De retour de sa tournée européenne, le président de la jeunesse du Pdci-Rda, Kouakou Konan Bertin dit KKB, est allé hier à la rencontre des militants de Yopougon.
« Le Pdci ne peut pas être enchaîné. Nous sommes un parti libre qui jouit d’une liberté de pensée. On ne tue pas quelqu’un, on ne fait pas de rébellion, on ne connait que la voie des urnes pour la conquête du pouvoir. C’est pourquoi, en 2015, le Pdci aura un candidat à la présidentielle ». Face à la presse et aux militants du Pdci, hier, à l’espace Dandy de Yopougon, le député Kouadio Konan Bertin (KKB), président de la JPdci, n’a pas eu la langue dans la poche pour réaffirmer l’intention du parti créé par Houphouët-Boigny de reconquérir en 2015, le pouvoir d’Etat qu’il a perdu par un coup d’Etat en décembre 1999.
Aussi, KKB a-t-il invité les militants et particulièrement les secrétaires généraux de section du Pdci-Rda à prendre leurs responsabilités en le portant à la tête du parti lors du prochain congrès afin d’engager le Pdci sur la voie du retour au pouvoir. « C’est vous les dépositaires du pouvoir du Pdci. C’est à vous de savoir l’utiliser. Ne faites pas comme le malade qui cache son mal quand le médecin est là », dira-t-il. Avant d’ajouter : « donnez-moi le Pdci et je le ramène au pouvoir en 2015 ». A ceux qui l’accusent de défier Henri Konan Bédié, l’actuel président du Pdci-Rda, KKB répond : « mon seul crime est d’avoir pris mes responsabilités en demandant à Bédié de proposer un candidat aux présidentielles ». Le président de la JPdci dit se battre pour sauvegarder les intérêts du parti. « Je me bats pour que le Pdci retrouve sa santé et son autonomie. Celui qui va contre les intérêts du Pdci me trouvera sur son chemin. Ce que je fais, peut ne pas plaire, mais c’est l’intérêt du Pdci et de Bédié. C’est ce que Houphouët-Boigny aurait fait s’il était vivant ». Pour le député Pdci de Port-Bouët (Abidjan) qui bénéficiait pour la circonstance du soutien de plusieurs élus et cadres du parti, ce combat devrait être salué par tous les militants. Il a en outre plaidé pour le retour de son parti à ses valeurs originelles que sont « la paix, la concorde, la tolérance, le pardon et la réconciliation ». S’agissant de la réconciliation, KKB est convaincu qu’elle ne peut se faire dans l’exclusion et les brimades. « C’est deux personnes qui ont fait des palabres qui se réconcilient. Les fils du pays ne doivent être brimés ». Le président de la Jpdci souhaite avoir affaire à un pouvoir qui rassemble les Ivoiriens et donne du travail aux jeunes. Il faut indiquer que les militants du Pdci se sont déplacés massivement pour écouter le message de leur jeune leader très ovationné lors de son intervention.
Jean Khalil Sella
« Le Pdci ne peut pas être enchaîné. Nous sommes un parti libre qui jouit d’une liberté de pensée. On ne tue pas quelqu’un, on ne fait pas de rébellion, on ne connait que la voie des urnes pour la conquête du pouvoir. C’est pourquoi, en 2015, le Pdci aura un candidat à la présidentielle ». Face à la presse et aux militants du Pdci, hier, à l’espace Dandy de Yopougon, le député Kouadio Konan Bertin (KKB), président de la JPdci, n’a pas eu la langue dans la poche pour réaffirmer l’intention du parti créé par Houphouët-Boigny de reconquérir en 2015, le pouvoir d’Etat qu’il a perdu par un coup d’Etat en décembre 1999.
Aussi, KKB a-t-il invité les militants et particulièrement les secrétaires généraux de section du Pdci-Rda à prendre leurs responsabilités en le portant à la tête du parti lors du prochain congrès afin d’engager le Pdci sur la voie du retour au pouvoir. « C’est vous les dépositaires du pouvoir du Pdci. C’est à vous de savoir l’utiliser. Ne faites pas comme le malade qui cache son mal quand le médecin est là », dira-t-il. Avant d’ajouter : « donnez-moi le Pdci et je le ramène au pouvoir en 2015 ». A ceux qui l’accusent de défier Henri Konan Bédié, l’actuel président du Pdci-Rda, KKB répond : « mon seul crime est d’avoir pris mes responsabilités en demandant à Bédié de proposer un candidat aux présidentielles ». Le président de la JPdci dit se battre pour sauvegarder les intérêts du parti. « Je me bats pour que le Pdci retrouve sa santé et son autonomie. Celui qui va contre les intérêts du Pdci me trouvera sur son chemin. Ce que je fais, peut ne pas plaire, mais c’est l’intérêt du Pdci et de Bédié. C’est ce que Houphouët-Boigny aurait fait s’il était vivant ». Pour le député Pdci de Port-Bouët (Abidjan) qui bénéficiait pour la circonstance du soutien de plusieurs élus et cadres du parti, ce combat devrait être salué par tous les militants. Il a en outre plaidé pour le retour de son parti à ses valeurs originelles que sont « la paix, la concorde, la tolérance, le pardon et la réconciliation ». S’agissant de la réconciliation, KKB est convaincu qu’elle ne peut se faire dans l’exclusion et les brimades. « C’est deux personnes qui ont fait des palabres qui se réconcilient. Les fils du pays ne doivent être brimés ». Le président de la Jpdci souhaite avoir affaire à un pouvoir qui rassemble les Ivoiriens et donne du travail aux jeunes. Il faut indiquer que les militants du Pdci se sont déplacés massivement pour écouter le message de leur jeune leader très ovationné lors de son intervention.
Jean Khalil Sella