La chefferie traditionnelle d’Abia Koumassi, souhaite un règlement à l’amiable. C’est le chef du village en personne, Jean Baptiste Aké Nimba, qui a fait cette adresse à la presse à son domicile sis dans ledit village, jeudi dernier. Cette annonce d’apaisement vient pour dissiper toutes les velléités d’affrontement, qui se préparaient lentement dans l’ombre, après la décision de la cour suprême au profit de Fadiga Malick. Et qui ordonne la destruction des habitats implantés sur le site litigieux HL 50 et l’expulsion de facto de plusieurs familles. En plus du paiement d’une amende d’un million de francs CFA chacune à l’ayant droit pour dommages et intérêt. Le règlement à l’amiable voulu par le camp Malick par l’entremise de son avocat, Me Abel Kassi n’est donc pas tombé dans les oreilles de sourds. Avec ce rebondissement dans l’affaire Fadiga Malick, ayant droit de feu Lamine Fadiga dans le conflit l’opposant sur le lot HL50 à la chefferie d’Abia-Koumassi. les deux parties se retrouveront bientôt autour d’une même table pour laver le linge sale en famille. Le Chef Aké, a également lancé un appel aux autorités au plus haut niveau de s’impliquer dans l’affaire afin que la justice soit rétablie pour que la paix et la quiétude reviennent dans le village d’ancien Koumassi. Entouré de tous ses notables, le premier garant du village, a demandé à tous, de mettre balle à terre et de privilégier le dialogue pour régler ce conflit. Pour rappel, l’arrêt N° 324 / 13 en cassation a donné raison à M.Fadiga Malick. Déboutant ainsi la chefferie villageoise, qui avait remporté par deux fois le procès (en première instance et en appel) dans le conflit sur le lot HL 50. Le lot HL 50, qui fait l’objet du litige, l’une des propriétés du village s’étend sur une superficie de 8077 m2 et est situé dans la commune de Marcory, sur les terres du village d’Abia-Koumassi connu plus sous le nom d’ancien Koumassi. Un site morcelé et revendu à des personnes bien connues qui y habitent déjà depuis une dizaine d’années. Ce même site est réclamé par M. Fadiga Malick, qui si l’on s’en tient à la décision de la cour suprême en est le propriétaire. Ce que le village refuse d’accepter. Il réclame à l’ayant droit des droits coutumiers, la première pièce authentique dans l’acquisition d’un titre foncier.
Aimé Aka
Aimé Aka