Du 24 au 27 juillet 2013, s’est tenu à Grand-Bassam à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, un séminaire ayant pour thème central « le bilan sur la construction des nouvelles universités ». Ce séminaire, financé par le Programme présidentiel d’urgence, s’est achevé sur des recommandations faites par les experts au ministre Cissé Bacongo.
Ce séminaire avait pour objectif général d’évaluer la mise en œuvre du programme de construction. Comme objectifs spécifiques, il s’agissait entre autres d’établir un bilan exhaustif des projets de construction ; identifier toutes les étapes restant à couvrir et en préciser les délais de réalisation ; estimer autant que possible les coûts de réalisation ; identifier les sources de financement ; analyser les facteurs de réussite et de risque…Au terme des travaux, des recommandations ont été faites.
D’abord au gouvernement, les experts ont demandé de définir la date de pose de la première pierre ; de rechercher et rendre disponibles les ressources nécessaires aux missions d’enseignement et aux contrats des particuliers ; de prendre toutes les dispositions utiles en vue de permettre l’arrivée dans les meilleurs délais des matériaux et matériel de construction des bâtiments préfabriqués ; de subventionner le transport urbain des étudiants des deux (2) universités ; de payer dans l’urgence 50% des honoraires d’études techniques et de prévoir des mesures d’accompagnement pour les étudiants dans les nouvelles universités. Il s’agit d’œuvres universitaires (bourses, logements, transport, mutuelle, assurance, etc.).
Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les experts ont recommandé de : mettre en place les plans stratégiques de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ; rechercher les moyens pour interconnecter les nouvelles universités et accélérer l’introduction des TIC dans l’enseignement ; établir un plan de formation des personnels enseignants et chercheurs ; équiper les laboratoires et revoir le statut des chercheurs ; encourager la création d’écoles doctorales…
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Dr. Cissé Bacongo, à la suite de toutes ces recommandations, a dit qu’avec ce séminaire, le processus de construction des 5 nouvelles universités que sont Daloa, Korhogo, Bouaké (extension), San Pedro, Man (nouvelles) et la ville universitaire (Adiaké) était lancé et ne devrait plus s’arrêter. Pour lui, les projets de tous les chantiers qui vont bientôt s’ouvrir devront être clairs et transparents. Cela part d’un chronogramme réaliste, un budget viable et crédible et une identification optimale des risques. Le ministre a appelé en plus du projet de construction, à une réflexion pertinente sur les universités déjà existantes. A savoir, le mode de gouvernance, les offres de formations, la modernisation académique (LMD). En conclusion, Cissé Bacongo a indiqué que le besoin de capacité d’accueil des universités doit s’établir sur un cadre scientifique et opérationnel. Le premier avec des offres claires de formation et de développement et le second avec le souci permanent d’un ancrage dans les différentes régions pour que les universités soient de véritables catalyseurs de leur développement.
Olivier Guédé
Ce séminaire avait pour objectif général d’évaluer la mise en œuvre du programme de construction. Comme objectifs spécifiques, il s’agissait entre autres d’établir un bilan exhaustif des projets de construction ; identifier toutes les étapes restant à couvrir et en préciser les délais de réalisation ; estimer autant que possible les coûts de réalisation ; identifier les sources de financement ; analyser les facteurs de réussite et de risque…Au terme des travaux, des recommandations ont été faites.
D’abord au gouvernement, les experts ont demandé de définir la date de pose de la première pierre ; de rechercher et rendre disponibles les ressources nécessaires aux missions d’enseignement et aux contrats des particuliers ; de prendre toutes les dispositions utiles en vue de permettre l’arrivée dans les meilleurs délais des matériaux et matériel de construction des bâtiments préfabriqués ; de subventionner le transport urbain des étudiants des deux (2) universités ; de payer dans l’urgence 50% des honoraires d’études techniques et de prévoir des mesures d’accompagnement pour les étudiants dans les nouvelles universités. Il s’agit d’œuvres universitaires (bourses, logements, transport, mutuelle, assurance, etc.).
Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les experts ont recommandé de : mettre en place les plans stratégiques de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ; rechercher les moyens pour interconnecter les nouvelles universités et accélérer l’introduction des TIC dans l’enseignement ; établir un plan de formation des personnels enseignants et chercheurs ; équiper les laboratoires et revoir le statut des chercheurs ; encourager la création d’écoles doctorales…
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Dr. Cissé Bacongo, à la suite de toutes ces recommandations, a dit qu’avec ce séminaire, le processus de construction des 5 nouvelles universités que sont Daloa, Korhogo, Bouaké (extension), San Pedro, Man (nouvelles) et la ville universitaire (Adiaké) était lancé et ne devrait plus s’arrêter. Pour lui, les projets de tous les chantiers qui vont bientôt s’ouvrir devront être clairs et transparents. Cela part d’un chronogramme réaliste, un budget viable et crédible et une identification optimale des risques. Le ministre a appelé en plus du projet de construction, à une réflexion pertinente sur les universités déjà existantes. A savoir, le mode de gouvernance, les offres de formations, la modernisation académique (LMD). En conclusion, Cissé Bacongo a indiqué que le besoin de capacité d’accueil des universités doit s’établir sur un cadre scientifique et opérationnel. Le premier avec des offres claires de formation et de développement et le second avec le souci permanent d’un ancrage dans les différentes régions pour que les universités soient de véritables catalyseurs de leur développement.
Olivier Guédé