ABIDJAN - Les récents affrontements communautaires qui ont éclaté dans la localité d'Angovia (centre, département de Bouaflé) ont entraîné un déplacement massif des populations de cette zone, ont confié dimanche des témoins à Xinhua, faisant état d'une situation humanitaire "préoccupante".
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles échauffourées, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans les localités de Kossou et Toumbokro.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une extension du conflit ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Celles-ci sont visibles sur les routes, baluchons sur la tête pour certaines et bébés au dos pour d'autres.
De manière quotidienne, le nombre de déplacés grossit, donnant du fil à retordre aux autorités locales chargées de leur prise en charge.
Selon le constat d'un responsable d'ONG, des sites d'accueil de fortune sont bondés de monde, et des besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation sont de plus en plus accrus.
"Les villageois font ce qu'ils peuvent pour accueillir leurs frères et sœurs déplacés en attendant l'arrivée des organisations humanitaires qui sont plus outillés", a indiqué à Xinhua Jean Claude Nguessan, un responsable local des jeunes.
Un affrontement communautaire entre autochtones "Baoulé" et allogènes "Burkinabé" avait fait au moins trois morts et plusieurs blessés vendredi à Angovia.
De nombreuses maisons avaient été également détruites ou incendiées durant les hostilités, occasionnant des familles sans abri.
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a déploré les violences, et a dépêché des casques bleus sur le terrain pour venir en appui aux militaires ivoiriens afin de protéger la population civile.
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles échauffourées, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans les localités de Kossou et Toumbokro.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une extension du conflit ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Celles-ci sont visibles sur les routes, baluchons sur la tête pour certaines et bébés au dos pour d'autres.
De manière quotidienne, le nombre de déplacés grossit, donnant du fil à retordre aux autorités locales chargées de leur prise en charge.
Selon le constat d'un responsable d'ONG, des sites d'accueil de fortune sont bondés de monde, et des besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation sont de plus en plus accrus.
"Les villageois font ce qu'ils peuvent pour accueillir leurs frères et sœurs déplacés en attendant l'arrivée des organisations humanitaires qui sont plus outillés", a indiqué à Xinhua Jean Claude Nguessan, un responsable local des jeunes.
Un affrontement communautaire entre autochtones "Baoulé" et allogènes "Burkinabé" avait fait au moins trois morts et plusieurs blessés vendredi à Angovia.
De nombreuses maisons avaient été également détruites ou incendiées durant les hostilités, occasionnant des familles sans abri.
L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a déploré les violences, et a dépêché des casques bleus sur le terrain pour venir en appui aux militaires ivoiriens afin de protéger la population civile.