13 ans après son accession au trône,
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a entrepris une transformation radicale du paysage politique du Royaume, et initié des réformes sans précédent, dans tous les domaines, autant politique, social qu'économique.
Sur le plan politique, intervient en premier lieu, l'adoption d'une nouvelle Constitution, soumise à un référendum populaire en 2011, et dont les mesures phares, sont le renforcement des pouvoirs du Premier Ministre, désormais appelé « Chef du Gouvernement », issu du parti politique arrivé en tête des élections, et non plus désigné par le Souverain. Le Chef du Gouvernement dispose, désormais, de larges pouvoirs qui relevaient auparavant des prérogatives Royales, dont, notamment, la dissolution du Parlement.
Outre son volet politique, la nouvelle Constitution a consacré l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives, ainsi que l'égalité entre hommes et femmes. Elle prévoit l'Islam en tant que religion d'Etat, mais elle garantit aussi la liberté de culte.
Cette nouvelle loi fondamentale, inédite dans le monde musulman, va aussi désigner l'amazigh comme langue officielle, à côté de l'arabe, et renforcer la lutte contre la corruption. Quant à la Justice, elle est clairement séparée des autres pouvoirs, pour assurer son indépendance. C'est ainsi qu'elle est désormais érigée en Pouvoir judiciaire.
Dans ce mouvement, sans précédent, de réformes constitutionnelles globales, le processus de régionalisation dans le Royaume, avec en tête les provinces du Sahara marocain, est prévu, ainsi qu'un certain nombre de mesures ayant trait au renforcement des Droits de l'Homme, et des libertés publiques sur l'ensemble du territoire national.
Il y'a lieu de souligner, dans ce contexte, que dans le cadre de ses efforts pour la recherche d'une solution définitive au différend du Sahara, et devant une situation de blocage, le Maroc a présenté aux Nations Unies, le 11 avril 2007, une proposition consistant à doter ses provinces du Sud d'une autonomie élargie, sous souveraineté marocaine. Cette initiative, que la communauté internationale s'accorde à qualifier de « sérieuse et crédible », est à même de créer un environnement nouveau de nature à prémunir cette région contre les velléités séparatistes, et à concevoir une approche concrète susceptible de redynamiser l'édification de l'Ensemble maghrébin.
Ainsi, cette initiative constitue-t-elle une plateforme séante pour une solution politique consensuelle et définitive, dans la mesure où elle est ouverte à la négociation.
Les avancées
significatives sur
le terrain des droits de l'Homme
Les avancées du Maroc sur le registre des libertés et des droits humains, sont, aujourd'hui, largement saluées à l'échelle internationale. Chaque année du Règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, apporte son lot de nouveaux acquis dans ce domaine comme dans tous les autres. Plusieurs nouvelles mesures ont enrichi les acquis marocains. En particulier la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation et le nouveau Code de la Famille.
Création de l'Instance Equité et
Réconciliation
Depuis l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc aligne les acquis et enregistre une succession d'avancées significatives sur le terrain de l'exercice des libertés et du sacre des droits de l'homme. C'est ainsi que Sa Majesté le Roi a pris d'importantes initiatives pour ancrer, au Maroc, le respect des droits de l'Homme, tels qu'ils sont universellement reconnus. A cet effet, il y a eu la création, en particulier, de l'Instance Equité et Réconciliation, chargée de traiter et de clore définitivement les dossiers du passé, comme dernier jalon d'un processus éclairé et original, entamé dès le lendemain de son Intronisation. Si le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), créé en 1990, a constitué une initiative importante d'ouverture politique, et a impulsé des changements notoires dans le domaine des droits de l'homme, l'Instance d'Arbitrage mise sur pied par Sa Majesté le Roi, moins d'un mois après Son intronisation, illustre la Volonté Royale de faire du respect des droits de l'Homme une marque de Son règne. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a, en outre, fait procéder à une importante rénovation, en avril 2001 du CCDH, dont les attributions ont été notamment étendues, à la promotion des droits socio-économiques des Marocains, et à la protection des droits des Marocains résidant à l'étranger (MRE), la représentativité plurielle élargie et l'indépendance renforcée. La réforme Royale a donné, également, au CCDH une plus large audience, favorisant sa participation active et régulière aux manifestations régionales et internationales, consacrées à la promotion des droits de l'Homme.
Nouveau code de la famille : un modèle de promotion des droits de la femme
De l'avis de nombreux observateurs nationaux et étrangers, le nouveau Code de la Famille, constitue une véritable révolution socioculturelle et politique, qui fait du Maroc, en cette matière, un modèle et un précurseur dans le monde arabo-musulman, et ce, tout en restant attaché à ses racines et à ses valeurs religieuses et culturelles.
La mise en place d'une justice spécialisée de famille est considérée, par le Souverain, comme une mesure d'accompagnement, de nature à donner tout son sens, au nouveau code de la famille, et à garantir sa mise en œuvre.
Mise en place des tribunaux spécialisés de la famille
Pour accompagner le nouveau Code de la Famille et réunir les conditions nécessaires à sa pleine application, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi, un programme visant la création d'un réseau de tribunaux de famille, couvrant, progressivement, l'ensemble du territoire, a été mis en place, à travers l'ouverture de sections de justice de la famille, auprès des tribunaux existants, de manière à permettre la mise en œuvre des réformes introduites par le Code de la famille.
Abrogation du système des juridictions d'exception (Cour Spéciale de Justice)
Une autre mesure récente, chargée de significations et de symboles, est à inscrire au registre des progrès de la Justice marocaine. Elle concerne la disparition de la Cour Spéciale de Justice. Cette Cour Spéciale avait été mise en place au début des années soixante-dix, pour juger des crimes de détournement de fonds publics, de concussion, de corruption et de trafics d'influence. Les circonstances qui avaient accompagné sa création avaient conduit à soumettre la procédure devant cette Cour, à des formalités exceptionnelles, aussi bien au niveau de l'enquête préliminaire, de la poursuite, que de l'instruction et du jugement. Certains actes de procédure avaient été confiés au Pouvoir exécutif, ce qui avait pour effet de créer des chevauchements de compétence avec le Pouvoir judiciaire, de même que les justiciables étaient privés de certaines garanties prévues par le code de procédure pénale, notamment le droit d'appel, instauré récemment contre les arrêts rendus en matière criminelle.
La Volonté Royale était de consolider la séparation des pouvoirs, et de garantir l'égalité des citoyens devant la justice, en leur assurant les mêmes droits et garanties, et de renforcer l'Etat de Droit.
L'action sociale : une des grandes priorités du Règne de SM le Roi
Durant les premières années du Règne de SM le Roi Mohammed VI, le champ des politiques sociales a connu une nouvelle dynamique, qui a valu au Souverain une reconnaissance unanime qui témoigne de la Haute Bienveillance, dont SM le Roi entoure les couches démunies du peuple marocain.
Empreinte des valeurs d'humanité et de solidarité, l'action du souverain s'est ainsi matérialisée par le lancement par le Souverain, en 2005, de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Il s'agit d'un projet de société et d'un important chantier, de par sa conception, son approche, son financement et son mode d'exécution. L'INDH est formulée en programmes opérationnels intégrés qui s'inscrivent dans la durée, et se déclinent en actions concrètes. L'INDH, est, donc, un outil qui vise à réduire la pauvreté, les disparités sociales à travers, notamment, la création d'emplois et la génération de revenus.
Force est de constater, que parallèlement aux efforts menés par SM le Roi et par Son Gouvernement, pour mettre en place les infrastructures modernes porteuses de prospérité, et poursuivre la consolidation de l'Etat de droit, la conception et le lancement de l'INDH, traduisent la volonté réelle et l'engagement qui animent le Souverain, pour imprimer à la marche du Royaume, la dynamique et la force qui le mèneront à ses objectifs.
Les réalisations économiques, socle du développement du Royaume.
L'économie du Maroc est une économie de marché, classé comme faisant partie des pays émergents. Aujourd'hui, les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays, ont commencé à donner de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PNB, et ceci même durant les mauvaises saisons agricoles, dues à des périodes de sécheresse aigües.
L'économie marocaine dispose aujourd'hui, d'un cadre macroéconomique sain, susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, et de la résorption du chômage.
Parmi les grandes réalisations sur le plan économique, on peut citer un certain nombre de chantiers d'envergure :
Tanger Med, une nouvelle porte sur le monde
Le Maroc, dans le cadre de son ouverture à l'investissement international et son attelage à l'économie mondiale, est doté, dans la région du nord, d'un nouveau complexe portuaire, industriel et commercial, articulé autour d'un grand port sur le détroit, « Tanger Méditerranée », à l'intersection des principales voies maritimes mondiales (15 km de l'Europe).
Avec une vocation de transbordement, ce complexe sera adossé à des zones franches logistiques, commerciales et industrielles, et doté d'infrastructures performantes routières, ferroviaires et de communication.
Le Port Tanger-Med, certifié ISO 9001, pour la qualité d'accueil de ses navires après deux années d'exploitation, est le premier port du Maroc à remplir toutes les conditions répondant aux normes internationales. Les Autorités marocaines ont, de ce fait, démontré leur volonté de faire des plates formes logistiques du pays, les infrastructures dont la qualité des services figure parmi les meilleures au monde.
La Zone Franche : Un pôle économique de poids
Créée en 1999, la Zone Franche d'Exportation de Tanger, est le plus important pôle d'activités de la région nord du Maroc. Ingénierie informatique, industries automobile et aéronautique, menuiserie aluminium, textile, mécanique, formation, etc. Près de 500 entreprises, de toutes tailles, issues d'investissements étrangers, en provenance de l'Union Européenne, des Etats-Unis d'Amériques, du Maghreb et du Moyen-Orient, y concentrent une trentaine d'activités différentes.
Si la vocation industrielle de ce pôle est nettement marquée, celui-ci s'est toujours refusé, en revanche, à la venue d'industries polluantes. Aux côtés des sociétés installées, depuis sa création, la zone industrielle accueille régulièrement de nouvelles entreprises attirées par sa dynamique, son positionnement et les opportunités qu'elle offre.
Energies Nouvelles et Renouvelables
Les installations solaires de la ville d'Ouarzazate, inaugurées récemment par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, le 17 mai 2013, constituent une nouvelle étape de la concrétisation du plan de production d'énergie renouvelable, entamé par le Maroc, depuis quelques années. Le Royaume pose beaucoup d'espoir sur cette stratégie énergétique, pour assurer son développement.
Conscient que la production énergétique constitue un facteur de puissance sur la scène internationale, le Maroc place cette question au cœur de ses préoccupations. C'est ainsi que Le Souverain avait déjà annoncé en 2007 que « la problématique de l'énergie se pose comme une question fondamentale. L'objectif est de garantir la sécurité énergétique du Maroc, de diversifier les sources d'énergie nationales, par le recours à des énergies alternatives ». Le Discours Royal démontre, parfaitement, que le Maroc souhaite exploiter sa richesse en matière d'énergie verte, pour renforcer sa croissance économique durable, et se transformer en un véritable producteur d'énergie non polluante.
Politique extérieure du Royaume
SM le Roi Mohammed VI: un fervent défenseur de l'intégration régionale et de la coopération sud-sud.
Depuis son accession au Trône, SM le Roi Mohammed VI n'a eu de cesse de faire de l'intégration régionale et continentale l'un des principes fondateurs de la politique extérieure du Maroc, tout en prônant un partenariat, agissant et solidaire, dans le cadre de la coopération sud-sud, pour faire face aux défis de la mondialisation et du développement durable. C'est dans les pays en développement, et particulièrement en Afrique, que le Maroc a administré la preuve, et donné la meilleure illustration de son engagement en faveur de la coopération sud-sud.
Cette conviction, quant à l'importance qu'occupe le continent dans la stratégie d'action du Maroc, SM le Roi l'a réaffirmée dans son premier Discours à la Nation, le 30 juillet 1999, quand le Souverain avait insisté sur l'impératif de renforcer la coopération avec « nos frères africains ». Ce discours fondateur, allait ensuite orienter toute l'action du Maroc, en faveur du continent, et insuffler une nouvelle dynamique à la coopération entre le Royaume et les pays africains, tant sur le plan bilatéral que multilatéral.
Autre illustration de cette solidarité agissante du Maroc avec l'Afrique, est la décision prise par SM le Roi, lors du Sommet Afrique-Europe (Le Caire, 2000), d'annuler l'ensemble des dettes des pays africains les plus pauvres, vis-à-vis du Royaume. Un geste hautement symbolique, qui allait être suivi de l'appel du Souverain aux pays du Nord, lors du 2eme Sommet du G77+ la Chine en 2005, de procéder à « l'effacement pur et simple des dettes extérieures des pays les moins avancés (PMA)».
Source : Ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire)
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a entrepris une transformation radicale du paysage politique du Royaume, et initié des réformes sans précédent, dans tous les domaines, autant politique, social qu'économique.
Sur le plan politique, intervient en premier lieu, l'adoption d'une nouvelle Constitution, soumise à un référendum populaire en 2011, et dont les mesures phares, sont le renforcement des pouvoirs du Premier Ministre, désormais appelé « Chef du Gouvernement », issu du parti politique arrivé en tête des élections, et non plus désigné par le Souverain. Le Chef du Gouvernement dispose, désormais, de larges pouvoirs qui relevaient auparavant des prérogatives Royales, dont, notamment, la dissolution du Parlement.
Outre son volet politique, la nouvelle Constitution a consacré l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives, ainsi que l'égalité entre hommes et femmes. Elle prévoit l'Islam en tant que religion d'Etat, mais elle garantit aussi la liberté de culte.
Cette nouvelle loi fondamentale, inédite dans le monde musulman, va aussi désigner l'amazigh comme langue officielle, à côté de l'arabe, et renforcer la lutte contre la corruption. Quant à la Justice, elle est clairement séparée des autres pouvoirs, pour assurer son indépendance. C'est ainsi qu'elle est désormais érigée en Pouvoir judiciaire.
Dans ce mouvement, sans précédent, de réformes constitutionnelles globales, le processus de régionalisation dans le Royaume, avec en tête les provinces du Sahara marocain, est prévu, ainsi qu'un certain nombre de mesures ayant trait au renforcement des Droits de l'Homme, et des libertés publiques sur l'ensemble du territoire national.
Il y'a lieu de souligner, dans ce contexte, que dans le cadre de ses efforts pour la recherche d'une solution définitive au différend du Sahara, et devant une situation de blocage, le Maroc a présenté aux Nations Unies, le 11 avril 2007, une proposition consistant à doter ses provinces du Sud d'une autonomie élargie, sous souveraineté marocaine. Cette initiative, que la communauté internationale s'accorde à qualifier de « sérieuse et crédible », est à même de créer un environnement nouveau de nature à prémunir cette région contre les velléités séparatistes, et à concevoir une approche concrète susceptible de redynamiser l'édification de l'Ensemble maghrébin.
Ainsi, cette initiative constitue-t-elle une plateforme séante pour une solution politique consensuelle et définitive, dans la mesure où elle est ouverte à la négociation.
Les avancées
significatives sur
le terrain des droits de l'Homme
Les avancées du Maroc sur le registre des libertés et des droits humains, sont, aujourd'hui, largement saluées à l'échelle internationale. Chaque année du Règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, apporte son lot de nouveaux acquis dans ce domaine comme dans tous les autres. Plusieurs nouvelles mesures ont enrichi les acquis marocains. En particulier la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation et le nouveau Code de la Famille.
Création de l'Instance Equité et
Réconciliation
Depuis l'intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc aligne les acquis et enregistre une succession d'avancées significatives sur le terrain de l'exercice des libertés et du sacre des droits de l'homme. C'est ainsi que Sa Majesté le Roi a pris d'importantes initiatives pour ancrer, au Maroc, le respect des droits de l'Homme, tels qu'ils sont universellement reconnus. A cet effet, il y a eu la création, en particulier, de l'Instance Equité et Réconciliation, chargée de traiter et de clore définitivement les dossiers du passé, comme dernier jalon d'un processus éclairé et original, entamé dès le lendemain de son Intronisation. Si le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), créé en 1990, a constitué une initiative importante d'ouverture politique, et a impulsé des changements notoires dans le domaine des droits de l'homme, l'Instance d'Arbitrage mise sur pied par Sa Majesté le Roi, moins d'un mois après Son intronisation, illustre la Volonté Royale de faire du respect des droits de l'Homme une marque de Son règne. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a, en outre, fait procéder à une importante rénovation, en avril 2001 du CCDH, dont les attributions ont été notamment étendues, à la promotion des droits socio-économiques des Marocains, et à la protection des droits des Marocains résidant à l'étranger (MRE), la représentativité plurielle élargie et l'indépendance renforcée. La réforme Royale a donné, également, au CCDH une plus large audience, favorisant sa participation active et régulière aux manifestations régionales et internationales, consacrées à la promotion des droits de l'Homme.
Nouveau code de la famille : un modèle de promotion des droits de la femme
De l'avis de nombreux observateurs nationaux et étrangers, le nouveau Code de la Famille, constitue une véritable révolution socioculturelle et politique, qui fait du Maroc, en cette matière, un modèle et un précurseur dans le monde arabo-musulman, et ce, tout en restant attaché à ses racines et à ses valeurs religieuses et culturelles.
La mise en place d'une justice spécialisée de famille est considérée, par le Souverain, comme une mesure d'accompagnement, de nature à donner tout son sens, au nouveau code de la famille, et à garantir sa mise en œuvre.
Mise en place des tribunaux spécialisés de la famille
Pour accompagner le nouveau Code de la Famille et réunir les conditions nécessaires à sa pleine application, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi, un programme visant la création d'un réseau de tribunaux de famille, couvrant, progressivement, l'ensemble du territoire, a été mis en place, à travers l'ouverture de sections de justice de la famille, auprès des tribunaux existants, de manière à permettre la mise en œuvre des réformes introduites par le Code de la famille.
Abrogation du système des juridictions d'exception (Cour Spéciale de Justice)
Une autre mesure récente, chargée de significations et de symboles, est à inscrire au registre des progrès de la Justice marocaine. Elle concerne la disparition de la Cour Spéciale de Justice. Cette Cour Spéciale avait été mise en place au début des années soixante-dix, pour juger des crimes de détournement de fonds publics, de concussion, de corruption et de trafics d'influence. Les circonstances qui avaient accompagné sa création avaient conduit à soumettre la procédure devant cette Cour, à des formalités exceptionnelles, aussi bien au niveau de l'enquête préliminaire, de la poursuite, que de l'instruction et du jugement. Certains actes de procédure avaient été confiés au Pouvoir exécutif, ce qui avait pour effet de créer des chevauchements de compétence avec le Pouvoir judiciaire, de même que les justiciables étaient privés de certaines garanties prévues par le code de procédure pénale, notamment le droit d'appel, instauré récemment contre les arrêts rendus en matière criminelle.
La Volonté Royale était de consolider la séparation des pouvoirs, et de garantir l'égalité des citoyens devant la justice, en leur assurant les mêmes droits et garanties, et de renforcer l'Etat de Droit.
L'action sociale : une des grandes priorités du Règne de SM le Roi
Durant les premières années du Règne de SM le Roi Mohammed VI, le champ des politiques sociales a connu une nouvelle dynamique, qui a valu au Souverain une reconnaissance unanime qui témoigne de la Haute Bienveillance, dont SM le Roi entoure les couches démunies du peuple marocain.
Empreinte des valeurs d'humanité et de solidarité, l'action du souverain s'est ainsi matérialisée par le lancement par le Souverain, en 2005, de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Il s'agit d'un projet de société et d'un important chantier, de par sa conception, son approche, son financement et son mode d'exécution. L'INDH est formulée en programmes opérationnels intégrés qui s'inscrivent dans la durée, et se déclinent en actions concrètes. L'INDH, est, donc, un outil qui vise à réduire la pauvreté, les disparités sociales à travers, notamment, la création d'emplois et la génération de revenus.
Force est de constater, que parallèlement aux efforts menés par SM le Roi et par Son Gouvernement, pour mettre en place les infrastructures modernes porteuses de prospérité, et poursuivre la consolidation de l'Etat de droit, la conception et le lancement de l'INDH, traduisent la volonté réelle et l'engagement qui animent le Souverain, pour imprimer à la marche du Royaume, la dynamique et la force qui le mèneront à ses objectifs.
Les réalisations économiques, socle du développement du Royaume.
L'économie du Maroc est une économie de marché, classé comme faisant partie des pays émergents. Aujourd'hui, les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays, ont commencé à donner de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PNB, et ceci même durant les mauvaises saisons agricoles, dues à des périodes de sécheresse aigües.
L'économie marocaine dispose aujourd'hui, d'un cadre macroéconomique sain, susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, et de la résorption du chômage.
Parmi les grandes réalisations sur le plan économique, on peut citer un certain nombre de chantiers d'envergure :
Tanger Med, une nouvelle porte sur le monde
Le Maroc, dans le cadre de son ouverture à l'investissement international et son attelage à l'économie mondiale, est doté, dans la région du nord, d'un nouveau complexe portuaire, industriel et commercial, articulé autour d'un grand port sur le détroit, « Tanger Méditerranée », à l'intersection des principales voies maritimes mondiales (15 km de l'Europe).
Avec une vocation de transbordement, ce complexe sera adossé à des zones franches logistiques, commerciales et industrielles, et doté d'infrastructures performantes routières, ferroviaires et de communication.
Le Port Tanger-Med, certifié ISO 9001, pour la qualité d'accueil de ses navires après deux années d'exploitation, est le premier port du Maroc à remplir toutes les conditions répondant aux normes internationales. Les Autorités marocaines ont, de ce fait, démontré leur volonté de faire des plates formes logistiques du pays, les infrastructures dont la qualité des services figure parmi les meilleures au monde.
La Zone Franche : Un pôle économique de poids
Créée en 1999, la Zone Franche d'Exportation de Tanger, est le plus important pôle d'activités de la région nord du Maroc. Ingénierie informatique, industries automobile et aéronautique, menuiserie aluminium, textile, mécanique, formation, etc. Près de 500 entreprises, de toutes tailles, issues d'investissements étrangers, en provenance de l'Union Européenne, des Etats-Unis d'Amériques, du Maghreb et du Moyen-Orient, y concentrent une trentaine d'activités différentes.
Si la vocation industrielle de ce pôle est nettement marquée, celui-ci s'est toujours refusé, en revanche, à la venue d'industries polluantes. Aux côtés des sociétés installées, depuis sa création, la zone industrielle accueille régulièrement de nouvelles entreprises attirées par sa dynamique, son positionnement et les opportunités qu'elle offre.
Energies Nouvelles et Renouvelables
Les installations solaires de la ville d'Ouarzazate, inaugurées récemment par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, le 17 mai 2013, constituent une nouvelle étape de la concrétisation du plan de production d'énergie renouvelable, entamé par le Maroc, depuis quelques années. Le Royaume pose beaucoup d'espoir sur cette stratégie énergétique, pour assurer son développement.
Conscient que la production énergétique constitue un facteur de puissance sur la scène internationale, le Maroc place cette question au cœur de ses préoccupations. C'est ainsi que Le Souverain avait déjà annoncé en 2007 que « la problématique de l'énergie se pose comme une question fondamentale. L'objectif est de garantir la sécurité énergétique du Maroc, de diversifier les sources d'énergie nationales, par le recours à des énergies alternatives ». Le Discours Royal démontre, parfaitement, que le Maroc souhaite exploiter sa richesse en matière d'énergie verte, pour renforcer sa croissance économique durable, et se transformer en un véritable producteur d'énergie non polluante.
Politique extérieure du Royaume
SM le Roi Mohammed VI: un fervent défenseur de l'intégration régionale et de la coopération sud-sud.
Depuis son accession au Trône, SM le Roi Mohammed VI n'a eu de cesse de faire de l'intégration régionale et continentale l'un des principes fondateurs de la politique extérieure du Maroc, tout en prônant un partenariat, agissant et solidaire, dans le cadre de la coopération sud-sud, pour faire face aux défis de la mondialisation et du développement durable. C'est dans les pays en développement, et particulièrement en Afrique, que le Maroc a administré la preuve, et donné la meilleure illustration de son engagement en faveur de la coopération sud-sud.
Cette conviction, quant à l'importance qu'occupe le continent dans la stratégie d'action du Maroc, SM le Roi l'a réaffirmée dans son premier Discours à la Nation, le 30 juillet 1999, quand le Souverain avait insisté sur l'impératif de renforcer la coopération avec « nos frères africains ». Ce discours fondateur, allait ensuite orienter toute l'action du Maroc, en faveur du continent, et insuffler une nouvelle dynamique à la coopération entre le Royaume et les pays africains, tant sur le plan bilatéral que multilatéral.
Autre illustration de cette solidarité agissante du Maroc avec l'Afrique, est la décision prise par SM le Roi, lors du Sommet Afrique-Europe (Le Caire, 2000), d'annuler l'ensemble des dettes des pays africains les plus pauvres, vis-à-vis du Royaume. Un geste hautement symbolique, qui allait être suivi de l'appel du Souverain aux pays du Nord, lors du 2eme Sommet du G77+ la Chine en 2005, de procéder à « l'effacement pur et simple des dettes extérieures des pays les moins avancés (PMA)».
Source : Ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire)