A peine les équipes ayant en charge la gestion des collectivités locales et territoriales installées qu’elles sont contraintes de faire face à des difficultés majeures. La mairie de Yamoussoukro, de sources dignes de foi, n’échappe pas à cette réalité implacable qui frappe plusieurs conseils municipaux en pleine figure.
Le maire Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean et son conseil sont, en effet, sommés de revoir le budget à la baisse. 730 millions de Fcfa, c’est le montant que le ministère de tutelle demande de retrancher de leur prévision budgétaire. L’information qu’on pouvait qualifier de bruits de couloirs, il y a quelques temps, a pris forme. Puisque de sources concordantes, le directeur financier de la mairie de la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire vient d’être saisi par courrier. Même si pour l’heure, le premier magistrat de la ville n’en est pas encore officiellement saisi, n’empêche que cette mesure vient briser les ailes au sein de l’équipe municipale. Elle qui avait nourri l’ambition d’ériger la commune de Yamoussoukro au rang des grandes capitales citées en exemple. Et qui, par conséquent, a fait des promesses à la population. Soustraire un tel montant du budget fausse, à n’en point douter, ses prévisions. Et quand on sait que Yamoussoukro ne regorge pas d’entités industrielles et autres structures pourvoyeuses de fonds pour la mairie, l’on se rend bien compte que le ministère de tutelle des collectivités locales vient de compliquer la situation de la mairie. Les raisons qui expliqueraient la mesure du ministère de l’Intérieur n’ont pas encore été signifiées aux autorités de la mairie de la capitale politique et administrative, mais l’on se demande si l’on ne vient pas ainsi de freiner l’ardeur du maire Kouacou Gnrangbé et ses collaborateurs. Eux qui sont en droit de se demander si l’on veut les dépouiller de toutes ressources financières pour qu’ils ne puissent pas tenir leurs engagements électoraux. L’affaire fait en tout cas grand bruit à Yamoussoukro, ville natale du président Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne.
Paul Koffi
Le maire Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean et son conseil sont, en effet, sommés de revoir le budget à la baisse. 730 millions de Fcfa, c’est le montant que le ministère de tutelle demande de retrancher de leur prévision budgétaire. L’information qu’on pouvait qualifier de bruits de couloirs, il y a quelques temps, a pris forme. Puisque de sources concordantes, le directeur financier de la mairie de la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire vient d’être saisi par courrier. Même si pour l’heure, le premier magistrat de la ville n’en est pas encore officiellement saisi, n’empêche que cette mesure vient briser les ailes au sein de l’équipe municipale. Elle qui avait nourri l’ambition d’ériger la commune de Yamoussoukro au rang des grandes capitales citées en exemple. Et qui, par conséquent, a fait des promesses à la population. Soustraire un tel montant du budget fausse, à n’en point douter, ses prévisions. Et quand on sait que Yamoussoukro ne regorge pas d’entités industrielles et autres structures pourvoyeuses de fonds pour la mairie, l’on se rend bien compte que le ministère de tutelle des collectivités locales vient de compliquer la situation de la mairie. Les raisons qui expliqueraient la mesure du ministère de l’Intérieur n’ont pas encore été signifiées aux autorités de la mairie de la capitale politique et administrative, mais l’on se demande si l’on ne vient pas ainsi de freiner l’ardeur du maire Kouacou Gnrangbé et ses collaborateurs. Eux qui sont en droit de se demander si l’on veut les dépouiller de toutes ressources financières pour qu’ils ne puissent pas tenir leurs engagements électoraux. L’affaire fait en tout cas grand bruit à Yamoussoukro, ville natale du président Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne.
Paul Koffi