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Société Publié le vendredi 26 juillet 2013 | AIP

Agboville : Des agents de santé instruits sur le nouveau protocole sur le paludi

Agboville - Une cinquantaine d'agents de santé venus des districts sanitaires de Koumassi et Port-Bouët (Abidjan) sont en formation, depuis le jeudi à Agboville, pour s'impregner du nouveau protocole sur le traitement du paludisme, à l'initiative du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), depuis jeudi à Agboville.

« La prise en charge par la présomption n'est plus d'actualité », a affirmé le Dr Agnon Jacques, représentant du Plnp, à l'ouverture de l'atelier de formation des prestataires de santé sur la prise en charge, la prévention et le suivi évaluation des activités de lutte contre le paludisme.

Le programme de lutte contre cette maladie exige l'application des nouvelles directives qui recommandent le Test de dépistage rapide (Tdr) dans les centres de santé périphériques, dans le cas du paludisme simple, a-t-il dit.

Dans le cas du paludisme aggravé, l'évaluation par le test de la "goutte épaisse" est réalisée dans les hôpitaux généraux, tels que souligné dans le nouveau protocole, a précisé le Dr Agnon.

Le représentant du Pnlp a expliqué que l'atelier a pour but de renforcer les capacités des agents de santé, par rapport aux nouvelles directives de l’Organisation mondiale de la santé.

Le nouveau protocole recommande de ne prescrire un anti-paludéen qu'après avoir réalisé le Tdr, aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte. Les tests et la prise en charge sont gratuits, a fait observer le représentant du directeur du Pnlp.

Une étude récente a révélé que plus de 60% des patients d'un district sanitaire de Côte d'Ivoire, ont reçu à tort des anti-paludéens, du fait de la non-observation des tests, a indiqué Mme Aboua Nicole, sage-femme spécialisée, venue représenter à l'atelier, le directeur régional de la santé Abidjan II.

« Ils ont reçu inutilement des anti-paludéens dans leurs reins », a déploré la représentante du directeur régional de la santé Abidjan II. Le paludisme, par sa fréquence et sa gravité sur le terrain, constitue un véritable problème de santé publique. Il représente 50% des consultations et est responsable d'un 1/3 des décès hospitaliers, a-t-elle rappelé.

Depuis le 14 juillet, le programme a fini de couvrir l'ensemble des districts sanitaires de Côte d'Ivoire, à l'exception de ceux d'Adiaké et de Koumassi - Port Bouët 2, dont les agents de santé bénéficieront de la formation au nouveau protocole, le 17 août.
(AIP)
dd/kkp/cmas
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