Un litige foncier oppose la chefferie d’Abia-Koumassi ou Ancien Koumassi, sise au grand carrefour de Bietry, à M. Fatiga Malick, directeur de société. L’affaire qui remonte à 2004 fait l’objet de procès. Après une première victoire en première instance et une seconde en appel, la chefferie du village vient d’être déboutée en cassation. D’où sa sortie face à la presse, samedi dernier pour dénoncer et prendre position.
Le chef du village, Nanan Aké Nimba Jean-Baptiste, et sa notabilité ont expliqué qu’à leur prise de fonction dans les années 2004, l’espace litigieux était un terrain vague appartenant au village, au dire de leurs prédécesseurs. Aussi, l’ont-ils morcelé et vendu. Ledit terrain, en bordure duquel se trouvait l’atelier de menuiserie de feu le père de Fatiga Malick, est un l’îlot de 8077 m2 d’où sortiront 7 lots qui seront cédés, quand 2 242 m2 resteront à M. Fatiga. Ce dernier, depuis cette période jusqu’ à la construction des lots par les acquéreurs, ne s’est pas plaint, précise la notabilité. Aujourd’hui, le plaignant qui, disent-ils, ne peut même pas fournir une attestation villageoise d’occupation foncière est en possession d’un certificat de propriété foncière depuis 2005 alors que ce n’est qu’en 2002 qu’il a approché la notabilité avec un casier de liqueur et 200 000f pour signaler officiellement sa présence. «Il dit qu’il est au pouvoir maintenant», a lancé un notable pour justifier le succès de M. Fatiga dans ce dossier litigieux. Pour le chef, «tous les moyens seront utilisés pour faire pression».
Pire, a-t-il poursuivi, «nous n’allons pas lâcher ; Fadiga ne pourra pas jouir de cet espace. Même s’il faut que nous dormions là-bas, nous allons le faire». Nanan justifie sa position par tous les problèmes que va créer Fatiga, avec les familles qu’il faut déguerpir, les maisons de haut standing qu’elles ont construites et la somme de 1 million que ces familles vont devoir payer à Fatiga. Au demeurant, il souhaite que le problème soit réglé à l’amiable. «Ce qui revient à Fatiga, c’est l’espace derrière le restaurant Banian et non tout le reste de l’îlot» précise-t-il. Selon le chef, la justice fait une erreur en faisant de Fadiga Malick, le propriétaire de tout l’îlot. Nos tentatives pour joindre M. Fatiga sont restées vaines. Au bout du fil de son numéro à nous remis par la chefferie d’Ancien-Koumassi, répond une dame qui dit ne pas le connaître.
Diarrassouba Sory
Le chef du village, Nanan Aké Nimba Jean-Baptiste, et sa notabilité ont expliqué qu’à leur prise de fonction dans les années 2004, l’espace litigieux était un terrain vague appartenant au village, au dire de leurs prédécesseurs. Aussi, l’ont-ils morcelé et vendu. Ledit terrain, en bordure duquel se trouvait l’atelier de menuiserie de feu le père de Fatiga Malick, est un l’îlot de 8077 m2 d’où sortiront 7 lots qui seront cédés, quand 2 242 m2 resteront à M. Fatiga. Ce dernier, depuis cette période jusqu’ à la construction des lots par les acquéreurs, ne s’est pas plaint, précise la notabilité. Aujourd’hui, le plaignant qui, disent-ils, ne peut même pas fournir une attestation villageoise d’occupation foncière est en possession d’un certificat de propriété foncière depuis 2005 alors que ce n’est qu’en 2002 qu’il a approché la notabilité avec un casier de liqueur et 200 000f pour signaler officiellement sa présence. «Il dit qu’il est au pouvoir maintenant», a lancé un notable pour justifier le succès de M. Fatiga dans ce dossier litigieux. Pour le chef, «tous les moyens seront utilisés pour faire pression».
Pire, a-t-il poursuivi, «nous n’allons pas lâcher ; Fadiga ne pourra pas jouir de cet espace. Même s’il faut que nous dormions là-bas, nous allons le faire». Nanan justifie sa position par tous les problèmes que va créer Fatiga, avec les familles qu’il faut déguerpir, les maisons de haut standing qu’elles ont construites et la somme de 1 million que ces familles vont devoir payer à Fatiga. Au demeurant, il souhaite que le problème soit réglé à l’amiable. «Ce qui revient à Fatiga, c’est l’espace derrière le restaurant Banian et non tout le reste de l’îlot» précise-t-il. Selon le chef, la justice fait une erreur en faisant de Fadiga Malick, le propriétaire de tout l’îlot. Nos tentatives pour joindre M. Fatiga sont restées vaines. Au bout du fil de son numéro à nous remis par la chefferie d’Ancien-Koumassi, répond une dame qui dit ne pas le connaître.
Diarrassouba Sory