Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a dit ‘’non’’ lundi, au Président Alassane Ouattara, en réaction à l’appel au ‘’ pardon et au repentir’’ lancé la semaine dernière par ce dernier lors de sa visite d’Etat dans le District des savanes (extrême Nord).
Dans un communiqué sanctionnant une réunion de son comité central, le FPI ‘' s'insurge contre les propos tenus par le Chef de l'Etat appelant le Front Populaire Ivoirien à se repentir de la crise postélectorale''.
L'ex-parti au pouvoir, ‘' responsable des actes qu'il pose'' accuse ‘' Monsieur Ouattara d'avoir introduit la violence sous toutes ses formes et le tribalisme nauséeux'' depuis son ‘' intrusion'' dans la politique en Côte d'Ivoire fin 1989, indique le communiqué transmis à APA.
Pour le parti de M. Gbagbo ‘' jamais'' M. Ouattara n'a demandé ‘'pardon au digne peuple ivoirien extrêmement et continuellement meurtri''.
Le FPI qui dit ‘'suivre avec la plus grande attention'' le dossier des ‘'90 prisonniers politiques du régime'' et s'indigne que 84 parmi eux soient déférés à la Cour d'Assises alors que ‘'les vrais criminels politico-militaires jouissent d'une liberté ostentatoire en Côte d'Ivoire''.
Toutefois, il appelle ‘'les organisations de lutte pour les droits de l'homme à user de toute action légitime et légale pour que soient respectés les droits de ces militants de l'opposition victimes d'ostracisme primaire et de totalitarisme écœurant et inacceptable'' poursuit le communiqué.
Pour la reprise du dialogue avec le pouvoir, le FPI invite le gouvernement à ‘' une conduite décente et audacieuse d'un processus de négociation qui ne soit pas l'otage de simple effet d'annonce et d'une communication politique de mauvais aloi, au détriment d'une réelle exigence nationale de normalisation et de réconciliation''.
Relancé en février dernier, le dialogue entre le gouvernement et le parti de Laurent Gbagbo bute sur les ‘' préalables'' du FPI, notamment, l'amnistie générale, le paiement des arriérés de 2011 et 2012 du financement public des partis politiques, le dégel des avoirs des cadres du FPI, la libération de Justin Koua, Secrétaire général de la jeunesse ainsi que la désignation consensuelle d'un arbitre et d'un Comité de Suivi par les deux parties.
HS/ls/APA
Dans un communiqué sanctionnant une réunion de son comité central, le FPI ‘' s'insurge contre les propos tenus par le Chef de l'Etat appelant le Front Populaire Ivoirien à se repentir de la crise postélectorale''.
L'ex-parti au pouvoir, ‘' responsable des actes qu'il pose'' accuse ‘' Monsieur Ouattara d'avoir introduit la violence sous toutes ses formes et le tribalisme nauséeux'' depuis son ‘' intrusion'' dans la politique en Côte d'Ivoire fin 1989, indique le communiqué transmis à APA.
Pour le parti de M. Gbagbo ‘' jamais'' M. Ouattara n'a demandé ‘'pardon au digne peuple ivoirien extrêmement et continuellement meurtri''.
Le FPI qui dit ‘'suivre avec la plus grande attention'' le dossier des ‘'90 prisonniers politiques du régime'' et s'indigne que 84 parmi eux soient déférés à la Cour d'Assises alors que ‘'les vrais criminels politico-militaires jouissent d'une liberté ostentatoire en Côte d'Ivoire''.
Toutefois, il appelle ‘'les organisations de lutte pour les droits de l'homme à user de toute action légitime et légale pour que soient respectés les droits de ces militants de l'opposition victimes d'ostracisme primaire et de totalitarisme écœurant et inacceptable'' poursuit le communiqué.
Pour la reprise du dialogue avec le pouvoir, le FPI invite le gouvernement à ‘' une conduite décente et audacieuse d'un processus de négociation qui ne soit pas l'otage de simple effet d'annonce et d'une communication politique de mauvais aloi, au détriment d'une réelle exigence nationale de normalisation et de réconciliation''.
Relancé en février dernier, le dialogue entre le gouvernement et le parti de Laurent Gbagbo bute sur les ‘' préalables'' du FPI, notamment, l'amnistie générale, le paiement des arriérés de 2011 et 2012 du financement public des partis politiques, le dégel des avoirs des cadres du FPI, la libération de Justin Koua, Secrétaire général de la jeunesse ainsi que la désignation consensuelle d'un arbitre et d'un Comité de Suivi par les deux parties.
HS/ls/APA