Au Mali, un corps découvert dans le nord du pays, dans la zone de Tessalit, serait celui de Philippe Verdon. Ce Français, enlevé en novembre 2011 en compagnie de Serge Lazarevitch, était aux mains d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Hier 15 juillet, sans admettre formellement que le cadavre découvert était bien celui de Philippe Verdon, le président français, François Hollande a laissé entendre que des tests ADN prouveront probablement son identité.
Depuis l'annonce de cette découverte dimanche soir, les autorités françaises s'expriment du bout des lèvres et avec sobriété. Sans doute par respect pour la famille de Philippe Verdon, sans doute aussi dans l'attente d'une confirmation définitive. Et désormais, seuls des tests ADN, des analyses génétiques pointues, pourront indiquer s'il s'agit bien de l'otage français.
François Hollande n'a pas abordé cette information sensible lors de son entretien du 14-Juillet alors que le cadavre a été découvert il y a une dizaine de jours par les forces françaises. Hier matin, dans les locaux de l'ambassade du Mali à Paris où il recevait une distinction, les insignes de Grand Croix de l'Ordre national du Mali, le chef de l'Etat français s'est expliqué.
« Il y a encore aujourd’hui une probabilité très forte qu’un de ces otages soit mort. Nous avions retrouvé une dépouille il y a dix jours au nord du Mali. Nous faisons tout pour avoir la confirmation que ce pourrait être hélas le corps de Philippe Verdon », a déclaré François Hollande.
Depuis le début de l'opération Serval en janvier, les militaires français sont en possession des cartes ADN des otages français. Dès qu'un corps est découvert, un prélèvement génétique est automatiquement réalisé. Difficile de savoir où le corps supposé de Philippe Verdon a été découvert. Peut-être dans la zone d'Amettetaï, la vallée, le fief d'Aqmi. Le lieu où des combats ont été les plus intenses contre les jihadistes, lieu aussi où a été tué l'émir Abou Zeid.
Le corps découvert est désormais dans la morgue de la base militaire française à Gao. Il devrait être rapatrié rapidement en France. La famille aimerait connaître les causes du décès. Hier matin, François Hollande a également rappelé qu'il mettait tout en œuvre pour faire libérer les sept otages français toujours détenus au Sahel par Aqmi et par le Mujao.
Depuis l'annonce de cette découverte dimanche soir, les autorités françaises s'expriment du bout des lèvres et avec sobriété. Sans doute par respect pour la famille de Philippe Verdon, sans doute aussi dans l'attente d'une confirmation définitive. Et désormais, seuls des tests ADN, des analyses génétiques pointues, pourront indiquer s'il s'agit bien de l'otage français.
François Hollande n'a pas abordé cette information sensible lors de son entretien du 14-Juillet alors que le cadavre a été découvert il y a une dizaine de jours par les forces françaises. Hier matin, dans les locaux de l'ambassade du Mali à Paris où il recevait une distinction, les insignes de Grand Croix de l'Ordre national du Mali, le chef de l'Etat français s'est expliqué.
« Il y a encore aujourd’hui une probabilité très forte qu’un de ces otages soit mort. Nous avions retrouvé une dépouille il y a dix jours au nord du Mali. Nous faisons tout pour avoir la confirmation que ce pourrait être hélas le corps de Philippe Verdon », a déclaré François Hollande.
Depuis le début de l'opération Serval en janvier, les militaires français sont en possession des cartes ADN des otages français. Dès qu'un corps est découvert, un prélèvement génétique est automatiquement réalisé. Difficile de savoir où le corps supposé de Philippe Verdon a été découvert. Peut-être dans la zone d'Amettetaï, la vallée, le fief d'Aqmi. Le lieu où des combats ont été les plus intenses contre les jihadistes, lieu aussi où a été tué l'émir Abou Zeid.
Le corps découvert est désormais dans la morgue de la base militaire française à Gao. Il devrait être rapatrié rapidement en France. La famille aimerait connaître les causes du décès. Hier matin, François Hollande a également rappelé qu'il mettait tout en œuvre pour faire libérer les sept otages français toujours détenus au Sahel par Aqmi et par le Mujao.