Depuis quelques semaines c’est la guerre. La guerre des affiches. Une agression quasi permanente du Consommateur qui subit sans commune mesure cette guéguerre publicitaire des brasseries de Côte d’Ivoire. Le but étant sans doute d’impressionner la cible, de bouleverser les opinions, de susciter les achats afin de mieux vendre les différents produits. Peut importe le discours, l’essentiel étant de séduire, d’occuper le terrain et de ne point rester en marge de cette frénésie publicitaire et communicationnelle. Alors on communique à coup de millions. Et en la matière c’est l’affiche, un média très prisé par les publicitaires qui inondent la ville d’Abidjan et l’intérieur du pays. Des slogans forts et des accroches fantaisistes pour juste stimuler le Consommateur. Et dans cette nouvelle campagne tout azimut, point besoin de mettre l’accent sur les effets dévastateurs de la consommation de l’alcool. Aucune limite d’âge, tout le monde peut être servi, il suffit juste de faire son choix.
Pourtant on connaît tous les effets négatifs de la consommation d’alcool sur la santé et le discernement des individus. Des conséquences énormes qui conduisent à des campagnes de sensibilisation chaque jour pour prévenir les risques liés à l’alcool. L’Office de la Sécurité Routière (OSER) sur ce plan multiplie les actions sur le terrain. Lui qui s’évertue à sensibiliser les automobilistes sur les risques de l’alcool.
Des problèmes liés à la consommation
L’alcool selon les médecins : « Augmente le temps de réaction. Il diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe la vision, l’estimation des distances et la coordination des mouvements. De plus, son effet désinhibant amène à sous-évaluer le danger et à prendre des risques -oubli de boucler sa ceinture ou de porter un casque- vitesse excessive, etc. C’est pourquoi il est dangereux de conduire un véhicule lorsqu’on a consommé de l’alcool. Le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 8 en cas de consommation d’alcool ». De plus, suivant les mêmes spécialistes de la santé : « consommé régulièrement sans modération, l’alcool peut entrainer une dépendance chez le sujet et affecter l’organisme et ce risque est plus important quant il s’agit d’un sujet plus jeune ».
Quand le code de la publicité ignore les risques
Alors, question : pourquoi le Conseil Supérieur de la Publicité ne tient-il pas compte de cette dangerosité dans son code de la publicité ? Pourquoi autorise t-il la publicité d’un produit qui peut nuire gravement sur la santé. Pourquoi les brasseries bénéficient-elles d’une grande liberté en matière de publicité. Est-ce que les mentions « abus dangereux pour la santé » ou « à consommer avec modération » inscrites dans des angles cachés et parfois dans un petit caractère, suffise t-il pour faire pendre conscience efficacement aux Consommateurs ?
Que dit alors la loi sur la publicité des boissons alcoolisées ? En la matière il faut dire que le texte lui-même ne fait pas obligation aux publicitaires d’attirer l’attention du Consommateur sur les dangers que pourrait entrainer ce produit sur la santé au cas où il serait consommé d’une manière excessive.
Pourquoi donc contrairement au tabac qui fait l’objet de cette restriction publicitaire, la bière (alcool) échappe à ce principe de la part du CSP ? Le premier serait-il plus dangereux pour la santé et le second non ? La question mérite bien une explication de la part du Conseil Supérieur de le Publicité. Mais en attendant ce grand éclairage, certains Consommateurs s’insurgent et posent des griefs. Pour eux, l’alcool tout comme le tabac, n’a pas besoin de publicité.
« Cela n’est certes pas la solution contre tous les problèmes liés à la boisson mais ceci peut aider les jeunes qui à partir de là, comprendront qu’il y a un danger. » affirme M. Alphonse K. fonctionnaire à la retraite résidant à Yopougon. L’alcool consommé en quantité importante et de façon régulière, comporte des effets néfastes. Il est donc impérieux pour la protection du Consommateur, que l’organe sensé réguler la publicité puisse demander aux brasseries de mettre davantage en relief les dangers dus à la consommation abusifs de l’alcool dans leur publicité.
Julien Djédjé (Stg)
Pourtant on connaît tous les effets négatifs de la consommation d’alcool sur la santé et le discernement des individus. Des conséquences énormes qui conduisent à des campagnes de sensibilisation chaque jour pour prévenir les risques liés à l’alcool. L’Office de la Sécurité Routière (OSER) sur ce plan multiplie les actions sur le terrain. Lui qui s’évertue à sensibiliser les automobilistes sur les risques de l’alcool.
Des problèmes liés à la consommation
L’alcool selon les médecins : « Augmente le temps de réaction. Il diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe la vision, l’estimation des distances et la coordination des mouvements. De plus, son effet désinhibant amène à sous-évaluer le danger et à prendre des risques -oubli de boucler sa ceinture ou de porter un casque- vitesse excessive, etc. C’est pourquoi il est dangereux de conduire un véhicule lorsqu’on a consommé de l’alcool. Le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 8 en cas de consommation d’alcool ». De plus, suivant les mêmes spécialistes de la santé : « consommé régulièrement sans modération, l’alcool peut entrainer une dépendance chez le sujet et affecter l’organisme et ce risque est plus important quant il s’agit d’un sujet plus jeune ».
Quand le code de la publicité ignore les risques
Alors, question : pourquoi le Conseil Supérieur de la Publicité ne tient-il pas compte de cette dangerosité dans son code de la publicité ? Pourquoi autorise t-il la publicité d’un produit qui peut nuire gravement sur la santé. Pourquoi les brasseries bénéficient-elles d’une grande liberté en matière de publicité. Est-ce que les mentions « abus dangereux pour la santé » ou « à consommer avec modération » inscrites dans des angles cachés et parfois dans un petit caractère, suffise t-il pour faire pendre conscience efficacement aux Consommateurs ?
Que dit alors la loi sur la publicité des boissons alcoolisées ? En la matière il faut dire que le texte lui-même ne fait pas obligation aux publicitaires d’attirer l’attention du Consommateur sur les dangers que pourrait entrainer ce produit sur la santé au cas où il serait consommé d’une manière excessive.
Pourquoi donc contrairement au tabac qui fait l’objet de cette restriction publicitaire, la bière (alcool) échappe à ce principe de la part du CSP ? Le premier serait-il plus dangereux pour la santé et le second non ? La question mérite bien une explication de la part du Conseil Supérieur de le Publicité. Mais en attendant ce grand éclairage, certains Consommateurs s’insurgent et posent des griefs. Pour eux, l’alcool tout comme le tabac, n’a pas besoin de publicité.
« Cela n’est certes pas la solution contre tous les problèmes liés à la boisson mais ceci peut aider les jeunes qui à partir de là, comprendront qu’il y a un danger. » affirme M. Alphonse K. fonctionnaire à la retraite résidant à Yopougon. L’alcool consommé en quantité importante et de façon régulière, comporte des effets néfastes. Il est donc impérieux pour la protection du Consommateur, que l’organe sensé réguler la publicité puisse demander aux brasseries de mettre davantage en relief les dangers dus à la consommation abusifs de l’alcool dans leur publicité.
Julien Djédjé (Stg)