Yamoussoukro, Tiassalé…comment les Maliens ont voté, hier quelque 2.176 ressortissants maliens résidant dans la capitale politique et administrative ivoirienne, ont voté hier dimanche, leur président de la République, a constaté, l’Aip, sur les lieux de vote, au groupe scolaire Dioulabougou, à Yamoussoukro. Répartis dans cinq bureaux de vote dans cet unique centre par ailleurs connu sous le nom de ‘’Grande école’’, ces citoyens maliens s’acquittent de leur devoir civique dans le calme et la discipline, même si quelques accrocs d’ordre organisationnel, vite réglés, ont failli causer des échauffourées vite maîtrisées également par les forces de l’ordre. A Yamoussoukro, sept candidats sont représentés: il s’agit de Soumaïla Cissé de l’union pour République et la démocratie (URD) ; Oulaousséine Cissé de la Coalition pour la démocratie au Mali (CODEM) ; Moussa Amara de ‘’Yéléman’’ (Changement) ; Ibrahim Boubakar Kéïta dit IBK du rassemblement pour le Mali (RPM) ; Modibo Sidibé de la force d’avenir pour le renouveau et l’émergence (FARE) ; Oumar Ben Fana Traoré du parti citoyen du renouveau (PCR) ; et Haïdara Aïcha Alassane Cissé de l’Alliance Chatto 2013. Au nom des Maliens de Yamoussoukro, Namory Bakayoko, président du Haut-conseil des Maliens local, s’est dit heureux du déroulement de ce scrutin dans le calme, mais aussi de l’engouement de ses compatriotes. « Je suis heureux que tout se passe bien depuis l’ouverture des bureaux, heureux de voir nos frères sortis nombreux pour le vote. Je remercie le Seigneur, Allah, qui permet l’organisation de ces élections en lesquelles beaucoup ne croyaient pas… Il s’agit de l’avenir du Mali notre patrie. Que tous votent et acceptent les résultats des urnes. C’est le Mali qui aura toujours gagné au-delà de nos clivages », a-t-il déclaré. Namory Bakayoko ne passe pas silence le rôle des autorités Ivoiriennes avec leur tête le Président Ouattara, en particulier les autorités locales qui ont tout mis en œuvre pour que ces élections se tiennent dans le calme et la discipline à Yamoussoukro. Diarra Bakary, envoyé du consul général du Mali pour superviser ces élections relève que « ces élections sont spéciales, en ce sens qu’elles se passent dans un Mali qui cherche à sortir de la crise. "Ce pays revient de très loin; nous avons le devoir de faire en sorte qu’il sorte effectivement et, définitivement, de la situation dans laquelle il se trouve depuis longtemps; c’est pourquoi, nous ne cessons de sillonner tous les bureaux du site pour veiller au grain », a-t-il rassuré. La présidentielle malienne met en lice 27 candidats dont une femme, rappelle-t-on.
Tiassalé : forte mobilisation des Maliens dans le calme
Les Maliens du département de Tiassalé ont voté dimanche à N’douci et à Tiassalé dans le calme et la ferveur, dans le cadre de la présidentielle visant à faire revenir dans l’ordre constitutionnel. Ce sont au total 780 inscrits qui ont pris d’assaut les trois bureaux à N’douci et de Tiassalé, avec un taux de participation, deux heures avant la clôture du scrutin, de 62,02%. Ce scrutin présidentiel qui intervient 18 mois après le putsch de la junte militaire conduite par le capitaine Amadou Haya Sanogo, va permettre d’entamer le redressement et la réconciliation dans un pays traumatisé par des groupes armés islamistes qui ont envahi le nord pendant plusieurs avant d’être chassés par une intervention militaire internationale menée par la France pour stopper leur avancée vers le sud. Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé sans heurts, a-t-on noté.
Source : AIP
Tiassalé : forte mobilisation des Maliens dans le calme
Les Maliens du département de Tiassalé ont voté dimanche à N’douci et à Tiassalé dans le calme et la ferveur, dans le cadre de la présidentielle visant à faire revenir dans l’ordre constitutionnel. Ce sont au total 780 inscrits qui ont pris d’assaut les trois bureaux à N’douci et de Tiassalé, avec un taux de participation, deux heures avant la clôture du scrutin, de 62,02%. Ce scrutin présidentiel qui intervient 18 mois après le putsch de la junte militaire conduite par le capitaine Amadou Haya Sanogo, va permettre d’entamer le redressement et la réconciliation dans un pays traumatisé par des groupes armés islamistes qui ont envahi le nord pendant plusieurs avant d’être chassés par une intervention militaire internationale menée par la France pour stopper leur avancée vers le sud. Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé sans heurts, a-t-on noté.
Source : AIP