Depuis avril 2011, le nouveau régime voue une haine viscérale aux libériens réfugiés en Côte-d’Ivoire. Considérés comme des pro-Gbagbo, ceux résidents à Abidjan ont été relocalisés à San Pedro. 143 familles de 374 personnes avaient trouvé asile au centre le bon berger. Pris en charge par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et le service d’assistance et d’aide aux réfugiés et apatrides (SAARA), ceux-ci ont régulièrement subi les exactions des forces pro-Ouattara. Notamment, en Août 2011. Ce sont ces démunis que l’UNHCR et le SAARA sortent de la précarité depuis le 4 juillet dernier, à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet.
Face à l’insécurité dans laquelle ils vivent, les réfugiés libériens ont accepté la proposition des deux organisations de quitter le centre. La possibilité leur est donnée de rejoindre une famille d’accueil, de vivre à leur propre compte, ou de s’établir partout en Côte d’Ivoire. Si la grande majorité a opté de rester à San Pedro, plusieurs autres ont, selon Kindo Oi Kindo, le chargé de protection au Hcr, décidé de vivre à Tabou et Abidjan. Il s’agit poursuit il de leur permettre de vivre dans des conditions plus décentes. Kindo a revelé que, 2000 réfugiés sont dans les sites d’accueil de Sassandra, Tabou et Soubré. Il a exhorté les populations à accepter les réfugiés libériens, et a fait remarquer que, plus de 14000 ivoiriens vivent encore en exil au Libéria.
Dykson Anweah a, au nom des réfugiés libériens prié les autorités de ne pas les traiter de miliciens. Selon lui, ils ne cherchent qu’à vivre dans la sécurité et la paix. A ce jour, 60 familles qui ont été relocalisées. A celles-ci, s’ajoutent 10 nouvelles qui viennent de recevoir leurs kits. Qui sont constitués de 200 mille francs CFA représentant la caution pour acquérir un loyer, et 300 mille francs CFA pour entreprendre une activité génératrice de revenus. Cependant, le chemin de croix continue pour les 83 autres familles qui scrutent du côté d’UNHCR et du SAARA.
A. Dadge Debolley, notrevoiesp@gmail.com
Face à l’insécurité dans laquelle ils vivent, les réfugiés libériens ont accepté la proposition des deux organisations de quitter le centre. La possibilité leur est donnée de rejoindre une famille d’accueil, de vivre à leur propre compte, ou de s’établir partout en Côte d’Ivoire. Si la grande majorité a opté de rester à San Pedro, plusieurs autres ont, selon Kindo Oi Kindo, le chargé de protection au Hcr, décidé de vivre à Tabou et Abidjan. Il s’agit poursuit il de leur permettre de vivre dans des conditions plus décentes. Kindo a revelé que, 2000 réfugiés sont dans les sites d’accueil de Sassandra, Tabou et Soubré. Il a exhorté les populations à accepter les réfugiés libériens, et a fait remarquer que, plus de 14000 ivoiriens vivent encore en exil au Libéria.
Dykson Anweah a, au nom des réfugiés libériens prié les autorités de ne pas les traiter de miliciens. Selon lui, ils ne cherchent qu’à vivre dans la sécurité et la paix. A ce jour, 60 familles qui ont été relocalisées. A celles-ci, s’ajoutent 10 nouvelles qui viennent de recevoir leurs kits. Qui sont constitués de 200 mille francs CFA représentant la caution pour acquérir un loyer, et 300 mille francs CFA pour entreprendre une activité génératrice de revenus. Cependant, le chemin de croix continue pour les 83 autres familles qui scrutent du côté d’UNHCR et du SAARA.
A. Dadge Debolley, notrevoiesp@gmail.com