Le rôle de la Côte d’Ivoire dans la sous-région salué La 5ème réunion du Comité exécutif de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs africains (AOMA), s’est tenue à Ouagadougou, (Burkina Faso) le mois dernier autour du thème : ”Le Médiateur/Ombudsman Africain: Promoteur de l’Etat de Droit et de paix sociale”. La délégation ivoirienne était conduite par Panan Souleymane Coulibaly, Secrétaire général de l’Institution. A l’ouverture de la réunion, Alima Déborah Traoré, Médiatrice du Faso et première vice –présidente de l’AOMA, a fait remarquer que le choix du Burkina Faso pour cette réunion est un signe de reconnaissance du dynamisme et du travail accompli par son Institution depuis sa création en 1994. Luc Adolphe Tiao, Premier ministre burkinabé, a informé l’Assemblée de ce que depuis 2012, le Médiateur du Faso a été consacré par la Constitution Burkinabé. Il souligne que la loi Organique fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Médiateur du Faso, adoptée le 09 mai 2013 renforce les prérogatives de l’Institution et élargit son champ de compétence. Ouvrant les travaux, Paulo Tjipilica, Provedora de justiça, président de l’AOMA a rappelé que la réunion constitutive de l’AOMA s’est tenue au Faso en 2003 et indique que la rencontre de ce jour permettra d’avoir des conclusions importantes pour l’avenir de l’Association et pour l’Afrique toute entière. Du rapport de Pannan Souleymane Coulibaly, au nom du Médiateur de la république de Côte d’Ivoire, désigné coordonnateur de la Zone de l’Afrique de l’Ouest. On retiendra que la zone ne fonctionne pas assez bien, car les membres ne réagissent pas suite aux différents courriers que le coordonnateur leur adresse. Il indique que cette zone est pleine de potentialités, une zone vaste et avec un peu de dynamisme, elle pourrait apporter beaucoup de contributions pour le développement de l’AOMA. Alors il s’interroge sur la stratégie qu’il faut, pour redynamiser la zone de l’Afrique de l’Ouest. Enfin, Il souligne que la Côte d’Ivoire est sortie d’une longue période de crise mais elle compte jouer pleinement son rôle pour la zone et pour l’AOMA. L’ensemble des délégations présentes à ce Comité ont félicité la Côte d’Ivoire pour ce travail de coordination bien menée et pour les informations sur les bonnes pratiques en Côte d’Ivoire. Alima Deborah Traoré, Médiatrice du Faso a présenté des excuses parce qu’ils ont été défaillants au niveau du Faso sur le plan de la collaboration et promet de combler ce déficit. Elle félicite la Côte d’Ivoire pour toutes les initiatives qui ont été prises jusqu’avant le Comité exécutif de Ouaga, pour dynamiser la région Ouest-Africaine. Malgré 10 ans de Guerre, la Côte d’Ivoire a accueilli les membres dans de bonnes conditions, ajoute-t-elle. Elle rappelle qu’à l’occasion de la rencontre avec son Excellence Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, il a promis être notre soutien et notre interlocuteur pour aider l’AOMA à occuper la place qu’il faut. La Médiatrice du Faso suggère que l’AOMA s’appuie sur les organisations sous-régionales, sur l’espace de la francophonie, en l’occurrence sur l’AOMF qui est actuellement dirigée par le Senegal car, les membres naturels de l’AOMA sont au sein de cette Association francophone.
Source : sercom Médiateur de la République
Source : sercom Médiateur de la République
