Atmosphère détendue, ambiance populaire et festive. C’est le constat qui a été fait hier à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, pour la recherche de la paix, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux de la 3ème conférence au sommet du traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire- Burkina-Faso. Les deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara et son homologue Burkinabé, Blaise Compaoré, ont alors fait leur entrée triomphale à 10h17mn dans la grande salle Félix Houphouët-Boigny située au niveau zéro. L’occasion fut belle pour la population de Yamoussoukro, dans tout sa composante et mobilisée comme un seul homme, pour souhaiter à sa manière la cordiale bienvenue aux deux présidents et à leurs délégations respectives. Il faut noter particulièrement la mobilisation des Burkinabé de la diaspora ivoirienne dont certains sont arrivés depuis deux jours d’Abidjan, Bouaké, Soubré et bien sûr des quatre départements de la région du Bélier. Dans leur pure tradition, ils se sont massivement mobilisés pour accueillir leur président et toute la délégation qui l’accompagne. A l’intérieur de la salle où s’est déroulée l’ouverture de la cérémonie, des groupes d’animation jeune du palais de Yamoussoukro, les danses traditionnelles des jeunes filles Burkinabé, et celles des communautés allogènes étaient tous au rendez-vous de cette importante rencontre des deux pays frères. L’entrée dans la salle des deux chefs d’Etat étaient précédée de celle du Gouverneur du District autonome de Yamoussoukro, Thiam Augustin et du maire de la commune, Gnrangbé Kouadio Kouacou Jean, longuement saluée. Signe d’union et de paix qui à n’en point douter les caractérise désormais.
Ensuite, ce fut le tour des deux Premiers ministres, Daniel Kablan Duncan de la république de Côte d’Ivoire, et Beyon Luc Adolphe Tiao du Burkina-Faso, également ovationnés. C’est le Gouverneur Thiam Augustin qui a ouvert la série des trois interventions. Il a rappelé les liens historiques entre les deux pays, anciennement unifiés et répondant au nom de Haute et Basse Côte d’Ivoire. Il a ensuite rappelé les différentes appellations après le tracé frontalier, c’est-à-dire, Haute-Volta et Côte d’Ivoire, dirigés alors par leurs tous premiers présidents, Maurice Yaméogo et Houphouët-Boigny. L’orateur a enfin précisé qu’un changement de nom est intervenu, en ce qui concerne la Haute Volta, sous l’ex-président défunt Thomas Sankara, qui l’a baptisé Burkina-Faso, dont le président Blaise Compaoré assure la continuité aujourd’hui. C’est donc dans la perspective de faire revivre et renaître cette amitié dont les premiers sillons ont été tracés par les deux ex-premiers présidents de ces deux républiques sœurs, que le traité d’amitié et de coopération a vu le jour le 29 juillet 2008 à Ouagadougou.
Jacquelin Mintoh
Ensuite, ce fut le tour des deux Premiers ministres, Daniel Kablan Duncan de la république de Côte d’Ivoire, et Beyon Luc Adolphe Tiao du Burkina-Faso, également ovationnés. C’est le Gouverneur Thiam Augustin qui a ouvert la série des trois interventions. Il a rappelé les liens historiques entre les deux pays, anciennement unifiés et répondant au nom de Haute et Basse Côte d’Ivoire. Il a ensuite rappelé les différentes appellations après le tracé frontalier, c’est-à-dire, Haute-Volta et Côte d’Ivoire, dirigés alors par leurs tous premiers présidents, Maurice Yaméogo et Houphouët-Boigny. L’orateur a enfin précisé qu’un changement de nom est intervenu, en ce qui concerne la Haute Volta, sous l’ex-président défunt Thomas Sankara, qui l’a baptisé Burkina-Faso, dont le président Blaise Compaoré assure la continuité aujourd’hui. C’est donc dans la perspective de faire revivre et renaître cette amitié dont les premiers sillons ont été tracés par les deux ex-premiers présidents de ces deux républiques sœurs, que le traité d’amitié et de coopération a vu le jour le 29 juillet 2008 à Ouagadougou.
Jacquelin Mintoh