraintes de payer de l’argent avant de passer le barrage des forces de sécurité et ceux qui refusent de payer sont passés à tabac « Dans un cas, le retard aurait pu contribuer au décès d’un enfant de 3 ans. Il arrive que les membres des forces de sécurité menacent, détiennent illégalement et même passent à tabac les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas les payer ».
Relève en substance Matt Wells, chercheur sur la Côte d’Ivoire à Human Rights Watch. Ce dernier dénonce à mots couverts la trop grande passivité du régime Ouattara « Alors que le gouvernement Ouattara avait au départ promis de prendre des mesures énergiques contre l’extorsion aux postes de contrôle, cette pratique se poursuit à grande échelle dans cette région du pays. » mentionne le chercheur de l’Ong.
J.K.S.