Le monde entier célèbre, ce jeudi 11 juillet, la journée mondiale de la population. Pour la petite histoire, c’est en 1989, que le conseil d’administration du programme des nations unies pour le développement (Pnud) a recommandé de faire du 11 juillet de chaque année, la journée de la population.
Cette journée a pour but de tirer la sonnette d’alarme sur l’urgence et l’importance des questions de population et ce, dans le cadre des plans et programmes généraux de développement et sur la nécessité de trouver des solutions.
L’an dernier, le thème mondial était «un accès universel aux services de santé procréative». Cette année, le thème est plus que révélateur «Grossesses des adolescentes». Ce thème se justifie par les chiffres récents sur les grossesses au niveau de cette classe d’âge. En Côte d’Ivoire, c’est la ville de Soubré qui a été choisie pour les festivités marquant la journée à l’honneur de la population, le 18 juillet prochain.
Ce choix n’est pas fortuit, le phénomène est récurrent dans cette zone du pays. Dans la déclaration du directeur exécutif du Pnud dont copie nous est parvenue, à l’occasion de ce 11 juillet, Dr. Babatunde Osotimehin indique qu’«Environ 16 millions de filles âgées de 15 à 19 ans donnent naissance chaque année, et les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès parmi les filles de ce groupe d’âge, surtout dans les pays en développement».
C’est pourquoi, il conseille ceci «Pour briser le cycle des grossesses d’adolescentes, il faut que les nations, les communautés et les individus s’engagent, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, à investir dans les adolescentes.
Les gouvernements doivent promulguer et faire respecter des lois nationales qui porteront l’âge minimal du mariage à 18 ans et doivent promouvoir des initiatives, au niveau des communautés, qui soutiendront les droits des filles et préviendront les mariages d’enfants et leurs conséquences». Parce que, selon Dr. Babatunde Osotimehin, «les grossesses d’adolescentes ne sont pas seulement une question de santé, elles sont aussi une question de développement».
Il souligne qu’elles puisent leur origine dans la pauvreté, l’inégalité entre les sexes, la violence, les mariages d’enfants et les mariages forcés, les déséquilibres entre les adolescentes et leurs partenaires masculins s’agissant d’imposer sa volonté, le manque d’éducation, et l’échec des systèmes et des institutions à protéger leurs droits.
Jean Prisca
Cette journée a pour but de tirer la sonnette d’alarme sur l’urgence et l’importance des questions de population et ce, dans le cadre des plans et programmes généraux de développement et sur la nécessité de trouver des solutions.
L’an dernier, le thème mondial était «un accès universel aux services de santé procréative». Cette année, le thème est plus que révélateur «Grossesses des adolescentes». Ce thème se justifie par les chiffres récents sur les grossesses au niveau de cette classe d’âge. En Côte d’Ivoire, c’est la ville de Soubré qui a été choisie pour les festivités marquant la journée à l’honneur de la population, le 18 juillet prochain.
Ce choix n’est pas fortuit, le phénomène est récurrent dans cette zone du pays. Dans la déclaration du directeur exécutif du Pnud dont copie nous est parvenue, à l’occasion de ce 11 juillet, Dr. Babatunde Osotimehin indique qu’«Environ 16 millions de filles âgées de 15 à 19 ans donnent naissance chaque année, et les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès parmi les filles de ce groupe d’âge, surtout dans les pays en développement».
C’est pourquoi, il conseille ceci «Pour briser le cycle des grossesses d’adolescentes, il faut que les nations, les communautés et les individus s’engagent, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, à investir dans les adolescentes.
Les gouvernements doivent promulguer et faire respecter des lois nationales qui porteront l’âge minimal du mariage à 18 ans et doivent promouvoir des initiatives, au niveau des communautés, qui soutiendront les droits des filles et préviendront les mariages d’enfants et leurs conséquences». Parce que, selon Dr. Babatunde Osotimehin, «les grossesses d’adolescentes ne sont pas seulement une question de santé, elles sont aussi une question de développement».
Il souligne qu’elles puisent leur origine dans la pauvreté, l’inégalité entre les sexes, la violence, les mariages d’enfants et les mariages forcés, les déséquilibres entre les adolescentes et leurs partenaires masculins s’agissant d’imposer sa volonté, le manque d’éducation, et l’échec des systèmes et des institutions à protéger leurs droits.
Jean Prisca
