Les jours passent et se ressemblent au nord de la Côte d’Ivoire en matière d’insécurité. Même la récente visite d’Etat qu’Alassane Ouattara y a effectuée semble plutôt envenimer la situation. En dépit de ses appels d’apaisement envers les fauteurs d’insécurité qui l’ont porté au pouvoir.
Ces dernières heures, des individus armés ont encore frappé au nord de la Côte d’Ivoire. Précisément dans le département de Samatiguila. Le préfet et l’adjoint au maire de cette ville malinké ont été pris pour cible. Ils ont été ligotés par de sinistres individus ayant tendu une embuscade dans le cadre d’un acte crapuleux. Ironie du sort, peu avant, un gendarme a été tué sur la piste sinueuse de Kong, alors qu’il assurait, dans un cortège, la garde de Fidèle Sarassoro, directeur général de l’Addr. Cette structure s’occupe des questions des ex-rebelles ou ex-combattants, comme on les appelle pour ne pas heurter certaines sensibilités. Le mardi 9 juillet dernier, sur l’axe Bouaké-Djébonoua, alors que le chef de l’Etat venait, la veille, à Korhogo, de lancer un appel d’apaisement à l’endroit des ex-combattants, en leur demandant de ne pas couper les routes sous peine de perdre la vie, ils ont violemment réagi. En attaquant un car de transport en commun, faisant 2 morts parmi les passagers.
Ouattara ne maîtrise pas ses troupes
L’insécurité croissante dans le nord ivoirien n’est aujourd’hui un secret pour personne. Parce que des attaques armées crapuleuses fusent de toutes parts dans cette zone de jour comme de nuit, occasionnant une psychose au sein des populations et tuant l’activité économique. Les opérateurs économiques très souvent étant obligés de fermer leurs commerces par peur d’être attaqués par les voyous qui rôdent partout.
Même en leur sein, certains ex-rebelles s’alarment devant le nombre sans cesse croissant des braquages. Comme c’est le cas de cet ex-combattant qui affirmait, après l’attaque contre le cortège du Dg de l’Addr, que, d’avril à juin dernier, on dénombrait 40 cas de braquages sur l’axe Taffiré, Ferké et Kong. Face à cette situation désastreuse, Ibrahim Ouattara dit Photocopie, frère cadet d’Alassane Ouattara et député-maire de Kong, reconnaissant cette triste réalité, dit miser sur la gendarmerie pour conjurer le mauvais sort.
Mais quelle solution le chef de l’Etat apporte-il ? En tout cas, rien pour l’instant. Ouattara s’est même montré désarmé face à ce fléau qui gangrène aujourd’hui le nord ivoirien. Puisque, le lundi 8 juillet dernier, à Korhogo, lors du meeting de clôture de sa visite d’Etat, il s’est contenté de recommander la patience aux ex-combattants, parce qu’il n’y a pour le moment rien pour les payer ou les récompenser. Et qu’il continue de chercher des financements à travers le monde.
Du coup, ces individus, qui ont par les armes en vue de l’installer au pouvoir, se sentent floués. Et Ouattara, qui est visiblement conscient que ceux-ci peuvent se retourner contre lui, prend des dispositions particulières. Ce qui explique, à n’en point douter, les moyens colossaux de sécurité quasiment inédits déployés lors de son séjour dans le district des Savanes. Avec 2 hélicoptères assurant une protection aérienne chaque fois qu’il se déplace. Ce qui a fait dire que Ouattara a peur de ses parents.
Félix Teha Dessrait
Ces dernières heures, des individus armés ont encore frappé au nord de la Côte d’Ivoire. Précisément dans le département de Samatiguila. Le préfet et l’adjoint au maire de cette ville malinké ont été pris pour cible. Ils ont été ligotés par de sinistres individus ayant tendu une embuscade dans le cadre d’un acte crapuleux. Ironie du sort, peu avant, un gendarme a été tué sur la piste sinueuse de Kong, alors qu’il assurait, dans un cortège, la garde de Fidèle Sarassoro, directeur général de l’Addr. Cette structure s’occupe des questions des ex-rebelles ou ex-combattants, comme on les appelle pour ne pas heurter certaines sensibilités. Le mardi 9 juillet dernier, sur l’axe Bouaké-Djébonoua, alors que le chef de l’Etat venait, la veille, à Korhogo, de lancer un appel d’apaisement à l’endroit des ex-combattants, en leur demandant de ne pas couper les routes sous peine de perdre la vie, ils ont violemment réagi. En attaquant un car de transport en commun, faisant 2 morts parmi les passagers.
Ouattara ne maîtrise pas ses troupes
L’insécurité croissante dans le nord ivoirien n’est aujourd’hui un secret pour personne. Parce que des attaques armées crapuleuses fusent de toutes parts dans cette zone de jour comme de nuit, occasionnant une psychose au sein des populations et tuant l’activité économique. Les opérateurs économiques très souvent étant obligés de fermer leurs commerces par peur d’être attaqués par les voyous qui rôdent partout.
Même en leur sein, certains ex-rebelles s’alarment devant le nombre sans cesse croissant des braquages. Comme c’est le cas de cet ex-combattant qui affirmait, après l’attaque contre le cortège du Dg de l’Addr, que, d’avril à juin dernier, on dénombrait 40 cas de braquages sur l’axe Taffiré, Ferké et Kong. Face à cette situation désastreuse, Ibrahim Ouattara dit Photocopie, frère cadet d’Alassane Ouattara et député-maire de Kong, reconnaissant cette triste réalité, dit miser sur la gendarmerie pour conjurer le mauvais sort.
Mais quelle solution le chef de l’Etat apporte-il ? En tout cas, rien pour l’instant. Ouattara s’est même montré désarmé face à ce fléau qui gangrène aujourd’hui le nord ivoirien. Puisque, le lundi 8 juillet dernier, à Korhogo, lors du meeting de clôture de sa visite d’Etat, il s’est contenté de recommander la patience aux ex-combattants, parce qu’il n’y a pour le moment rien pour les payer ou les récompenser. Et qu’il continue de chercher des financements à travers le monde.
Du coup, ces individus, qui ont par les armes en vue de l’installer au pouvoir, se sentent floués. Et Ouattara, qui est visiblement conscient que ceux-ci peuvent se retourner contre lui, prend des dispositions particulières. Ce qui explique, à n’en point douter, les moyens colossaux de sécurité quasiment inédits déployés lors de son séjour dans le district des Savanes. Avec 2 hélicoptères assurant une protection aérienne chaque fois qu’il se déplace. Ce qui a fait dire que Ouattara a peur de ses parents.
Félix Teha Dessrait