Le jeudi dernier, les étudiants de l’Institut national de la formation sociale (Infs) ont entamé une grève de la faim. A l’origine de cette grève, le non-paiement de leurs bourses, depuis le mois de décembre 2012. Cette situation touche l’ensemble des étudiants de cette école composée de 3 cycles : L’école des éducateurs préscolaires, l’école des assistants sociaux et l’école des éducateurs spécialisés. Koné Issouf, le président de l’Association des étudiants de l’Infs (Ase-Infs) a fourni quelques détails sur cette grève de la faim. «Les bourses sont généralement payées, tous les 3 mois. Le montant varie en fonction des cycles. Depuis le mois de février 2013, nous sommes en négociation, avec notre administration. Mais on nous a toujours caché les vraies raisons. C’est seulement le lundi dernier que l’agent comptable a révélé que le Trésor public n’a pas ravitaillé la caisse de l’école. Il nous a même montré les papiers qui l’attestent. 2ème chose, le seul restaurant de l’école a été fermé, depuis 2 semaines, pour des problèmes de fonctionnement», a-t-il fait savoir, sous le contrôle de ses camarades.
Loin d’inciter ses camarades à recourir à la voie de la violence, Koné Issouf a plaidoyé, à l’endroit de l’école et du Trésor public. «Nous demandons à notre administration de se pencher sur notre situation, pour que nous arrivions à rendre correctement ce qu’on nous demande. Nous demandons aussi au Trésor public d’accélérer le processus de paiement de nos bourses. En tout cas, c’est dur pour nous. Nous n’arrivions plus à nous déplacer or nous avons nos mémoires à produire», tel est son cri du cœur. Pour équilibrer les informations, nous avons approché l’administration. Mais le secrétaire principal, numéro 2 de l’école, s’est gardé de nous livrer son avis, sur la situation, en l’absence du Dg, Ebenezer Aké parti en négociation au Trésor.
JB KOUADIO
Loin d’inciter ses camarades à recourir à la voie de la violence, Koné Issouf a plaidoyé, à l’endroit de l’école et du Trésor public. «Nous demandons à notre administration de se pencher sur notre situation, pour que nous arrivions à rendre correctement ce qu’on nous demande. Nous demandons aussi au Trésor public d’accélérer le processus de paiement de nos bourses. En tout cas, c’est dur pour nous. Nous n’arrivions plus à nous déplacer or nous avons nos mémoires à produire», tel est son cri du cœur. Pour équilibrer les informations, nous avons approché l’administration. Mais le secrétaire principal, numéro 2 de l’école, s’est gardé de nous livrer son avis, sur la situation, en l’absence du Dg, Ebenezer Aké parti en négociation au Trésor.
JB KOUADIO