Yèrènga Tchègbê alias Kabako est un boxeur qui a fait longtemps parler de lui en Côte d’Ivoire. Après sa retraite forcée, l’ex champion de Côte d’Ivoire, reclus à Bouaké broie du noir. Comme un paltoquet, Kabako que nous avons rencontré n’est que l’ombre de lui-même. Il appelle les autorités ivoiriennes et le ministre des Sports à l’aide.
Menton ‘‘fleuri’’, casquette défraichie sur la tête et sandales trouées par les bas dans les pieds. C’est l’image que présente désormais Yèrènga Tchègbê rencontré dans l’une des rues de Bouaké. Même si l’homme affiche une corpulence appréciable, le boxeur est très mal en point. Du moins psychologiquement. Il erre dans les coins et recoins de la ville, faisant souvente fois la manche pour subsister.
Un parcourt appréciable
Passionné de cette discipline, Kabako embrasse la carrière de boxeur en 1976. Quelques mois plus tard, il devint champion de Côte d’Ivoire des poids super léger (63kg). Dès lors, il enchaine victoire sur victoire. Un an après, soit en 1977, il est champion des amateurs. Une compétition qui s’était déroulée en son temps à Bouaké. Après ce sacre, Yèrènga Kabako intègre le groupe des boxeurs professionnels en 1984, en battant un certain Ali Coulibaly. Avant de se ‘‘mesurer’’ à Kaboré Saga qu’il terrasse en 1985. Demi-finaliste du championnat d’Afrique en 1988, le pugiliste finit par convaincre les téléspectateurs et spectateurs africains sur son talent de boxeur. A Abidjan où se sont déroulées les hostilités, Kabako, lamine son adversaire, Wobissia Wampa. Dès cet instant, le boxeur confirme sa notoriété au plan continental. Ce qui lui a valu d’ailleurs un stage en 1996 avec la coopération française à Bingerville. Il bénéficie de plusieurs dons dont un podium de ring et tout le matériel y afférant. A l’issue de la compétition africaine, Kabako se confirme une encore. Et se qualifie pour le championnat mondial. Malheureusement, le champion ne participera jamais à cette compétition d’envergure mondiale. Car selon le concerné lui-même, sa licence lui a été retiré par l’ex président de la Fédération ivoirienne de boxe Gnohité Roger. Qu’est ce qui explique une telle décision, Kabako dit avoir été victime d’une conspiration. «Ma licence m’a été arrachée par l’ancien maire de Gagnoa, Gnohité Roger, par ailleurs ex-président de la Fédération ivoirienne de boxe (FIB). Il m’a dit viens avec ta licence on va mettre le numéro matricule. Et depuis des lustres, je n’ai plus revu encore moins reçu cette licence » explique-t-il tout confondu. Il est s’explique mal ce qui lui est arrivé. Et depuis ce temps, il s’est éloigné des rings pour ne plus…jamais y revenir. « Pour ma part, la boxe ne nourrit plus son homme aujourd’hui en Côte d’Ivoire » déduit-il. Se retrouvant presque au bord du précipice, le boxeur appelle les autorités ivoiriennes, en particulier le ministre des Sports, Alain Lobognon à l’aide.
Cri de cœur d’un ancien champion
«Je suis parmi ceux qui doivent percevoir l’aide de l’Etat allouée aux anciens sportifs de Côte d’Ivoire qui s’élève à 300 000 FCA. Bien que mon nom figure sur la liste, je n’ai jamais rien perçu. Je souhaite que les autorités et le ministre des Sports, M. Alain Lobognon aient pitié de moi pour que je bénéficie de cette aide. Je souffre. J’ai mon garçon qui vient d’être reçu à son baccalauréat (il présente la collante). Et je n’ai rien du tout. Déjà que je vis très mal. Je leur demande pardon, qu’ils aient pitié » a-t-il plaidé, la gorge nouée. Kabako a livré 97 combats durant toute sa carrière. Dont 77 KO ; 3 nuls; 9 victoires au poing et 8 défaites.
Bosco de Paré
Menton ‘‘fleuri’’, casquette défraichie sur la tête et sandales trouées par les bas dans les pieds. C’est l’image que présente désormais Yèrènga Tchègbê rencontré dans l’une des rues de Bouaké. Même si l’homme affiche une corpulence appréciable, le boxeur est très mal en point. Du moins psychologiquement. Il erre dans les coins et recoins de la ville, faisant souvente fois la manche pour subsister.
Un parcourt appréciable
Passionné de cette discipline, Kabako embrasse la carrière de boxeur en 1976. Quelques mois plus tard, il devint champion de Côte d’Ivoire des poids super léger (63kg). Dès lors, il enchaine victoire sur victoire. Un an après, soit en 1977, il est champion des amateurs. Une compétition qui s’était déroulée en son temps à Bouaké. Après ce sacre, Yèrènga Kabako intègre le groupe des boxeurs professionnels en 1984, en battant un certain Ali Coulibaly. Avant de se ‘‘mesurer’’ à Kaboré Saga qu’il terrasse en 1985. Demi-finaliste du championnat d’Afrique en 1988, le pugiliste finit par convaincre les téléspectateurs et spectateurs africains sur son talent de boxeur. A Abidjan où se sont déroulées les hostilités, Kabako, lamine son adversaire, Wobissia Wampa. Dès cet instant, le boxeur confirme sa notoriété au plan continental. Ce qui lui a valu d’ailleurs un stage en 1996 avec la coopération française à Bingerville. Il bénéficie de plusieurs dons dont un podium de ring et tout le matériel y afférant. A l’issue de la compétition africaine, Kabako se confirme une encore. Et se qualifie pour le championnat mondial. Malheureusement, le champion ne participera jamais à cette compétition d’envergure mondiale. Car selon le concerné lui-même, sa licence lui a été retiré par l’ex président de la Fédération ivoirienne de boxe Gnohité Roger. Qu’est ce qui explique une telle décision, Kabako dit avoir été victime d’une conspiration. «Ma licence m’a été arrachée par l’ancien maire de Gagnoa, Gnohité Roger, par ailleurs ex-président de la Fédération ivoirienne de boxe (FIB). Il m’a dit viens avec ta licence on va mettre le numéro matricule. Et depuis des lustres, je n’ai plus revu encore moins reçu cette licence » explique-t-il tout confondu. Il est s’explique mal ce qui lui est arrivé. Et depuis ce temps, il s’est éloigné des rings pour ne plus…jamais y revenir. « Pour ma part, la boxe ne nourrit plus son homme aujourd’hui en Côte d’Ivoire » déduit-il. Se retrouvant presque au bord du précipice, le boxeur appelle les autorités ivoiriennes, en particulier le ministre des Sports, Alain Lobognon à l’aide.
Cri de cœur d’un ancien champion
«Je suis parmi ceux qui doivent percevoir l’aide de l’Etat allouée aux anciens sportifs de Côte d’Ivoire qui s’élève à 300 000 FCA. Bien que mon nom figure sur la liste, je n’ai jamais rien perçu. Je souhaite que les autorités et le ministre des Sports, M. Alain Lobognon aient pitié de moi pour que je bénéficie de cette aide. Je souffre. J’ai mon garçon qui vient d’être reçu à son baccalauréat (il présente la collante). Et je n’ai rien du tout. Déjà que je vis très mal. Je leur demande pardon, qu’ils aient pitié » a-t-il plaidé, la gorge nouée. Kabako a livré 97 combats durant toute sa carrière. Dont 77 KO ; 3 nuls; 9 victoires au poing et 8 défaites.
Bosco de Paré