Les gouvernements burkinabé et ivoirien, se sont retrouvés, mardi dernier, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la paix à Yamoussoukro pour la 3ème Conférence au Sommet du Traité d'amitié et de coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. En prélude à cette rencontre capitale, les experts des deux nations ont eu des séances de travail conjointes et il ya eu, en plus, une rencontre ministérielle sectorielle et un Conseil de gouvernement dans la capitale politique. Les présidents Blaise Compaoré et Alassane Ouattara ont réaffirmé leur volonté de renforcer davantage les liens de coopération entre les deux pays historiquement liés.
A ce sujet le numéro un burkinabé s’est prononcé en faveur d’ une ‘’société ivoirienne et burkinabé forte de son intégration et de sa solidarité’’. Son homologue, Alassane Ouattara a pour sa part, souhaité que cette rencontre soit le levain d’un nouveau départ de collaboration entre les deux pays frères. Les deux hommes d’Etat ont émis le souhait de voir toute la sous-région s’inspirer de cet exemple de coopération Sud-Sud. Cette Conférence a été, à plus d’un titre bénéfique pour les deux peuples dont les chefs d’Etat et gouvernements se sont retrouvés à Yamoussoukro. Les membres des deux gouvernements ont saisi cette tribune pour faire le point des acquis relativement à la coopération qui les lie. Au plan diplomatique et de la politique d'intégration, la conférence s'est réjouie des concertations permanentes au plus haut niveau. Le président Alassane Ouattara, président de la CEDEAO a été félicité pour sa gestion des crises dans la sous-région et dans la mise en oeuvre des réformes institutionnelles et politique de l'Institution. Les gouvernants des deux pays se sont prononcés en faveur de la libre circulation des personnes et des biens. Ils ont approuvé la décision de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement qui confie au président Blaise Compaoré, le suivi de la mise en oeuvre du protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens, le droit de résidence et d'établissement afin de lever tous les obstacles aux échanges commerciaux et la mobilité des personnes dans l'espace CEDEAO. Ce sommet a permis de faire le point de l’avancement des projets prioritaires. Les études du projet de l'autoroute Yamoussoukro- Ouagadougou avancent et ce projet devrait en principe s'achever en 2020. Le sujet de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan- Ouagadougou- Kaya et son prolongement jusqu'à Tambao a été abordé. L’on note à ce niveau, une avancée dans les négociations avec un opérateur économique privé pour la réalisation du projet à travers une concession de service public. Le projet connaît un avancement des études réalisées par Timis et les conclusions devraient être remises aux autorités des deux pays le 16 août 2013. Les travaux du chemin de fer Abidjan-Kaya vont permettre l'écoulement du gisement de manganèse de Tambo vers le port d'Abidjan. Le Sommet de Yamoussoukro a permis également d’avoir une compréhension du projet de la boucle ferroviaire Abidjan- Ouagadougou- Niamey- Cotonou, projet inscrit comme chantier prioritaire dans le cadre du programme économique régional de l'UEMOA, du plan directeur ferroviaire de la CEDEAO et du programme de développement des infrastructures en Afrique de l'Union africaine. Le Traité d'amitié et de coopération a ressorti les progrès réalisés en la matière dans divers autres domaines. Pour ce qui est de l’approvisionnement du Burkina Faso en électricité, la Côte d’Ivoire s’engage a respecté sa parole avec l’ambition de satisfaire la demande du Burkina en 2013. En matière de transport de produits pétroliers, l’engagement du pays des hommes intègres à prendre part au capital de la société en charge du pipe-line sur le tronçon restant, a été signifié. Au sujet des mines, la conférence a relevé la nécessité de l’encadrement de l’activité minière afin de préserver l’environnement sur les sites d’exploitation.
S’agissant de la fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens, des efforts ont été accomplis dans le sens de la réduction des points de contrôle et de la poursuite des campagnes de sensibilisation et du démantèlement des barrages. Un mémorandum d’entente a été adopté dans le cadre de la coopération commerciale, industrielle et artisanale. Un accord de coopération a été adopté pour la conservation des ressources naturelles partagées entre les deux Etats. En matière de production animale et des ressources halieutiques, quatre protocoles additionnels au protocole d’accord de coopération en matière de production et de santé animale ont été signés. Un accord de coopération a été adopté dans les domaines de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Des avancées ont été perçues en matière de coopération de solidarité, emploi, jeunesse, santé et affaires sociales. Des accords de coopération ont été également paraphés dans divers autres domaines. On le voit, la rencontre de Yamoussoukro, aura permis aux gouvernants du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire de se faire une idée nette de l’état de la coopération qui les lie pour le bonheur des deux peuples.
COULIBALY Zoumana
A ce sujet le numéro un burkinabé s’est prononcé en faveur d’ une ‘’société ivoirienne et burkinabé forte de son intégration et de sa solidarité’’. Son homologue, Alassane Ouattara a pour sa part, souhaité que cette rencontre soit le levain d’un nouveau départ de collaboration entre les deux pays frères. Les deux hommes d’Etat ont émis le souhait de voir toute la sous-région s’inspirer de cet exemple de coopération Sud-Sud. Cette Conférence a été, à plus d’un titre bénéfique pour les deux peuples dont les chefs d’Etat et gouvernements se sont retrouvés à Yamoussoukro. Les membres des deux gouvernements ont saisi cette tribune pour faire le point des acquis relativement à la coopération qui les lie. Au plan diplomatique et de la politique d'intégration, la conférence s'est réjouie des concertations permanentes au plus haut niveau. Le président Alassane Ouattara, président de la CEDEAO a été félicité pour sa gestion des crises dans la sous-région et dans la mise en oeuvre des réformes institutionnelles et politique de l'Institution. Les gouvernants des deux pays se sont prononcés en faveur de la libre circulation des personnes et des biens. Ils ont approuvé la décision de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement qui confie au président Blaise Compaoré, le suivi de la mise en oeuvre du protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens, le droit de résidence et d'établissement afin de lever tous les obstacles aux échanges commerciaux et la mobilité des personnes dans l'espace CEDEAO. Ce sommet a permis de faire le point de l’avancement des projets prioritaires. Les études du projet de l'autoroute Yamoussoukro- Ouagadougou avancent et ce projet devrait en principe s'achever en 2020. Le sujet de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan- Ouagadougou- Kaya et son prolongement jusqu'à Tambao a été abordé. L’on note à ce niveau, une avancée dans les négociations avec un opérateur économique privé pour la réalisation du projet à travers une concession de service public. Le projet connaît un avancement des études réalisées par Timis et les conclusions devraient être remises aux autorités des deux pays le 16 août 2013. Les travaux du chemin de fer Abidjan-Kaya vont permettre l'écoulement du gisement de manganèse de Tambo vers le port d'Abidjan. Le Sommet de Yamoussoukro a permis également d’avoir une compréhension du projet de la boucle ferroviaire Abidjan- Ouagadougou- Niamey- Cotonou, projet inscrit comme chantier prioritaire dans le cadre du programme économique régional de l'UEMOA, du plan directeur ferroviaire de la CEDEAO et du programme de développement des infrastructures en Afrique de l'Union africaine. Le Traité d'amitié et de coopération a ressorti les progrès réalisés en la matière dans divers autres domaines. Pour ce qui est de l’approvisionnement du Burkina Faso en électricité, la Côte d’Ivoire s’engage a respecté sa parole avec l’ambition de satisfaire la demande du Burkina en 2013. En matière de transport de produits pétroliers, l’engagement du pays des hommes intègres à prendre part au capital de la société en charge du pipe-line sur le tronçon restant, a été signifié. Au sujet des mines, la conférence a relevé la nécessité de l’encadrement de l’activité minière afin de préserver l’environnement sur les sites d’exploitation.
S’agissant de la fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens, des efforts ont été accomplis dans le sens de la réduction des points de contrôle et de la poursuite des campagnes de sensibilisation et du démantèlement des barrages. Un mémorandum d’entente a été adopté dans le cadre de la coopération commerciale, industrielle et artisanale. Un accord de coopération a été adopté pour la conservation des ressources naturelles partagées entre les deux Etats. En matière de production animale et des ressources halieutiques, quatre protocoles additionnels au protocole d’accord de coopération en matière de production et de santé animale ont été signés. Un accord de coopération a été adopté dans les domaines de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Des avancées ont été perçues en matière de coopération de solidarité, emploi, jeunesse, santé et affaires sociales. Des accords de coopération ont été également paraphés dans divers autres domaines. On le voit, la rencontre de Yamoussoukro, aura permis aux gouvernants du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire de se faire une idée nette de l’état de la coopération qui les lie pour le bonheur des deux peuples.
COULIBALY Zoumana
