Au terme de la 3ème Conférence au Sommet du Traité d’amitié Côte d’Ivoire-Burkina Faso (TAC-BF) le mardi 30 juillet 2013 à Yamoussoukro, des ministres des deux pays ont livré leurs impressions :
Koné Bruno, ministre ivoirien de la Poste et des Tic : «Cela permet à nos deux pays de devenir plus forts»
« Il faut savoir que dans le monde entier aujourd’hui ce sont les grands ensembles qui font les lois. C’est par l’intégration que les pays se développent. En ce qui concerne spécifiquement le domaine de la Poste et des TIC, nous collaborons avec notre collègue du Burkina-Faso dans un certain nombre de domaines dont l’interconnexion de nos réseaux. C’est important parce que cela permet à nos deux pays de devenir plus forts. Cela permet également l’accès aux pays de l’hinterland. Nous travaillons également dans le domaine de la cybercriminalité puisque nous collaborons pour lutter ensemble contre ce fléau. Notre collaboration a également permis de relancer aujourd’hui l’activité postale entre les deux pays dans la mesure où c’est la deuxième conférence qui a eu lieu à Ouaga en 2011 qui a permis l’apurement de la dette de la Côte d’Ivoire vis-à-vis du Burkina et la reprise de la coopération en matière postale. Nous venons d’inscrire un dernier chapitre dans notre coopération, c’est celui de l’éducation. Nous avons en Côte d’Ivoire l’école supérieure de PTIC. Le Burkina est intéressé à envoyé des étudiants dans cette école qui va être une école d’élite ».
Baba HAma, ministre burkinabé de la Culture «La vision de nos chefs d’Etat est forte»
«Notre coopération déjà résume toute la philosophie qui sous-entend ce traité. C’est un traité planifié. C’est très important. Comme vous le savez, nous sommes deux pays qui partageons la même histoire, la même géographie. De ce point de vue, cette vision qu’ont nos chefs d’Etat est forte et se concrétise à travers la tenue régulière de ces conseils de ministre conjoints. Pour ce qui est de la 3ème Conférence, il s’est agi d’abord de faire le point de tout ce qui a été décidé dans le cadre de ce traité et bien sûr d’envisager l’avenir. En ce qui concerne, le volet de la culture, je pense que le point qui a été fait est suffisamment éloquent et montre que la culture avait déjà fait fermer les barrières d’autant plus qu’il y a des échanges quasi quotidien entre nos deux pays et les administrations de la culture ne feront que renforcer d’avantage et mieux structurer ces échanges pour rendre efficace notre coopération ».
Gaoussou Touré, ministre ivoirien des Transports : «Nous sommes satisfaits»
« En ce qui me concerne en tant que ministre des Transports, le conseil a décidé que nous poursuivions les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan - Kaya et ensuite la construction de la nouvelle voie Kaya-Tambao pour l’exploitation du minerai de fer. Aujourd’hui nous sommes satisfaits parce que le groupe choisi pour ces opérations nous annonce que la réserve de manganèse au niveau du Burkina porte entre 80 et 100millions de tonnes alors qu’auparavant c’était seulement 20 millions de tonnes qui avaient été annoncés. En plus, c’est un minerai de haute qualité qui fera du Burkina Faso le premier producteur de manganèse de haute qualité. Donc, nous nous en réjouissons. Les négociations se poursuivent pour que les travaux puissent être effectués dans de bonnes conditions ».
Bertin Ouedraogo, ministre burkinabé des Infrastructures économiques et transports.
«Nous avons décidé d’engager une dynamique de concertation devant nous permettre de nous approcher d’investisseurs potentiels et de différents bailleurs de fonds»
«Nous sommes satisfaits après cette réunion. En ce qui concerne l’autoroute, les deux gouvernements ont marqué leur satisfaction de l’état d’avancement du projet. Nous avons décidé avec notre collègue ivoirien des Infrastructures d’engager une dynamique de concertation devant nous permettre de nous approcher d’investisseurs potentiels et de différents bailleurs de fonds pour que nous puissions commencer la mobilisation des ressources pour la reprise des travaux. En ce qui concerne le chemin de fer notamment la réhabilitation du réseau Abidjan-Kaya et la construction de la nouvelle ligne qui ira jusqu’à Tambao, nous avons noté avec satisfaction l’état d’avancement des négociations avec la société partenaire. Nous sommes en train d’engager des discussions avec d’autres partenaires qui auront en charge l’exploitation du réseau réhabilité. Et puis, la mine de manganèse de Tambao est une mine de très grande importance pour le Burkina et aussi pour la sous-région ».
Recueillis par T.A.B
Koné Bruno, ministre ivoirien de la Poste et des Tic : «Cela permet à nos deux pays de devenir plus forts»
« Il faut savoir que dans le monde entier aujourd’hui ce sont les grands ensembles qui font les lois. C’est par l’intégration que les pays se développent. En ce qui concerne spécifiquement le domaine de la Poste et des TIC, nous collaborons avec notre collègue du Burkina-Faso dans un certain nombre de domaines dont l’interconnexion de nos réseaux. C’est important parce que cela permet à nos deux pays de devenir plus forts. Cela permet également l’accès aux pays de l’hinterland. Nous travaillons également dans le domaine de la cybercriminalité puisque nous collaborons pour lutter ensemble contre ce fléau. Notre collaboration a également permis de relancer aujourd’hui l’activité postale entre les deux pays dans la mesure où c’est la deuxième conférence qui a eu lieu à Ouaga en 2011 qui a permis l’apurement de la dette de la Côte d’Ivoire vis-à-vis du Burkina et la reprise de la coopération en matière postale. Nous venons d’inscrire un dernier chapitre dans notre coopération, c’est celui de l’éducation. Nous avons en Côte d’Ivoire l’école supérieure de PTIC. Le Burkina est intéressé à envoyé des étudiants dans cette école qui va être une école d’élite ».
Baba HAma, ministre burkinabé de la Culture «La vision de nos chefs d’Etat est forte»
«Notre coopération déjà résume toute la philosophie qui sous-entend ce traité. C’est un traité planifié. C’est très important. Comme vous le savez, nous sommes deux pays qui partageons la même histoire, la même géographie. De ce point de vue, cette vision qu’ont nos chefs d’Etat est forte et se concrétise à travers la tenue régulière de ces conseils de ministre conjoints. Pour ce qui est de la 3ème Conférence, il s’est agi d’abord de faire le point de tout ce qui a été décidé dans le cadre de ce traité et bien sûr d’envisager l’avenir. En ce qui concerne, le volet de la culture, je pense que le point qui a été fait est suffisamment éloquent et montre que la culture avait déjà fait fermer les barrières d’autant plus qu’il y a des échanges quasi quotidien entre nos deux pays et les administrations de la culture ne feront que renforcer d’avantage et mieux structurer ces échanges pour rendre efficace notre coopération ».
Gaoussou Touré, ministre ivoirien des Transports : «Nous sommes satisfaits»
« En ce qui me concerne en tant que ministre des Transports, le conseil a décidé que nous poursuivions les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan - Kaya et ensuite la construction de la nouvelle voie Kaya-Tambao pour l’exploitation du minerai de fer. Aujourd’hui nous sommes satisfaits parce que le groupe choisi pour ces opérations nous annonce que la réserve de manganèse au niveau du Burkina porte entre 80 et 100millions de tonnes alors qu’auparavant c’était seulement 20 millions de tonnes qui avaient été annoncés. En plus, c’est un minerai de haute qualité qui fera du Burkina Faso le premier producteur de manganèse de haute qualité. Donc, nous nous en réjouissons. Les négociations se poursuivent pour que les travaux puissent être effectués dans de bonnes conditions ».
Bertin Ouedraogo, ministre burkinabé des Infrastructures économiques et transports.
«Nous avons décidé d’engager une dynamique de concertation devant nous permettre de nous approcher d’investisseurs potentiels et de différents bailleurs de fonds»
«Nous sommes satisfaits après cette réunion. En ce qui concerne l’autoroute, les deux gouvernements ont marqué leur satisfaction de l’état d’avancement du projet. Nous avons décidé avec notre collègue ivoirien des Infrastructures d’engager une dynamique de concertation devant nous permettre de nous approcher d’investisseurs potentiels et de différents bailleurs de fonds pour que nous puissions commencer la mobilisation des ressources pour la reprise des travaux. En ce qui concerne le chemin de fer notamment la réhabilitation du réseau Abidjan-Kaya et la construction de la nouvelle ligne qui ira jusqu’à Tambao, nous avons noté avec satisfaction l’état d’avancement des négociations avec la société partenaire. Nous sommes en train d’engager des discussions avec d’autres partenaires qui auront en charge l’exploitation du réseau réhabilité. Et puis, la mine de manganèse de Tambao est une mine de très grande importance pour le Burkina et aussi pour la sous-région ».
Recueillis par T.A.B
