Le bilan des dégâts enregistrés après l’incendie qui a ravagé, dans la nuit du samedi dernier, la casse de Marcory Anoumabo, est lourd. Selon les responsables de la section communale de l’Association des ferrailleurs des casses modernes de Côte d’Ivoire (Afecam-Ci), ce sont 104 magasins et leur contenu, et 80% du site occupé qui ont été détruits par le feu. Estimant les pertes à plus de 500 millions F Cfa. L’incendie, selon eux, aurait éclaté dans des circonstances non encore élucidées. «Cela fait le 4ème incendie qui s’est produit, à ce jour, sur notre site, mais celui-ci est le plus important. Nous lançons un cri du cœur aux autorités pour qu’elles nous assistent et pour qu’elles nous aident à avoir un site à nous», a fait savoir, à la presse, le président national de l’Afecam-Ci, Soro Mamadou. Qui recevait, le mardi dernier, avec les responsables de la casse sinistrée de Marcory Anoumabo, une délégation de leur tutelle, conduite par la directrice générale de l’Artisanat, de la compétitivité et du développement des Pme, Mme Doukouré Aïssata, venue apporter soutien et réconfort aux victimes.
A qui elle a fait savoir que «Le ministre Jean Louis Billon estime que l’Artisanat est la base du développement de la Côte d’Ivoire, mais que ce n’est pas dans la précarité que l’Artisanat se développera». Invitant, de ce fait, les responsables et ferrailleurs des casses à s’organiser en épargnant de l’argent pour acquérir un site de travail. «Si vous êtes organisés, l’Etat peut intervenir pour vous aider avec les partenaires privés que vous aurez vous-mêmes trouvés car, l’Etat ne peut pas tout construire pour vous et n’a pas d’argent à vous donner. L’Etat ne peut que vous accompagner sur la base d’un capital confiance que vous lui donnerez», a indiqué la directrice générale de l’Artisanat.
S.T.
A qui elle a fait savoir que «Le ministre Jean Louis Billon estime que l’Artisanat est la base du développement de la Côte d’Ivoire, mais que ce n’est pas dans la précarité que l’Artisanat se développera». Invitant, de ce fait, les responsables et ferrailleurs des casses à s’organiser en épargnant de l’argent pour acquérir un site de travail. «Si vous êtes organisés, l’Etat peut intervenir pour vous aider avec les partenaires privés que vous aurez vous-mêmes trouvés car, l’Etat ne peut pas tout construire pour vous et n’a pas d’argent à vous donner. L’Etat ne peut que vous accompagner sur la base d’un capital confiance que vous lui donnerez», a indiqué la directrice générale de l’Artisanat.
S.T.