Dans sa déclaration en date du 19 juillet 2013, le Front Populaire Ivoirien fait observer que Mme Aïchatou Mindaoudou Souleymane nommée en qualité de Représentante spéciale du SG de l'ONU en Côte d'Ivoire, fait partie des alliés objectifs et actifs du camp RHDP opposés à Laurent Gbagbo et à ses partisans. ‘’ Comme elle est déjà partie, elle ne saurait être juge ou arbitre dans la normalisation d’une situation aujourd’hui chaotique dont elle porte une part importante de responsabilité’’, dit le FPI.
I / FAITS
I-1 : Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. Ban KI-Moon a nommé (par la décision référencée : SG/A/1405-AFR/2621-BIO/4472 du 17 Mai 2013-Département de l’information Service des informations et des accréditations), Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane en qualité de sa représentante spéciale pour la Côte d’Ivoire et chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) ;
I-2 : Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE, a été Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger. A ce titre, elle a présidé le conseil des ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la médiation et la paix, dans le règlement des conflits .dans les pays membres de ladite organisation, alors que cette institution était présidée par le Niger ;
I-3 : Il sied de rappeler que c’est sous la direction de Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE que la CEDEAO s’est engagée dans la résolution des crises, la promotion de la paix et la réconciliation dans les pays africains dont la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau et le Togo, entre 2005 et 2007 ; et que par rapport à la crise ivoirienne, Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE, s’est illustrée par des déclarations aussi fantaisistes que tendancieuses et dénuée de tout fondement :
--le 8 Octobre 2002, Mme Aïchatou MINDAOUDOU, Ministre des Affaires Etrangères disait devant le parlement Nigérien : « ….Lorsqu’on parle d’exactions sur les Burkinabés, les Ghanéens, cela touche aussi les Nigériens… » ; « …Plusieurs centaines de Nigériens ont vu leurs maisons brûlées et pillées par les forces de sécurité dans les quartiers périphériques d’Abidjan… » ; « …pendant le couvre-feu, beaucoup d’exactions étaient commises par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui pillaient les magasins des Nigériens et confisquaient leurs pièces d’identité…. » ; « ….un Nigérien, déficient mental, a été présenté à la télévision nationale comme étant un mercenaire à la solde des mutins... » ;
-- En sa qualité de membre du groupe de contact de la CEDEAO, mis sur pied pour la résolution de la crise du 19 Septembre 2002 en Côte d’Ivoire, elle a déclaré, ceci : « ….sur le principe du cessez-le-feu, nous n’avons absolument rencontré aucune réticence, ni hésitation des mutins…… » ; Insinuant par-là que c’est Laurent Gbagbo qui entendait poursuivre les hostilités malgré la médiation de la CEDEAO.
-- Début Janvier 2011 : elle est cosignataire d’une déclaration de prétendus «intellectuels africains », convaincus que Laurent Gbagbo était dans une logique de confiscation du pouvoir perdu dans les urnes et appelant ce dernier à faire preuve de sens historique et « d’esprit démocratique » « pour qu’en toute dignité, il respecte le résultat des urnes et par conséquent, […] il cède le pouvoir au véritable vainqueur des élections : monsieur Alassane Ouattara…. » .
II / ANALYSE
Sur la base de ce qui précède, le FPI fait observer que Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane fait partie des alliés objectifs et actifs du camp RHDP opposés à Laurent Gbagbo et à ses partisans.
En effet, Mme Aïchatou MINDAOUDOU est un élément clé dans la mise en place et l’exécution du plan de diabolisation ourdi par ladite communauté internationale pour violer la Constitution ivoirienne afin de renverser le président Laurent Gbagbo. Lors de ses nombreuses interventions sur la crise ivoirienne, elle s’est toujours affichée comme une partisane inconditionnelle de Monsieur Alassane Ouattara ; elle a soutenu aveuglement ce dernier, sans le moindre discernement ni la moindre retenue, nonobstant son rôle de médiateur. A preuve, elle est co-auteur d’une déclaration de prétendus « intellectuels africains », son groupe invitait le président Laurent GBAGBO à céder le pouvoir à un prétendu vainqueur des élections. Publiée dans le courant du mois de janvier 2011, cette fameuse déclaration est pourtant bien postérieure à l’arrêt du Conseil Constitutionnel, N° CI-2010-EP-34/O3-12/CC/SG portant proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 Novembre 2010, qui a déclaré le candidat Laurent GBAGBO, élu avec 51,45 % des voix. Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE a fait d’autres déclarations incendiaires et dangereusement mensongères contre le pouvoir légal et légitime du président Laurent GBAGBO. Et cela à divers titres, dans le seul but de légitimer la rébellion. C’est dans ce cadre, qu’elle a imputé malicieusement l’échec de la médiation au Gouvernement ivoirien qui aurait, refusé de signer un cessez-le-feu avec les rebelles.
Le FPI note que Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE, en sa qualité de médiateur dans la résolution de la crise ivoirienne, a toujours fait la démonstration de sa partialité en faveur de Monsieur Alassane Ouattara. Et comme elle est déjà partie, elle ne saurait être juge ou arbitre dans la normalisation d’une situation aujourd’hui chaotique dont elle porte une part importante de responsabilité.
Le FPI observe que le « crime parfait » qui était de perpétrer un coup d’Etat contre un pouvoir légal et légitime, a été réalisé et que Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane demeure toujours l’un des acteurs principaux de cette tragédie. C’est pourquoi le FPI interprète sa nomination au poste de Représentante spéciale pour la Côte d’Ivoire et chef de l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire comme étant la confirmation de l’adage selon lequel « le criminel retourne toujours sur le lieu du crime pour prendre sa part du butin ».
III / POSITION
Au regard de ce qui précède, le FPI déclare que Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane n’est pas crédible et par conséquent, émet formellement de sérieuses réserves sur sa désignation en qualité de Représentante spéciale du Secrétaire Générale de l’ONU en Côte d’Ivoire;
Le FPI soutient fermement que cette désignation constituerait un nouvel obstacle à la résolution de la crise ivoirienne.
Conscient de son rôle de leader historique dans l’édification d’une Côte d’Ivoire digne, unie et prospère, le FPI qui a des raisons objectives de douter de l’impartialité de Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane dans son rôle de représentante spéciale du Secrétaire Générale de l’ONU en Côte d’Ivoire, interpelle l’ONU, l’UA ainsi que toutes les bonnes volontés quant à la nécessité de rassurer toutes les parties au conflit, singulièrement l’opposition ivoirienne.
Fait à Abidjan,
le 19 juillet 2013
Le Secrétaire Général par intérim & Porte-parole
Dr KODJO Richard
I / FAITS
I-1 : Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. Ban KI-Moon a nommé (par la décision référencée : SG/A/1405-AFR/2621-BIO/4472 du 17 Mai 2013-Département de l’information Service des informations et des accréditations), Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane en qualité de sa représentante spéciale pour la Côte d’Ivoire et chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) ;
I-2 : Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE, a été Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Niger. A ce titre, elle a présidé le conseil des ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la médiation et la paix, dans le règlement des conflits .dans les pays membres de ladite organisation, alors que cette institution était présidée par le Niger ;
I-3 : Il sied de rappeler que c’est sous la direction de Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE que la CEDEAO s’est engagée dans la résolution des crises, la promotion de la paix et la réconciliation dans les pays africains dont la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau et le Togo, entre 2005 et 2007 ; et que par rapport à la crise ivoirienne, Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE, s’est illustrée par des déclarations aussi fantaisistes que tendancieuses et dénuée de tout fondement :
--le 8 Octobre 2002, Mme Aïchatou MINDAOUDOU, Ministre des Affaires Etrangères disait devant le parlement Nigérien : « ….Lorsqu’on parle d’exactions sur les Burkinabés, les Ghanéens, cela touche aussi les Nigériens… » ; « …Plusieurs centaines de Nigériens ont vu leurs maisons brûlées et pillées par les forces de sécurité dans les quartiers périphériques d’Abidjan… » ; « …pendant le couvre-feu, beaucoup d’exactions étaient commises par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui pillaient les magasins des Nigériens et confisquaient leurs pièces d’identité…. » ; « ….un Nigérien, déficient mental, a été présenté à la télévision nationale comme étant un mercenaire à la solde des mutins... » ;
-- En sa qualité de membre du groupe de contact de la CEDEAO, mis sur pied pour la résolution de la crise du 19 Septembre 2002 en Côte d’Ivoire, elle a déclaré, ceci : « ….sur le principe du cessez-le-feu, nous n’avons absolument rencontré aucune réticence, ni hésitation des mutins…… » ; Insinuant par-là que c’est Laurent Gbagbo qui entendait poursuivre les hostilités malgré la médiation de la CEDEAO.
-- Début Janvier 2011 : elle est cosignataire d’une déclaration de prétendus «intellectuels africains », convaincus que Laurent Gbagbo était dans une logique de confiscation du pouvoir perdu dans les urnes et appelant ce dernier à faire preuve de sens historique et « d’esprit démocratique » « pour qu’en toute dignité, il respecte le résultat des urnes et par conséquent, […] il cède le pouvoir au véritable vainqueur des élections : monsieur Alassane Ouattara…. » .
II / ANALYSE
Sur la base de ce qui précède, le FPI fait observer que Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane fait partie des alliés objectifs et actifs du camp RHDP opposés à Laurent Gbagbo et à ses partisans.
En effet, Mme Aïchatou MINDAOUDOU est un élément clé dans la mise en place et l’exécution du plan de diabolisation ourdi par ladite communauté internationale pour violer la Constitution ivoirienne afin de renverser le président Laurent Gbagbo. Lors de ses nombreuses interventions sur la crise ivoirienne, elle s’est toujours affichée comme une partisane inconditionnelle de Monsieur Alassane Ouattara ; elle a soutenu aveuglement ce dernier, sans le moindre discernement ni la moindre retenue, nonobstant son rôle de médiateur. A preuve, elle est co-auteur d’une déclaration de prétendus « intellectuels africains », son groupe invitait le président Laurent GBAGBO à céder le pouvoir à un prétendu vainqueur des élections. Publiée dans le courant du mois de janvier 2011, cette fameuse déclaration est pourtant bien postérieure à l’arrêt du Conseil Constitutionnel, N° CI-2010-EP-34/O3-12/CC/SG portant proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 Novembre 2010, qui a déclaré le candidat Laurent GBAGBO, élu avec 51,45 % des voix. Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE a fait d’autres déclarations incendiaires et dangereusement mensongères contre le pouvoir légal et légitime du président Laurent GBAGBO. Et cela à divers titres, dans le seul but de légitimer la rébellion. C’est dans ce cadre, qu’elle a imputé malicieusement l’échec de la médiation au Gouvernement ivoirien qui aurait, refusé de signer un cessez-le-feu avec les rebelles.
Le FPI note que Mme Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE, en sa qualité de médiateur dans la résolution de la crise ivoirienne, a toujours fait la démonstration de sa partialité en faveur de Monsieur Alassane Ouattara. Et comme elle est déjà partie, elle ne saurait être juge ou arbitre dans la normalisation d’une situation aujourd’hui chaotique dont elle porte une part importante de responsabilité.
Le FPI observe que le « crime parfait » qui était de perpétrer un coup d’Etat contre un pouvoir légal et légitime, a été réalisé et que Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane demeure toujours l’un des acteurs principaux de cette tragédie. C’est pourquoi le FPI interprète sa nomination au poste de Représentante spéciale pour la Côte d’Ivoire et chef de l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire comme étant la confirmation de l’adage selon lequel « le criminel retourne toujours sur le lieu du crime pour prendre sa part du butin ».
III / POSITION
Au regard de ce qui précède, le FPI déclare que Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane n’est pas crédible et par conséquent, émet formellement de sérieuses réserves sur sa désignation en qualité de Représentante spéciale du Secrétaire Générale de l’ONU en Côte d’Ivoire;
Le FPI soutient fermement que cette désignation constituerait un nouvel obstacle à la résolution de la crise ivoirienne.
Conscient de son rôle de leader historique dans l’édification d’une Côte d’Ivoire digne, unie et prospère, le FPI qui a des raisons objectives de douter de l’impartialité de Mme Aïchatou MINDAOUDOU Souleymane dans son rôle de représentante spéciale du Secrétaire Générale de l’ONU en Côte d’Ivoire, interpelle l’ONU, l’UA ainsi que toutes les bonnes volontés quant à la nécessité de rassurer toutes les parties au conflit, singulièrement l’opposition ivoirienne.
Fait à Abidjan,
le 19 juillet 2013
Le Secrétaire Général par intérim & Porte-parole
Dr KODJO Richard