La misère sociale ne fait qu’empirer sous le régime Ouattara. Et les travailleurs ivoiriens ne sont pas au bout de leurs peines. La semaine dernière, 155 agents de la mairie de Yopougon ont été licenciés par le nouveau maire Rdr, Gilbert Koné Kafana. Selon des sources proches de cette municipalité, ces licenciés, pour la plupart, sont des proches de l’ex-maire Yao Yao Bertin recrutés pendant son intérim de deux ans. En contrat à durée déterminé (Cdd) ou embauché. Raison soutenue par des proches de Gilbert Koné Kafana, le personnel est pléthorique et pèse lourd sur les charges financières de la mairie. Déjà, les premiers jours qui ont suivi son élection contesté par le candidat du Pdci, Doukouré Moustapha, Gilbert Kafana Koné avait chassé 114 agents. Du 22 avril, date de son élection à ce jour, ce sont au total, 269 travailleurs de cette mairie qui ont été mis à la rue. Ils broient du noir avec leurs familles. Et ce n’est peut-être pas encore fini ! La croissance à deux chiffres de Ouattara est bien partie pour être une croissance à chiffres multiples du chômage, car depuis le 11 avril 2011, aucun jour ne passe sans que des milliers de bras valides soient privés d’emplois. Avec comme corolaire, la baisse du pouvoir d’achat, de la consommation, la paupérisation généralisée et l’éclatement des familles. Gilbert Kafana a choisi de «signer l’arrêt de mort» de ces agents. Mais d’autres nouveaux maires ont fait preuve de sagesse en maintenant le personnel trouvé sur place, malgré les charges salariales. La plupart des agents de la mairie de Yopougon licenciés quant à eux crient au règlement de comptes et au rattrapage ethnique.
C.B.
C.B.