Le Rassemblement des républicains (RDR, le parti présidentiel ivoirien) a appelé lundi soir à des ‘’décisions vigoureuses’’, pouvant aboutir à la dissolution du Front population ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo pour son obstruction à la ‘’réconciliation’’, dans le pays.
‘'Nous constatons depuis quelques semaines une arrogance outrancière des dirigeants du Front Populaire Ivoirien (FPI) suite à l'appel que le Président de la République SEM. Alassane Ouattara leur a lancé depuis Korhogo. Ils estiment qu'ils n'ont aucune responsabilité dans le drame que la Côte d'Ivoire vit depuis que le FPI s'est retrouvé suite à une erreur de casting, à gouverner notre pays pendant dix ans'', estime le Porte parole principal du RDR, Joël N'guessan dans une déclaration transmise à APA.
Pour lui, le FPI et ses dirigeants sont le prototype de la négation permanente et surtout l'exemple parfait de l'irresponsabilité. ‘' (…) comment comprendre qu'alors que les blessures de milliers de personnes encore traumatisées par les actes ignobles commis par le clan Laurent Gbagbo ne sont pas encore cicatrisées, que des individus osent affirmer qu'ils n'ont rien à se reprocher et refusent de demander pardon'', ajoute M. N'guessan.
‘'Nous avons tous maintenant compris que le FPI ne changera jamais. Ils sont contre la réconciliation. Il est peut être temps que des décisions vigoureuses soient prises à l'instar de ce qui s'est passé en Lybie, en Tunisie, en Égypte et en Irak, où les partis dont sont issus les dictateurs déchus, ont été tout simplement dissous'', poursuit le texte.
En tout état de cause, conclu le porte parole du RDR ‘'nous demandons au Président Alassane Ouattara et à son Gouvernement de ne plus se laisser distraire par le FPI. Il n'y a plus rien à espérer d'eux''.
Le FPI a dit ‘'non'' lundi, au Président Alassane Ouattara, en réaction à l'appel au ‘' pardon et au repentir'' lancé la semaine dernière par ce dernier lors de sa visite d'Etat dans le District des savanes (extrême Nord).
Dans un communiqué sanctionnant une réunion de son comité central, le FPI ‘' s'insurge contre les propos tenus par le Chef de l'Etat appelant le Front Populaire Ivoirien à se repentir de la crise postélectorale''.
L'ex-parti au pouvoir, ‘' responsable des actes qu'il pose'' accuse ‘' Monsieur Ouattara d'avoir introduit la violence sous toutes ses formes et le tribalisme nauséeux'' depuis son ‘' intrusion'' dans la politique en Côte d'Ivoire fin 1989. Pour le parti de M. Gbagbo ‘' jamais'' M. Ouattara n'a demandé ‘'pardon au digne peuple ivoirien extrêmement et continuellement meurtri''.
LS/APA
‘'Nous constatons depuis quelques semaines une arrogance outrancière des dirigeants du Front Populaire Ivoirien (FPI) suite à l'appel que le Président de la République SEM. Alassane Ouattara leur a lancé depuis Korhogo. Ils estiment qu'ils n'ont aucune responsabilité dans le drame que la Côte d'Ivoire vit depuis que le FPI s'est retrouvé suite à une erreur de casting, à gouverner notre pays pendant dix ans'', estime le Porte parole principal du RDR, Joël N'guessan dans une déclaration transmise à APA.
Pour lui, le FPI et ses dirigeants sont le prototype de la négation permanente et surtout l'exemple parfait de l'irresponsabilité. ‘' (…) comment comprendre qu'alors que les blessures de milliers de personnes encore traumatisées par les actes ignobles commis par le clan Laurent Gbagbo ne sont pas encore cicatrisées, que des individus osent affirmer qu'ils n'ont rien à se reprocher et refusent de demander pardon'', ajoute M. N'guessan.
‘'Nous avons tous maintenant compris que le FPI ne changera jamais. Ils sont contre la réconciliation. Il est peut être temps que des décisions vigoureuses soient prises à l'instar de ce qui s'est passé en Lybie, en Tunisie, en Égypte et en Irak, où les partis dont sont issus les dictateurs déchus, ont été tout simplement dissous'', poursuit le texte.
En tout état de cause, conclu le porte parole du RDR ‘'nous demandons au Président Alassane Ouattara et à son Gouvernement de ne plus se laisser distraire par le FPI. Il n'y a plus rien à espérer d'eux''.
Le FPI a dit ‘'non'' lundi, au Président Alassane Ouattara, en réaction à l'appel au ‘' pardon et au repentir'' lancé la semaine dernière par ce dernier lors de sa visite d'Etat dans le District des savanes (extrême Nord).
Dans un communiqué sanctionnant une réunion de son comité central, le FPI ‘' s'insurge contre les propos tenus par le Chef de l'Etat appelant le Front Populaire Ivoirien à se repentir de la crise postélectorale''.
L'ex-parti au pouvoir, ‘' responsable des actes qu'il pose'' accuse ‘' Monsieur Ouattara d'avoir introduit la violence sous toutes ses formes et le tribalisme nauséeux'' depuis son ‘' intrusion'' dans la politique en Côte d'Ivoire fin 1989. Pour le parti de M. Gbagbo ‘' jamais'' M. Ouattara n'a demandé ‘'pardon au digne peuple ivoirien extrêmement et continuellement meurtri''.
LS/APA