L’Union des ressortissants membres de la CEDEAO résidant en Côte d’Ivoire (UREM-CEDEAO-CI) est divisée actuellement, après le renouvellement de ses dirigeants. Le président de la Diaspora CEDEAO, Don Alexander, est monté au créneau, au cours d’une conférence de presse, le jeudi 25 juillet 2013 à Marcory pour s’engager à mener des actions en vue du retour de la cohésion. «Depuis le 6 juillet 2013, l’UREM-CEDEAO, qui est une organisation sœur, vit un grand malaise. Cette situation conflictuelle n’honore pas l’ensemble des ressortissants de la CEDEAO, mais aussi et surtout la CEDEAO elle-même, dont le président en exercice est le Président Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire. Nous voulons donc proposer notre médiation à nos frères de l’UREM-CEDEAO, afin qu’ils mettent fin à leurs divergences car la Côte d’Ivoire, notre pays d’accueil, ne doit plus présenter l’image d’un pays divisé et déchiré», a déclaré Don Alexander. Cette crise qui secoue l’UREM-CEDEAO s’explique par la contestation des résultats des élections organisées le 6 juillet dernier pour le choix du nouveau président de cette structure d’intégration sous-régionale. Trois parties sont divisées depuis cette date. Il s’agit de Nanan Appiah, qui a assuré l’intérim du président défunt de l’UREM-CEDEAO, Yacoubi Laurent et Al Hassann Demba qui, selon ses détracteurs, ne doit pas faire acte de candidature, conformément aux textes de l’UREM-CEDEAO qui stipule qu’un Ivoirien ne doit pas faire acte de candidature.
O.D
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