Le portefeuille des mines a changé hier jeudi de titulaire dans le gouvernement ivoirien, alors que le bilan du ministre précédemment en charge du secteur, dont la Côte d'Ivoire espère faire un levier de développement, était critiqué.
Dans le cadre d'un "réaménagement technique", Adama Toungara, ministre des Mines, du pétrole et de l'énergie, s'est vu retirer le portefeuille des mines, confié à Jean Claude Brou, qui reste en outre ministre de l'Industrie, selon un décret du président Alassane Ouattara qui a été transmis à la presse.
Il s'agit du seul changement intervenu dans le gouvernement en place depuis novembre 2012 et dirigé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
"Jusque récemment on pouvait dire que cette activité minière était essentiellement artisanale. Elle devient de plus en plus industrielle et cela peut donc expliquer que cette attribution soit désormais rattachée au ministère de l'Industrie", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, après le Conseil des ministres.
Maire d'Abobo, un quartier populaire d'Abidjan et fief pro-Ouattara, Adama Toungara est l'un des ténors du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel.
Souvent considéré comme le "père" de l'industrie pétrolière ivoirienne, son action était cependant critiquée concernant le secteur des mines, alors que le chef de l'Etat a promis de faire de la Côte d'Ivoire, qui s'est historiquement bâtie grâce à l'agriculture, un pays minier.
Depuis la nomination de M. Toungara il y a plus de deux ans, le débat a essentiellement tourné autour de la refonte du code minier, régulièrement annoncée mais qui n'a toujours pas débouché.
Publiquement mais surtout en coulisses, des industriels étrangers avaient vivement critiqué les projets du ministre, arguant en particulier qu'un alourdissement des taxes pesant sur leurs groupes entraverait le développement du secteur.
Le sous-sol ivoirien recèle notamment de l'or, du manganèse, du diamant, du fer, du nickel et du cuivre, mais seuls l'or et le manganèse sont extraits de manière industrielle. L'activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles.
La Côte d'Ivoire reste la première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone et a amorcé un net rebond depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Dans le cadre d'un "réaménagement technique", Adama Toungara, ministre des Mines, du pétrole et de l'énergie, s'est vu retirer le portefeuille des mines, confié à Jean Claude Brou, qui reste en outre ministre de l'Industrie, selon un décret du président Alassane Ouattara qui a été transmis à la presse.
Il s'agit du seul changement intervenu dans le gouvernement en place depuis novembre 2012 et dirigé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
"Jusque récemment on pouvait dire que cette activité minière était essentiellement artisanale. Elle devient de plus en plus industrielle et cela peut donc expliquer que cette attribution soit désormais rattachée au ministère de l'Industrie", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, après le Conseil des ministres.
Maire d'Abobo, un quartier populaire d'Abidjan et fief pro-Ouattara, Adama Toungara est l'un des ténors du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel.
Souvent considéré comme le "père" de l'industrie pétrolière ivoirienne, son action était cependant critiquée concernant le secteur des mines, alors que le chef de l'Etat a promis de faire de la Côte d'Ivoire, qui s'est historiquement bâtie grâce à l'agriculture, un pays minier.
Depuis la nomination de M. Toungara il y a plus de deux ans, le débat a essentiellement tourné autour de la refonte du code minier, régulièrement annoncée mais qui n'a toujours pas débouché.
Publiquement mais surtout en coulisses, des industriels étrangers avaient vivement critiqué les projets du ministre, arguant en particulier qu'un alourdissement des taxes pesant sur leurs groupes entraverait le développement du secteur.
Le sous-sol ivoirien recèle notamment de l'or, du manganèse, du diamant, du fer, du nickel et du cuivre, mais seuls l'or et le manganèse sont extraits de manière industrielle. L'activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles.
La Côte d'Ivoire reste la première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone et a amorcé un net rebond depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts.