Au plan local, comme pour ne rien arranger dans la maison verte, la fronde anti-Bédié menée par le camp KKB prend une autre tournure. Le quotidien Le nouveau Réveil, dans sa livraison du mardi 9 juillet 2013 alertait sur des sms anti-Niamien N’Goran. Ils sont ainsi libellés : ‘’Militants du Pdci, le Pdci a besoin de toi pour sa survie et son rayonnement. Depuis le bureau politique du Pdci, une confusion règne entre le comité ad’hoc et le secrétariat général. Pour une organisation sereine du congrès, demandons à Niamien N’goran de remettre à la disposition du secrétariat général, le comité ad’hoc’’. Dans les milieux du Pdci, on les qualifie de sms toxiques. Et la rumeur indique déjà que le mysticisme s’est invité dans l’affaire. Selon certaines personnes approchées, des numéros de téléphone porteraient une charge mystique fatale à toute personne qui décrocherait son téléphone sur lequel apparaissent des numéros inhabituels de 11 chiffres. Info ou intox ? les pro-Bédié invitent à la prudence. A côté de cette stratégie, il y a les actions d’un groupe informel qui refait surface à la faveur de cette ambiance de pré-congrès : les bédiéistes de 2000. Ils ont pour chefs de file KKB et l’ambassadeur Gnamien Yao. Avec eux, des députés à l’Assemblée nationale et des personnes encore dans l’ombre qui attendent leur heure pour sortir. Pour le moment, les bédiéistes de 2000 multiplient les déclarations dans la presse. Du côté des défenseurs de Bédié, on considère tout cela comme ‘’une agitation puérile’’ ou encore ‘’une tempête dans un verre d’eau’’, l’expression est de Laurent Dona-Fologo, alors ancien secrétaire général du Pdci.
SD
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