Les membres du comité de pilotage du projet « Boucle ferroviaire Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan » viennent d’achever, à Ouagadougou, la capitale burkinabè, une réunion dont le but est de mettre en place le dispositif institutionnel dudit projet, a appris APA, mardi auprès du ministère en charge des Infrastructures.
Quatrième du genre, la réunion a réuni lundi, dans la capitale burkinabè, des acteurs des pays concernés que sont le Bénin, le Niger, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso.
Cette initiative sous régionale dont le coût est estimé à environ cinq milliards de dollars a pour ambition le renforcement de l'intégration et de la coopération entre les quatre pays.
Ceci, à travers la création des conditions d'une croissance économique « forte » et « durable » à même d'impacter positivement le quotidien des populations de l'espace en question.
Après un démarrage « timide », a reconnu le président du comité de pilotage, Amadou Boubacar Cissé, les activités préparatoires avanceraient bien.
C'est ainsi qu'après avoir validé l'architecture institutionnelle du projet en septembre 2012, les acteurs se sont retrouvés cette fois-ci à Ouagadougou pour rendre opérationnelles, les instances de coordination de celui-ci.
Il s'est donc agi pour les participants au cours de cette rencontre, de recruter le secrétaire permanent de la structure et de valider des candidatures pour le recrutement dans les prochains jours des chefs de départements.
Les membres du comité ont par ailleurs examiné par la même occasion, le projet de budget préliminaire et analysé les options de financement possibles pour la réalisation de ce programme.
Le président du comité a indiqué que pour en arriver à ce stade, une première phase de travaux de trois mois a été nécessaire. Elle a visé, selon M. Cissé,
l'opérationnalisation dans les meilleurs délais de la cellule centrale de préparation et de gestion du projet qu'est le secrétariat permanent.
Les grandes lignes du budget de fonctionnement des comités de pilotage et des experts ainsi que du secrétariat permanent ont également fait l'objet de réflexion au cours de cette période.
Convaincu que le rail et le transport ferroviaire constituent des vecteurs par excellence d'échanges socioéconomiques et de communion entre hommes, le ministre burkinabè en charge des infrastructures, Jean Bertin Ouédraogo a salué l'entreprise à sa juste valeur.
La réalisation d'un tel projet est, selon lui, d'une grande importance en ce sens qu'elle contribuera à améliorer le désenclavement interne et externe des pays concernés.
Toute chose qui, à son sens, aura pour impact, la réduction des effets environnementaux, celle du coût d'entretien des routes et l'optimisation de l'exploitation des ressources minières.
« Une bonne partie du tronçon sera réalisée en territoire burkinabè et en termes de retombées, la mise en œuvre de ce projet va permettre le début effectif de l'exploitation du manganèse de Tambao », a souligné le ministre.
ALK/of/APA
Quatrième du genre, la réunion a réuni lundi, dans la capitale burkinabè, des acteurs des pays concernés que sont le Bénin, le Niger, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso.
Cette initiative sous régionale dont le coût est estimé à environ cinq milliards de dollars a pour ambition le renforcement de l'intégration et de la coopération entre les quatre pays.
Ceci, à travers la création des conditions d'une croissance économique « forte » et « durable » à même d'impacter positivement le quotidien des populations de l'espace en question.
Après un démarrage « timide », a reconnu le président du comité de pilotage, Amadou Boubacar Cissé, les activités préparatoires avanceraient bien.
C'est ainsi qu'après avoir validé l'architecture institutionnelle du projet en septembre 2012, les acteurs se sont retrouvés cette fois-ci à Ouagadougou pour rendre opérationnelles, les instances de coordination de celui-ci.
Il s'est donc agi pour les participants au cours de cette rencontre, de recruter le secrétaire permanent de la structure et de valider des candidatures pour le recrutement dans les prochains jours des chefs de départements.
Les membres du comité ont par ailleurs examiné par la même occasion, le projet de budget préliminaire et analysé les options de financement possibles pour la réalisation de ce programme.
Le président du comité a indiqué que pour en arriver à ce stade, une première phase de travaux de trois mois a été nécessaire. Elle a visé, selon M. Cissé,
l'opérationnalisation dans les meilleurs délais de la cellule centrale de préparation et de gestion du projet qu'est le secrétariat permanent.
Les grandes lignes du budget de fonctionnement des comités de pilotage et des experts ainsi que du secrétariat permanent ont également fait l'objet de réflexion au cours de cette période.
Convaincu que le rail et le transport ferroviaire constituent des vecteurs par excellence d'échanges socioéconomiques et de communion entre hommes, le ministre burkinabè en charge des infrastructures, Jean Bertin Ouédraogo a salué l'entreprise à sa juste valeur.
La réalisation d'un tel projet est, selon lui, d'une grande importance en ce sens qu'elle contribuera à améliorer le désenclavement interne et externe des pays concernés.
Toute chose qui, à son sens, aura pour impact, la réduction des effets environnementaux, celle du coût d'entretien des routes et l'optimisation de l'exploitation des ressources minières.
« Une bonne partie du tronçon sera réalisée en territoire burkinabè et en termes de retombées, la mise en œuvre de ce projet va permettre le début effectif de l'exploitation du manganèse de Tambao », a souligné le ministre.
ALK/of/APA