« Il appartient au Gouvernement de réunir les conditions pour qu’ensemble on demande pardon ». Ces propos ont été tenus mercredi dernier par Gervais Coulibaly, le président de Cap-Unir pour la Démocratie et le Développement (Cap-UDD). En réponse de la question sur le refus du FPI de répondre à l’appel lancé par le chef de l’Etat à Korhogo, le président de Cap-UDD estime que toute la classe politique à pêcher. S’il reste convaincu que chaque individuellement doit demander pardon, il est clair que pour lui, le pardon collectif ne peut venir que de la capacité du Gouvernement à réunir les conditions pour dans un élan national tout le monde demande pardon. Pour l’attitude du FPI à l’endroit du président de la République se justifie dans le fait que c’est lui qui demande au parti de Laurent Gbagbo de poser l’acte de contrition. « C’est parce que Ouattara l’a demandé que nous assistons à cette attitude du FPI. Si je demande à mon adversaire de demander pardon, dans cette situation, je l’amène à ne pas demander pardon. De mon point de vue, nous devons aller chercher à la racine le problème », a-t-il justifié. Pour la solution c’est de réunion les conditions du pardon. Et, selon lui, ces conditions sont le dégel des comptes, la restitution des résidences et maisons constituées, la libération des prisonniers pro-Gbagbo, la normalisation de la vie politique, le financement des partis politiques et la préparation des élections prochaines par la mise en place d’une nouvelle CEI. Si le président du Cap-UDD reconnait qu’il y a déjà un début d’exécution de ces exigences, il demande encore au Gouvernement de poursuivre ses efforts dans le règlement de ces questions. S’agissant de la récente démission de l’UDCY de Mel Théodore de la Ligue des Mouvements pour le Progrès (LMP), le président Gervais Coulibaly a préféré ne pas faire de commentaire.
Jean-Claude Coulibaly
Jean-Claude Coulibaly