Abidjan - La chambre d'accusation de la Cour d'appel d'Abidjan a confirmé les charges retenues contre 84 cadres de l'ancien pouvoir, accusés de "crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l'ordre public, atteinte à la sûreté de l'Etat et entretien de bandes armées", pendant la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.
Il s'agit, entre autres, de l'ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, Michel Gbagbo, Pascal Affi N'guessan (président du FPI), Aké N'gbo (dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, en liberté provisoire), Philippe Dacoury-Tabley (ex-Gouverneur de la BCEAO).
Ils ont tous été renvoyés, mercredi, devant la cour d'assises pour être jugés. Mais, la date du procès n'est pas encore fixée.
Le Front populaire ivoirien (FPI), invité par le gouvernement pour la reprise du dialogue républicain, fin juin, a une fois de plus, exigé la libération de ses cadres pour faciliter le processus de réconciliation nationale engagé par le président de la République, Alassane Ouattara, dès sa prise de pouvoir.
D'ailleurs, depuis Korhogo, dimanche, à la fin de sa visite d'Etat dans le district des Savanes, le chef de l'Etat a réitéré son appel à l'opposition, notamment le FPI, à prendre le train de la réconciliation qui, a-t-il ajouté, a amorcé une grande vitesse.
(AIP)
Sn/kkp/kp
(AIP)
Il s'agit, entre autres, de l'ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, Michel Gbagbo, Pascal Affi N'guessan (président du FPI), Aké N'gbo (dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, en liberté provisoire), Philippe Dacoury-Tabley (ex-Gouverneur de la BCEAO).
Ils ont tous été renvoyés, mercredi, devant la cour d'assises pour être jugés. Mais, la date du procès n'est pas encore fixée.
Le Front populaire ivoirien (FPI), invité par le gouvernement pour la reprise du dialogue républicain, fin juin, a une fois de plus, exigé la libération de ses cadres pour faciliter le processus de réconciliation nationale engagé par le président de la République, Alassane Ouattara, dès sa prise de pouvoir.
D'ailleurs, depuis Korhogo, dimanche, à la fin de sa visite d'Etat dans le district des Savanes, le chef de l'Etat a réitéré son appel à l'opposition, notamment le FPI, à prendre le train de la réconciliation qui, a-t-il ajouté, a amorcé une grande vitesse.
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