Olivier Bou qui se présente comme délégué fédéral de section Fpi autoroute du Nord et Néné Lou de « Deux millions de filles pour Gbagbo » étaient au siège de la Coalition des jeunes patriotes pour la paix et la réconciliation (Cjppr) pour, disent-ils, soutenir Zadi Djédjé dans sa nouvelle dynamique. Celle d’inviter la classe politique, notamment celle proche de Laurent Gbagbo à ‘’demander pardon aux ivoiriens’’ pour faciliter la réconciliation. Après les civilités et les messages de soutien à la Cjppr, les deux visiteurs de Zadi Djédjé ont parlé à la presse.
Ouvrant la phase des déclarations Olivier Bou a interpellé la direction du Fpi en ces termes : ‘’Après la crise, aucun de nous n'avait l'audace de parler à son frère. Nous étions terrés chez nous et nous attendions une tête de file, une personne que nous allions suivre. Nous avons bien compris le bien-fondé de l'initiative de Zadi Djédjé. Ce n'est pas facile parce que ce n'est pas tout le monde qui veut la paix. Il y a des va-t-en guerre qui croient en beaucoup de choses. Le pardon n'est pas un signe de faiblesse, au contraire. Nos camarades sont en train de périr en prison. Loin de nous l'idée d'aller contre les aînés mais nous voulons aller à la paix. Ceux qui sont en prison et ceux qui ne le sont pas ne tiennent pas forcément le même discours’’. A sa suite, Zadi Djédjé est revenu sur les propos du ministre Dano Djédjé lors de la visite de la Cjppr au QG d’Attoban. Au baron du Fpi qui a dit attendre les conclusions de la Cdvr pour une quelconque démarche de pardon, Zadi Djédjé a répondu par des mots de désapprobation. ‘’Ce n'est pas sérieux. Affi N'guessan, Aboudrahamane Sangaré, Simone Gbagbo, Michel Gbagbo et tous les prisonniers politiques souffrent. Les exilés souffrent. Les jeunes qui ont donné le pouvoir à Laurent Gbagbo sont fatigués de rester dans les rues. Nous ne devons pas attendre les conclusions de la CDVR. Et si elle va jusqu'en 2020 ? Levons-nous pour demander pardon aux Ivoiriens. Je ne dis pas de demander pardon à l'individu Alassane Ouattara, mais à la Côte d'Ivoire et aux Ivoiriens’’, s’est justifié Zadi Djédjé avant d’annocer le lancement d'une caravane dite de la repentance et de la réconciliation le samedi 10 août 2013.
SD
Ouvrant la phase des déclarations Olivier Bou a interpellé la direction du Fpi en ces termes : ‘’Après la crise, aucun de nous n'avait l'audace de parler à son frère. Nous étions terrés chez nous et nous attendions une tête de file, une personne que nous allions suivre. Nous avons bien compris le bien-fondé de l'initiative de Zadi Djédjé. Ce n'est pas facile parce que ce n'est pas tout le monde qui veut la paix. Il y a des va-t-en guerre qui croient en beaucoup de choses. Le pardon n'est pas un signe de faiblesse, au contraire. Nos camarades sont en train de périr en prison. Loin de nous l'idée d'aller contre les aînés mais nous voulons aller à la paix. Ceux qui sont en prison et ceux qui ne le sont pas ne tiennent pas forcément le même discours’’. A sa suite, Zadi Djédjé est revenu sur les propos du ministre Dano Djédjé lors de la visite de la Cjppr au QG d’Attoban. Au baron du Fpi qui a dit attendre les conclusions de la Cdvr pour une quelconque démarche de pardon, Zadi Djédjé a répondu par des mots de désapprobation. ‘’Ce n'est pas sérieux. Affi N'guessan, Aboudrahamane Sangaré, Simone Gbagbo, Michel Gbagbo et tous les prisonniers politiques souffrent. Les exilés souffrent. Les jeunes qui ont donné le pouvoir à Laurent Gbagbo sont fatigués de rester dans les rues. Nous ne devons pas attendre les conclusions de la CDVR. Et si elle va jusqu'en 2020 ? Levons-nous pour demander pardon aux Ivoiriens. Je ne dis pas de demander pardon à l'individu Alassane Ouattara, mais à la Côte d'Ivoire et aux Ivoiriens’’, s’est justifié Zadi Djédjé avant d’annocer le lancement d'une caravane dite de la repentance et de la réconciliation le samedi 10 août 2013.
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