"L’union fait la force" dit l’adage, mais les partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, ne semblent pas adhérer à cette assertion, se dispersant dans leur "combat démocratique" contre le régime du président Alassane Ouattara.
En juillet 2011, à peine sorti de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011, le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly plie ses bagages et quitte le parti fondé par Laurent Gbagbo.
Il justifiait sa décision par le fait que "la haute direction du FPI refuse toujours un congrès-bilan et exclut tout changement ". Dans la foulée, M. Koulibaly crée son parti tourné vers l'idéologie libérale.
Son parti, Liberté et démocratie pour la république (Lider) participe aux élections législatives et enregistre une cinglante défaite. Il s'ensuit une passe d'armes entre lui et ses anciens camarades socialistes.
Le fossé se creuse, davantage, entre les partisans de Laurent Gbagbo en janvier 2012 quand quatre partis politiques du Congrès national pour la résistance et la démocratie (CNDR, plate-forme de partis politiques et associations de société civile proches de l'ex-chef d'Etat) décident de s'éloigner des idéaux du FPI.
Il s'agit de l'Union démocratique et citoyenne (UDCY) de l'ancien ministre de la Salubrité, Théodore Mel Eg, de Cap Unir pour la démocratie et le développement (Cap-UDD) de l'ex- porte parole de Laurent Gbagbo, Gervais Coulibaly, du Renouveau pour la paix et la concorde (RPC) de l'ancienne présidente du conseil d'administration d'Air Ivoire, Henriette Lagou et du Mouvement alternative citoyenne (MNC Alternative) de l'ancien ministre des Transports et transfuge du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Kabran Appiah.
Ces partis politiques claquent, donc, la porte au Cndr pour créer la Ligue des mouvements pour le Progrès (LMP). La naissance de cette plateforme politique provoque l'ire des militants du Fpi qui crient à la ‘' trahison''.
Les dirigeants du parti socialiste reprochent à leurs ‘' ex-alliés'' au-delà de la création de ce regroupement politique, "l'utilisation du sigle LMP" par "les initiateurs de la plate-forme, qui étaient membres de La majorité présidentielle (Lmp/ Cnrd), (…) est une volonté manifeste d'entretenir la confusion dans l'opinion nationale et internationale".
Les divergences entre les membres de l'ancien régime s'intensifient, au point où 11 partis politiques prennent part au cadre de dialogue politique (Cdp) avec le pouvoir. Discussions auxquelles le FPI refuse de prendre part en exigeant du gouvernement un cadre spécial de négociation : le dialogue direct.
Plus d'un an après la création de la LMP, l'un des membres fondateurs, en l'occurrence le président de l'Union démocratique et Citoyenne (UDCY), Théodore Mel Eg rompt les amarres, définitivement, avec ses anciens camarades de la Lmp et du Cndr.
M. Mel Eg affirme que les deux plateformes dont son parti est membre manquent "de vision commune face à la difficile situation sociopolitique actuelle", "de solidarité et de respect des uns envers les autres dans le traitement de certaines questions essentielles".
Il accuse, également, ses camarades d'avoir instauré "un climat de suspicion illégitime pour jeter le discrédit sur l'UDCY et ses dirigeants", en instrumentalisant ces plateformes à "des fins de propagandes personnelles". Mel Théodore se retire des deux coalitions " afin d'assumer pleinement son rôle de parti modérateur", martèle t- il.
En face d'une opposition en ‘' déliquescence'', le pouvoir demeure "indéboulonnable" selon le chef de l'Etat, Alassane Ouattara qui compte "vraisemblablement" se représenter en 2015.
Son parti politique, le Rassemblement des républicains (RDR) est vainqueur des différentes élections depuis les législatives où ses "poulains" ont raflé plus de la moitié des sièges de l'hémicycle, jusqu'aux conseils régionaux en passant par les conseils municipaux.
Du côté de la jeunesse proche de Laurent Gbagbo, à défaut de tomber, le mercure a, considérablement, baissé. Le bouillant milieu des "jeunes patriotes" n'a pas échappé à la situation générale ‘'d'orphelins'' des partisans de l'ex-président de la République.
Le Congrès de la jeunesse panafricaine (Cojep) de Charles Blé Goudé, le très engagé mouvement de soutien du désormais pensionnaire de la Haye (Laurent Gbagbo), s'est mué en parti politique (le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples), mais souffre d'un "bicéphalisme".
Bly Roselyn et Joël Poté réclament, tous les deux, la tête du parti et continuent de se lancer des invectives. Ces jeunes leaders sont aussi en froid avec le parti de leur "mentor" Laurent Gbagbo.
Ces discordes à n'en point finir au sein de la famille de la gauche ivoirienne ébranle profondément sa sérénité et affecte ses militants qui désespèrent de plus en plus quant à l'issue favorable de la "lutte".
Certains n'y croient plus et se demandent si la participation du FPI aux élections de 2015 pour affronter Alassane Ouattara ne serait pas une "peine perdue".
En tout état de cause, l'opposition ivoirienne est à l'image du pouvoir d'hier qui ne s'entourait que d'ennemis notamment la France, l'Organisation des Nations Unies (ONU), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et les pays voisins de la Côte d'Ivoire.
En juillet 2011, à peine sorti de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011, le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly plie ses bagages et quitte le parti fondé par Laurent Gbagbo.
Il justifiait sa décision par le fait que "la haute direction du FPI refuse toujours un congrès-bilan et exclut tout changement ". Dans la foulée, M. Koulibaly crée son parti tourné vers l'idéologie libérale.
Son parti, Liberté et démocratie pour la république (Lider) participe aux élections législatives et enregistre une cinglante défaite. Il s'ensuit une passe d'armes entre lui et ses anciens camarades socialistes.
Le fossé se creuse, davantage, entre les partisans de Laurent Gbagbo en janvier 2012 quand quatre partis politiques du Congrès national pour la résistance et la démocratie (CNDR, plate-forme de partis politiques et associations de société civile proches de l'ex-chef d'Etat) décident de s'éloigner des idéaux du FPI.
Il s'agit de l'Union démocratique et citoyenne (UDCY) de l'ancien ministre de la Salubrité, Théodore Mel Eg, de Cap Unir pour la démocratie et le développement (Cap-UDD) de l'ex- porte parole de Laurent Gbagbo, Gervais Coulibaly, du Renouveau pour la paix et la concorde (RPC) de l'ancienne présidente du conseil d'administration d'Air Ivoire, Henriette Lagou et du Mouvement alternative citoyenne (MNC Alternative) de l'ancien ministre des Transports et transfuge du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Kabran Appiah.
Ces partis politiques claquent, donc, la porte au Cndr pour créer la Ligue des mouvements pour le Progrès (LMP). La naissance de cette plateforme politique provoque l'ire des militants du Fpi qui crient à la ‘' trahison''.
Les dirigeants du parti socialiste reprochent à leurs ‘' ex-alliés'' au-delà de la création de ce regroupement politique, "l'utilisation du sigle LMP" par "les initiateurs de la plate-forme, qui étaient membres de La majorité présidentielle (Lmp/ Cnrd), (…) est une volonté manifeste d'entretenir la confusion dans l'opinion nationale et internationale".
Les divergences entre les membres de l'ancien régime s'intensifient, au point où 11 partis politiques prennent part au cadre de dialogue politique (Cdp) avec le pouvoir. Discussions auxquelles le FPI refuse de prendre part en exigeant du gouvernement un cadre spécial de négociation : le dialogue direct.
Plus d'un an après la création de la LMP, l'un des membres fondateurs, en l'occurrence le président de l'Union démocratique et Citoyenne (UDCY), Théodore Mel Eg rompt les amarres, définitivement, avec ses anciens camarades de la Lmp et du Cndr.
M. Mel Eg affirme que les deux plateformes dont son parti est membre manquent "de vision commune face à la difficile situation sociopolitique actuelle", "de solidarité et de respect des uns envers les autres dans le traitement de certaines questions essentielles".
Il accuse, également, ses camarades d'avoir instauré "un climat de suspicion illégitime pour jeter le discrédit sur l'UDCY et ses dirigeants", en instrumentalisant ces plateformes à "des fins de propagandes personnelles". Mel Théodore se retire des deux coalitions " afin d'assumer pleinement son rôle de parti modérateur", martèle t- il.
En face d'une opposition en ‘' déliquescence'', le pouvoir demeure "indéboulonnable" selon le chef de l'Etat, Alassane Ouattara qui compte "vraisemblablement" se représenter en 2015.
Son parti politique, le Rassemblement des républicains (RDR) est vainqueur des différentes élections depuis les législatives où ses "poulains" ont raflé plus de la moitié des sièges de l'hémicycle, jusqu'aux conseils régionaux en passant par les conseils municipaux.
Du côté de la jeunesse proche de Laurent Gbagbo, à défaut de tomber, le mercure a, considérablement, baissé. Le bouillant milieu des "jeunes patriotes" n'a pas échappé à la situation générale ‘'d'orphelins'' des partisans de l'ex-président de la République.
Le Congrès de la jeunesse panafricaine (Cojep) de Charles Blé Goudé, le très engagé mouvement de soutien du désormais pensionnaire de la Haye (Laurent Gbagbo), s'est mué en parti politique (le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples), mais souffre d'un "bicéphalisme".
Bly Roselyn et Joël Poté réclament, tous les deux, la tête du parti et continuent de se lancer des invectives. Ces jeunes leaders sont aussi en froid avec le parti de leur "mentor" Laurent Gbagbo.
Ces discordes à n'en point finir au sein de la famille de la gauche ivoirienne ébranle profondément sa sérénité et affecte ses militants qui désespèrent de plus en plus quant à l'issue favorable de la "lutte".
Certains n'y croient plus et se demandent si la participation du FPI aux élections de 2015 pour affronter Alassane Ouattara ne serait pas une "peine perdue".
En tout état de cause, l'opposition ivoirienne est à l'image du pouvoir d'hier qui ne s'entourait que d'ennemis notamment la France, l'Organisation des Nations Unies (ONU), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et les pays voisins de la Côte d'Ivoire.