Le président de la jeunesse du parti démocratique de Côte d’Ivoire, Kouadio Konan Bertin, alias KKB, est déterminé à en découdre avec le président du parti doyen, Henri Konan Bédié. En effet, passant à une vitesse supérieure au cours d’une conférence de presse, tenue hier au siège du vieux parti, le désormais pourfendeur N°1 de N’Zueba a encore volé dans les plumes du Sphinx de Daoukro et tous ceux qui s’opposent à ‘’sa guerre’’ contre le gardien du temple du PDCI. Selon lui, le président Bédié, rattrapé par la limite d’âge prescrite par les textes qui régissent le parti, est forclos de la course à la présidence du PDCI, qui se disputera en octobre prochain avec la tenue du 12ècongrès. «Je suis convaincu que le président Bédié ne sera pas candidat. Ce monsieur, je le dis, est profond. En plus, ce serait un insulte aux militants du PDCI de reconduire Bédié à la tête du parti. Comment quelqu’un qui est inéligible peut-il franchir les portes du congrès pour en sortir élu? Ce serait une première fois et j’attends que le PDCI me démontre cela», a-t-il attaqué. Avant d’estimer qu’il n’est un judas. Selon lui, il n’a trahi personne. «Contrairement à ce que les gens disent, je n’ai trahi personne et je ne suis pas un judas. J’ai toujours dit que je suivrai Bédié jusqu’à ce que le peuple le refuse dans les urnes. On est allé aux élections présidentielles, les ivoiriens l’ont rejeté dans les urnes. Et il a dit qu’il était à son dernier combat. Si Bédié a mis fin à sa carrière politique, qu’est ce que nous faisons ? Nous mettons aussi fin à notre carrière ? Je dis non, je continue et c’est pourquoi je suis candidat à la présidence du parti», a-t-il expliqué. Tout en soulignant qu’il est certain que cette candidature est l’aspiration profonde des militants et porteuse d’espérance. «Je crois à ma lutte et je suis le gardien du temple de Félix Houphouët-Boigny. Je le dis et je le répète, je ne prêche pas dans le désert.
C’est pour quoi le gens m’attaquent. Mais je les comprends. Car tous ceux qui m’attaquent sont à la soupe», a-t-il chargé. A l’en croire, ce sont les Bédiésistes ‘’des nouveaux temps’’ qui s’en prennent à lui. «Pendant que nous nous luttions en 2000 pour le retour de Bédié d’exil, les Michel Koffi Benoît, Maurice Kacou Guikahué, Adjoumani Kobenan, qui parlent aujourd’hui, militaient contre son retour et son maintien à la tête du parti. Le moment venu, nous allons sortir des choses», a-t-il menacé. Tout en criant à la mascarade, selon lui, autour de l’évènement tant attendu. «Nous allons exiger qu’une commission paritaire soit mise en place et que des règles démocratiques soient établies avant la tenue du congrès. Il n’est pas question qu’on désigne des gens pour aller faire de la mascarade», a-t-il annoncé. Dans tous les cas, a ajouté KKB ; «Bédié et moi sommes attachés aux mêmes intérêts. Et il n’est pas exclu qu’on se retrouve à la fin du congrès. Qu’est ce qui prouve que ce n’est Bédié qui me pousse ? N’est-il pas en train de nous forger pour sa succession?», s’est-il interrogé, certainement pour semer le doute dans les esprits.
Lacina Ouattara
C’est pour quoi le gens m’attaquent. Mais je les comprends. Car tous ceux qui m’attaquent sont à la soupe», a-t-il chargé. A l’en croire, ce sont les Bédiésistes ‘’des nouveaux temps’’ qui s’en prennent à lui. «Pendant que nous nous luttions en 2000 pour le retour de Bédié d’exil, les Michel Koffi Benoît, Maurice Kacou Guikahué, Adjoumani Kobenan, qui parlent aujourd’hui, militaient contre son retour et son maintien à la tête du parti. Le moment venu, nous allons sortir des choses», a-t-il menacé. Tout en criant à la mascarade, selon lui, autour de l’évènement tant attendu. «Nous allons exiger qu’une commission paritaire soit mise en place et que des règles démocratiques soient établies avant la tenue du congrès. Il n’est pas question qu’on désigne des gens pour aller faire de la mascarade», a-t-il annoncé. Dans tous les cas, a ajouté KKB ; «Bédié et moi sommes attachés aux mêmes intérêts. Et il n’est pas exclu qu’on se retrouve à la fin du congrès. Qu’est ce qui prouve que ce n’est Bédié qui me pousse ? N’est-il pas en train de nous forger pour sa succession?», s’est-il interrogé, certainement pour semer le doute dans les esprits.
Lacina Ouattara