Attendu pendant plus de trois heures par les journalistes du monde entier, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Moussa Sinko Coulibaly aura déçu par ces résultats peu rassurants, qu’il vient de rendre au département de l’Administration. Incapable de donner les pourcentages de voix obtenus par tel ou tel candidat. Selon le ministre, « seulement 1/3 des résultats sont disponibles et ils donnent IBK largement en tête. Il est suivi de loin par le candidat Soumaïla Cissé, lui aussi suivi par Dramane Dembélé ». Avec quel pourcentage pour le candidat en tête, et pour les autres, le ministre ne les livre pas. Comme il ne dira pas dans quelles localités, ces résultats sont obtenus. Mais il tient à ajouter : « Si ces tendances sont confirmés, il n’y a aura pas besoin de second tour », selon le ministre Moussa Sinko Coulibaly.
Depuis le dimanche, la tension était t montée entre lespartisans d’IBK et de Soumaïla cissé. Les premiers ayant proclamé la victoire d’Ibrahim Boubacar Kéita au premier tour et manifesté dans la rue après la publication par des médias en ligne et une radio de la place, de résultats favorables à IBK. Pour les candidats du FDR, qui accusent, ces résultats sont triés sur le volet, incomplets et influent négativement sur l’opinion. Les candidats du FDR se sont refusés d’avancer des chiffres, s’en remettant aux institutions habilitées à cet effet, mais soutiennent fermement qu’un deuxième tour est indispensable et inévitable. Les quatre candidats du FDR, à savoir, Soumaïla Cissé, ancien président de la Commission de l’UEMOA, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, Dramane Dembélé, candidat de l’Adema-Pasj et Jeamille Bittar, ancien président de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali, puis président du Conseil économique, social et culturel du Mali, qui se sont retrouvés font désormais cause commune. Ils ont précisé qu’ils ne constituent pas un front anti-IBK, mais anti-putsch qui s’est battu pour le retour à l’ordre constitutionnel, après le coup d’Etat du 22 mars 2012. Djiguiba Kéita PPR, un responsable du FDR a souligné à KOACI.COM que le président du RPM, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a été membre du FDR avant d’abandonner ses camarades anti-putsch.
Ce 30 avril, alors que la tension est vive entre les deux camps (IBK et Soumaïla Cissé), le chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE), l’ancien Commissaire Louis Michel a rappelé à l’ordre les deux parties, avant de lancer un appel pressant aux candidats. « Je pense qu’il n’est pas bon pour le calme et la sérénité de la période postélectorale et de la gestion des résultats, que l’on livre des résultats partiels qui donnent une perception qui ne correspondrait pas évidemment aux résultats réels. Il y a un risque de dévoiement de la perception avec tout le risque que cela comporte. Je lance un appel à tous les candidats pour qu’il exerce un devoir de réserve, de prudence et de respect vis-à-vis des électeurs. Il y a des procédures, des institutions et des processus qui sont prévus pour annoncer des résultats. Il ne faut pas que ce soit par cette croisade que ça ce passe. Nous allons attendre pour ce qui nous concerne l’annonce des résultats par la voie officielle ».
Alors que les candidats Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Dramane Dembélé et Jeamille Bittar se prononcent pour un second tour, voilà que le ministre des élections vient tout balayer d’un revers de la main, avec seulement 1/3 des résultats. Cela confirme-t-il le propos d’brahima Ndiaye, qui craignait que les dés ne soient déjà pipés avant l’élection.
Notons pour finir qu'à l'heure de la mise en ligne de l'article, le taux de participation annoncé était de 53 %.
Depuis le dimanche, la tension était t montée entre lespartisans d’IBK et de Soumaïla cissé. Les premiers ayant proclamé la victoire d’Ibrahim Boubacar Kéita au premier tour et manifesté dans la rue après la publication par des médias en ligne et une radio de la place, de résultats favorables à IBK. Pour les candidats du FDR, qui accusent, ces résultats sont triés sur le volet, incomplets et influent négativement sur l’opinion. Les candidats du FDR se sont refusés d’avancer des chiffres, s’en remettant aux institutions habilitées à cet effet, mais soutiennent fermement qu’un deuxième tour est indispensable et inévitable. Les quatre candidats du FDR, à savoir, Soumaïla Cissé, ancien président de la Commission de l’UEMOA, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, Dramane Dembélé, candidat de l’Adema-Pasj et Jeamille Bittar, ancien président de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali, puis président du Conseil économique, social et culturel du Mali, qui se sont retrouvés font désormais cause commune. Ils ont précisé qu’ils ne constituent pas un front anti-IBK, mais anti-putsch qui s’est battu pour le retour à l’ordre constitutionnel, après le coup d’Etat du 22 mars 2012. Djiguiba Kéita PPR, un responsable du FDR a souligné à KOACI.COM que le président du RPM, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a été membre du FDR avant d’abandonner ses camarades anti-putsch.
Ce 30 avril, alors que la tension est vive entre les deux camps (IBK et Soumaïla Cissé), le chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE), l’ancien Commissaire Louis Michel a rappelé à l’ordre les deux parties, avant de lancer un appel pressant aux candidats. « Je pense qu’il n’est pas bon pour le calme et la sérénité de la période postélectorale et de la gestion des résultats, que l’on livre des résultats partiels qui donnent une perception qui ne correspondrait pas évidemment aux résultats réels. Il y a un risque de dévoiement de la perception avec tout le risque que cela comporte. Je lance un appel à tous les candidats pour qu’il exerce un devoir de réserve, de prudence et de respect vis-à-vis des électeurs. Il y a des procédures, des institutions et des processus qui sont prévus pour annoncer des résultats. Il ne faut pas que ce soit par cette croisade que ça ce passe. Nous allons attendre pour ce qui nous concerne l’annonce des résultats par la voie officielle ».
Alors que les candidats Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Dramane Dembélé et Jeamille Bittar se prononcent pour un second tour, voilà que le ministre des élections vient tout balayer d’un revers de la main, avec seulement 1/3 des résultats. Cela confirme-t-il le propos d’brahima Ndiaye, qui craignait que les dés ne soient déjà pipés avant l’élection.
Notons pour finir qu'à l'heure de la mise en ligne de l'article, le taux de participation annoncé était de 53 %.