Elu pour un 3e mandat à la tête de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) lors de la 15e assemblée générale élective du ‘’ gouvernement olympique d’Afrique’’, le général Lassana Palenfo s’est prononcé lors d’une conférence de presse le samedi 13 juillet 2013 à Sofitel hôtel Ivoire sur les maux qui minent le développement du sport en Afrique.
Pour son 3e mandat, le président de l’ACNOA, Lassana Palenfo dit avoir des projets bien élaborés pour éviter que le sport africain soit à la traîne. «Nous avons des projets pour les quatre ans à venir», a précisé le président réélu de l’ACNOA. Et l’un des projets forts de sa gouvernance est de freiner la fuite des athlètes. Selon le général, la fuite des athlètes africains se situe à deux niveaux. A savoir le manque de rigueur dans l’application de la réglementation pour le changement de nationalité et l’absence d’intéressement financier et de profil de carrière des athlètes. S’agissant de la réglementation pour le changement de nationalité, le patron du mouvement olympique africain a indiqué que l’ACNOA sera très vigilante sur cette question. « Pour changer de nationalité, les textes veulent que le sportif ait trois ans d’existence dans un pays. Nous allons veiller à l’application pour décourager ceux qui veulent compétir sous d’autres drapeaux autres que celui de leur pays », a-t-il menacé. Parlant de l’intéressement financier et du profil de carrière, le général notera que les athlètes partent parce qu’on leur propose mieux ailleurs. Pour ce faire, l’ACNOA entend prendre en charge les sportifs depuis la préparation, jusqu’aux compétitions en passant par la fin de carrière. Un programme qui devra permettre à l’Afrique d’avoir une participation honorable aux JO de Rio. «Nous allons recruter de jeunes talents, les regrouper, les former et faire beaucoup de compétitions pour les aguerrir. Ceci pour permettre à l’Afrique d’avoir plus de médailles à Rio», a soutenu le président de l’ACNOA. Abordant la question de l’ingérence des pouvoirs publics dans la gestion des fédérations, le général Palenfo a fustigé le comportement de certains ministères des Sports en Afrique. « 90% des conflits viennent du fait que le gouvernement veut désigner leurs membres au sein des fédérations. Là, il y a ingérence (…) lorsque le gouvernement veut faire les statuts des fédérations, designer ses membres, cela pose problème. Pour les compétitions indiquées comment les fédérations doivent se comporter? Les fédérations sportives et les CNO ne sont pas d’accords. Il y a des règles strictes pour chaque discipline. Si vous désignez un président de fédération sans appliquer les règles, nous disons non. Et c’est le cas au handball et de la boxe en Côte d’Ivoire, où les élections ont été organisées par le ministère alors que cela devrait se faire au sein de la fédération, selon les textes régissant la fédération », a déclaré le président de l’ACNOA.
K.Ange
Pour son 3e mandat, le président de l’ACNOA, Lassana Palenfo dit avoir des projets bien élaborés pour éviter que le sport africain soit à la traîne. «Nous avons des projets pour les quatre ans à venir», a précisé le président réélu de l’ACNOA. Et l’un des projets forts de sa gouvernance est de freiner la fuite des athlètes. Selon le général, la fuite des athlètes africains se situe à deux niveaux. A savoir le manque de rigueur dans l’application de la réglementation pour le changement de nationalité et l’absence d’intéressement financier et de profil de carrière des athlètes. S’agissant de la réglementation pour le changement de nationalité, le patron du mouvement olympique africain a indiqué que l’ACNOA sera très vigilante sur cette question. « Pour changer de nationalité, les textes veulent que le sportif ait trois ans d’existence dans un pays. Nous allons veiller à l’application pour décourager ceux qui veulent compétir sous d’autres drapeaux autres que celui de leur pays », a-t-il menacé. Parlant de l’intéressement financier et du profil de carrière, le général notera que les athlètes partent parce qu’on leur propose mieux ailleurs. Pour ce faire, l’ACNOA entend prendre en charge les sportifs depuis la préparation, jusqu’aux compétitions en passant par la fin de carrière. Un programme qui devra permettre à l’Afrique d’avoir une participation honorable aux JO de Rio. «Nous allons recruter de jeunes talents, les regrouper, les former et faire beaucoup de compétitions pour les aguerrir. Ceci pour permettre à l’Afrique d’avoir plus de médailles à Rio», a soutenu le président de l’ACNOA. Abordant la question de l’ingérence des pouvoirs publics dans la gestion des fédérations, le général Palenfo a fustigé le comportement de certains ministères des Sports en Afrique. « 90% des conflits viennent du fait que le gouvernement veut désigner leurs membres au sein des fédérations. Là, il y a ingérence (…) lorsque le gouvernement veut faire les statuts des fédérations, designer ses membres, cela pose problème. Pour les compétitions indiquées comment les fédérations doivent se comporter? Les fédérations sportives et les CNO ne sont pas d’accords. Il y a des règles strictes pour chaque discipline. Si vous désignez un président de fédération sans appliquer les règles, nous disons non. Et c’est le cas au handball et de la boxe en Côte d’Ivoire, où les élections ont été organisées par le ministère alors que cela devrait se faire au sein de la fédération, selon les textes régissant la fédération », a déclaré le président de l’ACNOA.
K.Ange
