Olympisme : réélu à la tête de l’ACNOA Voici les grands chantiers de Palenfo

Le rideau est tombé sur les travaux de la 15ième assemblée générale de l'association des comités nationaux olympique d'Afrique. Le président sortant, unique candidat à sa propre succession a été plébiscité. Lassana Palenfo rempile donc pour un troisième mandat de quatre ans. Face à la presse, l'ivoirien s'est dit heureux et conscient de la difficulté de la tache. Mais déterminé à relever le défi et à mériter de la confiance de ses pairs, le premier responsable du CNO Côte d'Ivoire a tout de suite situer les enjeux de ce nouveau mandat. Selon lui, les grands chantiers vont concerner la réorganisation de l'administration de l'ACNOA pour la rendre plus performante. « Nous allons recruter des cadres compétents pour atteindre nos objectifs », a-t-il affirmé. Il a également fait savoir qu'un accent particulier sur mis sur le recrutement de jeunes talents naissant qui seront formés par des encadreurs compétents pour que l'Afrique présente dans les futures compétitions des athlètes de haut niveau. Le patron de l'olympisme africain a ensuite annoncé la détermination de l'ACNOA à œuvrer pour la paix sur le continent. « Sans paix il n'y pas de développement et sans développement il n'ya pas de sport », a-t-il démontré. Avant d'expliquer que l'accent sera aussi mis sur les missions tells que le sport et la femme, la santé, l'environnement…
Au cours de son échange avec la presse, le président Palenfo est revenu sur le village africain organisé en marge des jeux de Londres en 2012. « Nous avons tiré les leçon de ce qui s'est passé et nous avons déjà pris les dispositions pour une meilleure organisation à Rio. Nous veillerons à ce qu'une organisation plus importante puisse prendre cela en charge », promet-il, convaincu qu'il est, de l'importance de ce village africain. Répondant au souhait du premier ministre ivoirien, Daniel Kabblan Duncan, qui à l'ouverture avait soulevé le problème de la fuite des talents, les responsables de l'olympisme mondial ont rappelé les dispositions réglementaires pour changer de nationalité. Mais, ils reconnaissent la complexité de ce problème qui, soutiennent-ils, est d'ordre économique.

Koné Lassiné