L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) condamne « énergiquement » l’attaque violente contre le convoi de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), survenue lundi, entre la ville de Ferkessédougou et celle de Kong, et qui a fait officiellement un mort et des blessés.
« La Mission déplore la disparition d’un gendarme de son escorte et présente sa sympathie à la famille éplorée. La Mission onusienne formule ses v?ux de prompt rétablissement aux blessés », indique un communiqué de l’ONUCI dont l’AIP a reçu copie.
L’ONUCI en appelle aux autorités ivoiriennes compétentes, afin qu’elles prennent toutes les mesures pour identifier les auteurs de cette attaque et les traduire devant la justice conformément à la loi, précise le communiqué.
Se félicitant des récentes avancées dans le domaine de la réinsertion des ex-combattants, l’ONUCI se tient aux côtés du gouvernement ivoirien dans sa quête de consolidation de la paix, fait remarquer le communiqué.
Conduite par son directeur général, Fidèle Sarassoro, la délégation de l’ADDR se rendait dans la localité de Kong en vue d’une sensibilisation sur le processus de réinsertion des ex-combattants démobilisés en cours dans le pays.
« Persuadée que les progrès en matière de DDR sont indispensables au retour à la normalité et à la restauration de l’autorité de l’Etat, l’ONUCI demande à toutes les parties de garder le calme et la sérénité nécessaires et de n’entreprendre aucune action qui pourrait entraver la bonne marche du processus du DDR », conclut le document de la mission.
Coups d’Etat, déstabilisation, insécurité…
Pourquoi il ne faut pas rêver
“Espoirs perdus ». C’est le titre d’une chanson populaire. Mais elle peut s’accommoder à la situation que doivent vivre actuellement les partisans de Laurent Gbagbo. Avant la diffusion de l’émission « Parlons franchement » le jeudi dernier, dans le camp Gbagbo, on n’était plus qu’optimiste. Chaque jour, des informations aussi rocambolesques que loufoques circulent pour faire croire aux nostalgiques de l’ancien régime qu’une opération militaire de grande envergure, se prépare à l’extérieur pour venir balayer le président Alassane Ouattara et son gouvernement. Invité de l’émission « Parlons franchement »-qui commence à devenir d’ailleurs une institution-le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko est venu anéantir les derniers faux espoirs de tous ceux à qui, la propagande frontiste vend des illusions. « On leur fait croire qu’il y a de faux héros qui arrivent. Malheureusement, à chaque fois, ils sont arrêtés », a déploré le ministre Hamed Bakayoko. A tous ceux qui sont encore sous le charme d’un rêve éveillé, le ministre de l’Intérieur à tenu à dire ceci : « C’est l’occasion pour moi de leur lancer un appel. Ce n’est plus possible. Le temps des coups d’Etat est révolu ». Le premier responsable de la sécurité en Côte d’Ivoire rappelle que le contexte tant national qu’international ne se prête plus à ce jeu malsain. Premièrement, la marche du monde aujourd’hui n’est plus à la caution des régimes illégitimes issus des coups de force. Mais aux grandes valeurs qui fondent le siècle présent que sont la démocratie, la liberté et le respect des droits de l’Homme. Deuxièmement, les techniques et moyens mis au service du renseignement sont assez sophistiqués pour connaitre les intentions les plus cachées des uns et des autres pour suffisamment anticiper sur les opérations et manœuvres de déstabilisation contre un Etat, projetées depuis l’extérieur. A ce sujet, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko rappelle qu’à l’intérieur la mise en place du Conseil national de sécurité fait rapidement avancer les choses à ce niveau. Au plan externe, la parfaite coopération entre les services de renseignements des pays amis et les autorités ivoiriennes a apporté des résultats probants ces derniers temps. « Récemment, ils ont nourri l’idée d’une opération qu’ils ont dénommé «opération moustique». C’est-à-dire, on sort, on pique et on rentre. Ils sont conscients qu’ils ne peuvent pas altérer la situation profondément. Mais, c’est juste pour montrer qu’il y a une instabilité chronique. Honnêtement, j’ai bon espoir que ces choses se consolident. Nous suivons de très près ces questions avec beaucoup de sérieux. Je pense qu’aujourd’hui, nos forces sont en place », a-t-il souligné. En outre, au cours de cette émission, le ministre Hamed Bakayoko a réaffirmé la détermination du gouvernement sur la question de la sécurité nationale. « La stabilité de l’Etat est essentielle pour le développement. C’est la porte de toutes les questions économiques, financières, des investissements, de la confiance. Donc, ce sont des questions sur lesquelles nous devrons rester très concentrés, très sérieux et surtout ne jamais baisser la garde», a tranché le patron de la sécurité en Côte d’Ivoire. Il a, surtout, précis qu’à ce sujet, le gouvernement sera intraitable contre tous ceux qui s’amusent à troubler la quiétude des Ivoiriens. Sur la question, le ministre Hamed Bakayoko s’est voulu catégorique : « Je vous assure sur ces questions de sureté de l’Etat, c’est-à-dire de la stabilité du pays, nous serons intraitables. Nous ne nous laisserons influencés par personne, par aucune organisation internationale. Si vous êtes un citoyen, vous respectez les lois, vous respectez les institutions, on vous respectera. Vous serez libres de vaquer à vos occupations ». Quand on finit d’entendre de telles paroles, il est clair que le rêve fou que caressent actuellement dans le secret des partisans de l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo aura du mal à se réaliser. C’est pourquoi, il importe de conseiller à tous les va-t-en guerre de l’opposition de se ressaisir et de s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation nationale. Car, il n’y aura pas de prolongation à Abidjan.
Jean-Claude Coulibaly
« La Mission déplore la disparition d’un gendarme de son escorte et présente sa sympathie à la famille éplorée. La Mission onusienne formule ses v?ux de prompt rétablissement aux blessés », indique un communiqué de l’ONUCI dont l’AIP a reçu copie.
L’ONUCI en appelle aux autorités ivoiriennes compétentes, afin qu’elles prennent toutes les mesures pour identifier les auteurs de cette attaque et les traduire devant la justice conformément à la loi, précise le communiqué.
Se félicitant des récentes avancées dans le domaine de la réinsertion des ex-combattants, l’ONUCI se tient aux côtés du gouvernement ivoirien dans sa quête de consolidation de la paix, fait remarquer le communiqué.
Conduite par son directeur général, Fidèle Sarassoro, la délégation de l’ADDR se rendait dans la localité de Kong en vue d’une sensibilisation sur le processus de réinsertion des ex-combattants démobilisés en cours dans le pays.
« Persuadée que les progrès en matière de DDR sont indispensables au retour à la normalité et à la restauration de l’autorité de l’Etat, l’ONUCI demande à toutes les parties de garder le calme et la sérénité nécessaires et de n’entreprendre aucune action qui pourrait entraver la bonne marche du processus du DDR », conclut le document de la mission.
Coups d’Etat, déstabilisation, insécurité…
Pourquoi il ne faut pas rêver
“Espoirs perdus ». C’est le titre d’une chanson populaire. Mais elle peut s’accommoder à la situation que doivent vivre actuellement les partisans de Laurent Gbagbo. Avant la diffusion de l’émission « Parlons franchement » le jeudi dernier, dans le camp Gbagbo, on n’était plus qu’optimiste. Chaque jour, des informations aussi rocambolesques que loufoques circulent pour faire croire aux nostalgiques de l’ancien régime qu’une opération militaire de grande envergure, se prépare à l’extérieur pour venir balayer le président Alassane Ouattara et son gouvernement. Invité de l’émission « Parlons franchement »-qui commence à devenir d’ailleurs une institution-le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko est venu anéantir les derniers faux espoirs de tous ceux à qui, la propagande frontiste vend des illusions. « On leur fait croire qu’il y a de faux héros qui arrivent. Malheureusement, à chaque fois, ils sont arrêtés », a déploré le ministre Hamed Bakayoko. A tous ceux qui sont encore sous le charme d’un rêve éveillé, le ministre de l’Intérieur à tenu à dire ceci : « C’est l’occasion pour moi de leur lancer un appel. Ce n’est plus possible. Le temps des coups d’Etat est révolu ». Le premier responsable de la sécurité en Côte d’Ivoire rappelle que le contexte tant national qu’international ne se prête plus à ce jeu malsain. Premièrement, la marche du monde aujourd’hui n’est plus à la caution des régimes illégitimes issus des coups de force. Mais aux grandes valeurs qui fondent le siècle présent que sont la démocratie, la liberté et le respect des droits de l’Homme. Deuxièmement, les techniques et moyens mis au service du renseignement sont assez sophistiqués pour connaitre les intentions les plus cachées des uns et des autres pour suffisamment anticiper sur les opérations et manœuvres de déstabilisation contre un Etat, projetées depuis l’extérieur. A ce sujet, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko rappelle qu’à l’intérieur la mise en place du Conseil national de sécurité fait rapidement avancer les choses à ce niveau. Au plan externe, la parfaite coopération entre les services de renseignements des pays amis et les autorités ivoiriennes a apporté des résultats probants ces derniers temps. « Récemment, ils ont nourri l’idée d’une opération qu’ils ont dénommé «opération moustique». C’est-à-dire, on sort, on pique et on rentre. Ils sont conscients qu’ils ne peuvent pas altérer la situation profondément. Mais, c’est juste pour montrer qu’il y a une instabilité chronique. Honnêtement, j’ai bon espoir que ces choses se consolident. Nous suivons de très près ces questions avec beaucoup de sérieux. Je pense qu’aujourd’hui, nos forces sont en place », a-t-il souligné. En outre, au cours de cette émission, le ministre Hamed Bakayoko a réaffirmé la détermination du gouvernement sur la question de la sécurité nationale. « La stabilité de l’Etat est essentielle pour le développement. C’est la porte de toutes les questions économiques, financières, des investissements, de la confiance. Donc, ce sont des questions sur lesquelles nous devrons rester très concentrés, très sérieux et surtout ne jamais baisser la garde», a tranché le patron de la sécurité en Côte d’Ivoire. Il a, surtout, précis qu’à ce sujet, le gouvernement sera intraitable contre tous ceux qui s’amusent à troubler la quiétude des Ivoiriens. Sur la question, le ministre Hamed Bakayoko s’est voulu catégorique : « Je vous assure sur ces questions de sureté de l’Etat, c’est-à-dire de la stabilité du pays, nous serons intraitables. Nous ne nous laisserons influencés par personne, par aucune organisation internationale. Si vous êtes un citoyen, vous respectez les lois, vous respectez les institutions, on vous respectera. Vous serez libres de vaquer à vos occupations ». Quand on finit d’entendre de telles paroles, il est clair que le rêve fou que caressent actuellement dans le secret des partisans de l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo aura du mal à se réaliser. C’est pourquoi, il importe de conseiller à tous les va-t-en guerre de l’opposition de se ressaisir et de s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation nationale. Car, il n’y aura pas de prolongation à Abidjan.
Jean-Claude Coulibaly