110 travailleurs exerçant à Bivac Scan et Bivac L.O., deux sociétés du consortium Bureau Véritas Côte d’Ivoire, viennent de grossir le lot des chômeurs depuis la prise du pouvoir par Alassane Ouattara. Selon Soumahoro Inza, opérateur réceptionniste et délégué du personnel, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis fin de façon unilatérale et sans motif au contrat de concession qui le lie à Bivac Scan et Bivac L.O. Mettant ainsi fin aux activités de ces deux structures du Bureau Véritas.
«Contrairement à la procédure d’appel d’offres, le gouvernement a cédé par un contrat de gré à gré, les activités de Bivac Scan et Bivac L.O. (liaison office). Après Bivac L.O., qui a fermé le 10 juin, c’est au tour de Bivac Scan d’arrêter ses activités le 28 juin dernier. Nous sommes des pères et des mères de famille. Nous nous retrouvons, par la faute de la ministre déléguée à l’Economie, Kaba Nialé, à la rue. Sans argent, et confrontés aux pires difficultés de la préparation de la prochaine rentrée scolaire. Si c’est pour affamer des familles, le gouvernement est à désespérer dans la conduite des règles de bonne gouvernance. Et dire que Bivac a obtenu ce marché par une convention après appel d’offres international le 7 mai 2007. Cette convention court jusqu’en 2017», a déploré Soumahoro Inza. La part de marché de Bivac donnée de gré à gré à la société de droit suisse Webb Fontaine concerne la vérification des marchandises importées dans des conteneurs par rayons X dans le but de sécuriser les recettes de la douane. «C’est un véritable scandale au plan juridique, ce contrat de gré à gré que l’Etat a offert sur un plateau d’or à la société Webb Fontaine qui est plutôt spécialisée dans l’inspections des produits gaziers et pétroliers. Elle n’a aucune expérience dans la gestion du guichet unique de commerce extérieur. Le gouvernement a sacrifié nos emplois pour satisfaire des intérêts financiers personnels au détriment des Ivoiriens qui verront les prix des marchandises augmenter bientôt», a prévenu le délégué du personnel de Bivac.
Selon des sources, le régime Ouattara veut faire payer au Bureau Véritas, chargé des certifications de tous travaux et marchandises, son refus d’obéir à l’embargo qu’il avait décrété pour asphyxier l’économie ivoirienne pendant la crise postélectorale. Le Bureau Véritas continuait de faire son devoir citoyen durant cette période.
Didier Kéi
«Contrairement à la procédure d’appel d’offres, le gouvernement a cédé par un contrat de gré à gré, les activités de Bivac Scan et Bivac L.O. (liaison office). Après Bivac L.O., qui a fermé le 10 juin, c’est au tour de Bivac Scan d’arrêter ses activités le 28 juin dernier. Nous sommes des pères et des mères de famille. Nous nous retrouvons, par la faute de la ministre déléguée à l’Economie, Kaba Nialé, à la rue. Sans argent, et confrontés aux pires difficultés de la préparation de la prochaine rentrée scolaire. Si c’est pour affamer des familles, le gouvernement est à désespérer dans la conduite des règles de bonne gouvernance. Et dire que Bivac a obtenu ce marché par une convention après appel d’offres international le 7 mai 2007. Cette convention court jusqu’en 2017», a déploré Soumahoro Inza. La part de marché de Bivac donnée de gré à gré à la société de droit suisse Webb Fontaine concerne la vérification des marchandises importées dans des conteneurs par rayons X dans le but de sécuriser les recettes de la douane. «C’est un véritable scandale au plan juridique, ce contrat de gré à gré que l’Etat a offert sur un plateau d’or à la société Webb Fontaine qui est plutôt spécialisée dans l’inspections des produits gaziers et pétroliers. Elle n’a aucune expérience dans la gestion du guichet unique de commerce extérieur. Le gouvernement a sacrifié nos emplois pour satisfaire des intérêts financiers personnels au détriment des Ivoiriens qui verront les prix des marchandises augmenter bientôt», a prévenu le délégué du personnel de Bivac.
Selon des sources, le régime Ouattara veut faire payer au Bureau Véritas, chargé des certifications de tous travaux et marchandises, son refus d’obéir à l’embargo qu’il avait décrété pour asphyxier l’économie ivoirienne pendant la crise postélectorale. Le Bureau Véritas continuait de faire son devoir citoyen durant cette période.
Didier Kéi