L’Onuci recevait le lundi 08 juillet dernier dans le cadre de « l’invité de la rédaction » le commandant du Centre de coordination et des décisions opérationnelles (Ccdo). Dans cet entretien, le Commissaire Youssouf Kouyaté dresse le bilan des activités et présente les perspectives.Interview.
Commissaire Youssouf Kouyaté, le Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles(CCDO) a fait son bilan. Un bilan de trois mois. Qu’est-ce qu’on peut en tirer ?
Un bilan de satisfaction. La première satisfaction, c’est la levée systématique de tous les barrages qui étaient erigés dans la ville d’Abidjan.
Donc, un sentiment de satisfaction pour ce qui a été fait. Mais il se trouve que le banditisme et la criminalité ont la peau dure.
Oui, mais le banditisme a reculé aujourd’hui. Le ministre de la sécurité a dit sur le plateau de la RTI que nous sommes à deux braquages par jour, contrairement à ce qui se passait auparavant.
Comment vous avez procédé pour réaaliser ce résultat ?
Nous sommes organisés. Nous avons des équipes dans les quartiers d’Abidjan et les différentes zones avec des casernes. Nous les équipons de moyens de mobilité et de moyens de communication.
Mais, on sait que la cohabitation des forces de l’ordre avec la population n’a pas souvent été facile. Est-ce qu’aujourd’hui le Ccdo est une unité qui rassure ?
Oui, nous rassurons. Nous avons positionné des véhicules aux carrefours importants et aux entrées importantes. A côté de cela, nous avons des véhicules de patrouille en vue de rassurer la population. Nous respectons les feux. Nous respectons la population à travers notre posture et à travers tout ce que nous faisons comme mission quotidienne.
Mais, si quelqu’un a un problème, comment peut -t-il entrer en contact avec le Ccdo ?
Nous avons deux numéros verts : le 100 et 110. Mais, à côté de cela, celui qui est victime dans un quartier donné, peut se rapprocher d’une équipe Ccdo pour expliquer son problème.
Aujourd’hui, un bilan satisfaisant. Mais, un bilan qui s’accompagne de perspectives immédiates. Quelles sont les perspectives immédiates pour le Ccdo ?
Les perspectives immédiates, c’est d’augmenter l’effectif. Nous sommes à un certain nombre d’effectif peu élevé. Et, à côté de cela, nous voulons augmenter le matériel de mobilité, d’intervention, et de communication également. Et, bien sûr nous voulons étendre nos missions à l’intérieur du pays.
Mais effectivement, votre déploiement à l’intérieur du pays est un vœu caressé par les populations parce que certains se sentent un peu à l’abandon.
Cela dépendra du conseil national de sécurité dirigé par le Chef de l’Etat, appuyé par les ministres de la sécurité et de la défense ; et de nos différents chefs c’est-à-dire le chef d’Etat major, le commandant supérieur de la gendarmerie et leDirecteur général de la police.
Dans un contexte où des éléments des forces de l’ordre sont un peu indexés à tort pour certains, mais pour d’autres sur les questions de racket, qu’est-ce que vous avez mis en place comme stratégie, comme politique au sein du Ccdo pour que cette unité ne tombe pas dans ces travers ?
Nous avons des unités spéciales où il ya beaucoup de formations. Et parmi eux, il ya la gendarmerie, la police, appuyée par les unités de formation de l’Onuci. C’est un travail de longue durée. Mais, nous ferons tout pour que ceux qui ne méritent pas d’être au Ccdo ne fassent pas partie des forces spéciales de notre pays auxquelles nous avons beaucoup d’espoir.
Quel est votre message pour terminer ?
Nous demandons aux populations de nous faire confiance.
Interview rétranscrite sur Onuci par Evidal Koffi
Commissaire Youssouf Kouyaté, le Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles(CCDO) a fait son bilan. Un bilan de trois mois. Qu’est-ce qu’on peut en tirer ?
Un bilan de satisfaction. La première satisfaction, c’est la levée systématique de tous les barrages qui étaient erigés dans la ville d’Abidjan.
Donc, un sentiment de satisfaction pour ce qui a été fait. Mais il se trouve que le banditisme et la criminalité ont la peau dure.
Oui, mais le banditisme a reculé aujourd’hui. Le ministre de la sécurité a dit sur le plateau de la RTI que nous sommes à deux braquages par jour, contrairement à ce qui se passait auparavant.
Comment vous avez procédé pour réaaliser ce résultat ?
Nous sommes organisés. Nous avons des équipes dans les quartiers d’Abidjan et les différentes zones avec des casernes. Nous les équipons de moyens de mobilité et de moyens de communication.
Mais, on sait que la cohabitation des forces de l’ordre avec la population n’a pas souvent été facile. Est-ce qu’aujourd’hui le Ccdo est une unité qui rassure ?
Oui, nous rassurons. Nous avons positionné des véhicules aux carrefours importants et aux entrées importantes. A côté de cela, nous avons des véhicules de patrouille en vue de rassurer la population. Nous respectons les feux. Nous respectons la population à travers notre posture et à travers tout ce que nous faisons comme mission quotidienne.
Mais, si quelqu’un a un problème, comment peut -t-il entrer en contact avec le Ccdo ?
Nous avons deux numéros verts : le 100 et 110. Mais, à côté de cela, celui qui est victime dans un quartier donné, peut se rapprocher d’une équipe Ccdo pour expliquer son problème.
Aujourd’hui, un bilan satisfaisant. Mais, un bilan qui s’accompagne de perspectives immédiates. Quelles sont les perspectives immédiates pour le Ccdo ?
Les perspectives immédiates, c’est d’augmenter l’effectif. Nous sommes à un certain nombre d’effectif peu élevé. Et, à côté de cela, nous voulons augmenter le matériel de mobilité, d’intervention, et de communication également. Et, bien sûr nous voulons étendre nos missions à l’intérieur du pays.
Mais effectivement, votre déploiement à l’intérieur du pays est un vœu caressé par les populations parce que certains se sentent un peu à l’abandon.
Cela dépendra du conseil national de sécurité dirigé par le Chef de l’Etat, appuyé par les ministres de la sécurité et de la défense ; et de nos différents chefs c’est-à-dire le chef d’Etat major, le commandant supérieur de la gendarmerie et leDirecteur général de la police.
Dans un contexte où des éléments des forces de l’ordre sont un peu indexés à tort pour certains, mais pour d’autres sur les questions de racket, qu’est-ce que vous avez mis en place comme stratégie, comme politique au sein du Ccdo pour que cette unité ne tombe pas dans ces travers ?
Nous avons des unités spéciales où il ya beaucoup de formations. Et parmi eux, il ya la gendarmerie, la police, appuyée par les unités de formation de l’Onuci. C’est un travail de longue durée. Mais, nous ferons tout pour que ceux qui ne méritent pas d’être au Ccdo ne fassent pas partie des forces spéciales de notre pays auxquelles nous avons beaucoup d’espoir.
Quel est votre message pour terminer ?
Nous demandons aux populations de nous faire confiance.
Interview rétranscrite sur Onuci par Evidal Koffi