Comment lutter radicalement contre la corruption en Côte d’Ivoire en donnant des signaux forts aux Ivoiriens? Le petit déjeuner de presse organisé, le 8 juillet dernier, dans un complexe hôtelier du Plateau, par le Secrétariat national à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc), a été le prétexte trouvé par cette structure pour apporter ses solutions à ce problème.
Attributaire du marché de la campagne de communication portée sur la question, l’agence Vodoo a présenté, à cette occasion, la stratégie de communication qui pourrait permettre au Secrétariat national à la bonne gouvernance de mieux lutter contre le fléau. Selon l’agence, en effet, 8 personnes sur 10 sont, chaque jour, confrontées aux actes de corruption, qui reste un phénomène impuni et que plus de 50% de la population ivoirienne en ont été témoins.
Indiquant que c’est le secteur public qui est le plus corrompu, au niveau, surtout, des services du ministère de l’Intérieur (police nationale), de l’Eduction, de la Santé, des mairies, du groupe Cie-Sodeci, des concours publics, de la Justice. La stratégie toute trouvée, à cet égard, par le Sngrc et son partenaire de l’agence Vodoo, pour prendre le taureau par les cornes, est de «Déranger en attaquant le mal à la racine et en allant au-delà des méthodes classiques trop généralistes de lutte contre le fléau». Ainsi, il s’agit, pour les deux partenaires, de procéder à trois phases de communication, à savoir, l’électrochoc (choquer les Ivoiriens pour les réveiller de leur léthargie), la rééducation et la sanction. Le tout, pour, indiquent-ils, «Combattre le déni de responsabilité».
Une ligne téléphonique verte (le 102) a été ouverte, à l’ensemble des Ivoiriens, pour aider à dénoncer les actes de corruption. La campagne de lutte contre la corruption durera deux mois, après les teasers largement diffusés sur les panneaux publicitaires par l’agence Vodoo communication, indiquant les méfaits de la corruption. Notons qu’un séminaire de dissémination des travaux sur la corruption s’est tenu, mardi, dans le même hôtel. Et que trois communications ont été faites, à ce sujet, sur différents thèmes, à savoir, «Un exemple de criminalité économique : le racket sur les routes», «Corruption publique et évolution du Vih-Sida en Afrique de l’Ouest», et «Analyse des pratiques de corruption et de fraude dans l’agro-industrie en Côte d’Ivoire : une approche psycho-sociologique».
S.T.
Attributaire du marché de la campagne de communication portée sur la question, l’agence Vodoo a présenté, à cette occasion, la stratégie de communication qui pourrait permettre au Secrétariat national à la bonne gouvernance de mieux lutter contre le fléau. Selon l’agence, en effet, 8 personnes sur 10 sont, chaque jour, confrontées aux actes de corruption, qui reste un phénomène impuni et que plus de 50% de la population ivoirienne en ont été témoins.
Indiquant que c’est le secteur public qui est le plus corrompu, au niveau, surtout, des services du ministère de l’Intérieur (police nationale), de l’Eduction, de la Santé, des mairies, du groupe Cie-Sodeci, des concours publics, de la Justice. La stratégie toute trouvée, à cet égard, par le Sngrc et son partenaire de l’agence Vodoo, pour prendre le taureau par les cornes, est de «Déranger en attaquant le mal à la racine et en allant au-delà des méthodes classiques trop généralistes de lutte contre le fléau». Ainsi, il s’agit, pour les deux partenaires, de procéder à trois phases de communication, à savoir, l’électrochoc (choquer les Ivoiriens pour les réveiller de leur léthargie), la rééducation et la sanction. Le tout, pour, indiquent-ils, «Combattre le déni de responsabilité».
Une ligne téléphonique verte (le 102) a été ouverte, à l’ensemble des Ivoiriens, pour aider à dénoncer les actes de corruption. La campagne de lutte contre la corruption durera deux mois, après les teasers largement diffusés sur les panneaux publicitaires par l’agence Vodoo communication, indiquant les méfaits de la corruption. Notons qu’un séminaire de dissémination des travaux sur la corruption s’est tenu, mardi, dans le même hôtel. Et que trois communications ont été faites, à ce sujet, sur différents thèmes, à savoir, «Un exemple de criminalité économique : le racket sur les routes», «Corruption publique et évolution du Vih-Sida en Afrique de l’Ouest», et «Analyse des pratiques de corruption et de fraude dans l’agro-industrie en Côte d’Ivoire : une approche psycho-sociologique».
S.T.