La jeunesse démocratique et citoyenne (Jdcy), organe statutaire du parti de Mel Théodore avait prévu un meeting le samedi 27 juillet 2013 à Dabou. Ce rassemblement annoncé tambour battant dans le chef-lieu de la région des Grands ponts n’a pu se tenir, annulé qu’il a été au dernier moment par une décision municipale portant les signatures du maire Sess Mohamed Soukou et du commissaire de police Ouattara Issoufou. Remonté contre cet ‘’agissement inattendu’’ alors que l’autorisation avait été dûment acquise, Emile Alléba, le président de la jeunesse a dénoncé au cours d’une conférence de presse à Abidjan au siège de la Riviera II, une ‘’action anarchique’’. S’offusquant des arguments avancés par l’autorité municipale dans un document écrit qui tranche d’avec les règles de la rédaction administrative, Serge Emile Alléba pense qu’il s’agit simplement d’une manœuvre tendant à empêcher l’expression démocratique.
‘’La jeunesse de l’Udcy est respectueuse des règles et des lois du pays. Elle a pris les dispositions légales pour sa manifestation. Et nous sommes étonnés que notre meeting soit interdit sous la menace des armes. Nous sommes inquiets pour 2015, parce que c’est maintenant que se prépare cette échéance. On nous interdit de manifester. Est-ce à dire que nous ne sommes plus dans une République ? Or pour que 2015 se passe bien il est bon que les conditions de l’apaisement soient réunies maintenant. Il faut aller dire aux populations que 2015 passe par la libération des prisonniers politiques. Il y a une région du pays qui est transformée en Guantanamo, il faut aller le dire aux populations. C’est ce qu’ils ne veulent pas. Le régime a peur qu’on aille dire aux populations qu’il gouverne mal’’, a protesté M. Alléba qui a bénéficié du soutien du Cri-Panafricain (un mouvement pro-Gbagbo) représenté par Parfait Coulibaly et la jeunesse de l’Ung conduite par Dagnogo Aboubakar. Tirant les conclusions de ce fiasco, le président de la Jdcy a invité ses camarades à garder leur sérénité car, dit-il, ce qui s’est passé à Dabou ne changera rien à son programme. Des meetings se tiendront dans d’autres villes sous le slogan « Citoyens, 2015 c’est maintenant », assure-t-il. Du côté de la mairie, on justifie l’annulation du rassemblement par la tenue, le même samedi à 19 heures, du concours Miss Awoulaba au centre culturel de la ville choisi par la Jdcy.
SD
‘’La jeunesse de l’Udcy est respectueuse des règles et des lois du pays. Elle a pris les dispositions légales pour sa manifestation. Et nous sommes étonnés que notre meeting soit interdit sous la menace des armes. Nous sommes inquiets pour 2015, parce que c’est maintenant que se prépare cette échéance. On nous interdit de manifester. Est-ce à dire que nous ne sommes plus dans une République ? Or pour que 2015 se passe bien il est bon que les conditions de l’apaisement soient réunies maintenant. Il faut aller dire aux populations que 2015 passe par la libération des prisonniers politiques. Il y a une région du pays qui est transformée en Guantanamo, il faut aller le dire aux populations. C’est ce qu’ils ne veulent pas. Le régime a peur qu’on aille dire aux populations qu’il gouverne mal’’, a protesté M. Alléba qui a bénéficié du soutien du Cri-Panafricain (un mouvement pro-Gbagbo) représenté par Parfait Coulibaly et la jeunesse de l’Ung conduite par Dagnogo Aboubakar. Tirant les conclusions de ce fiasco, le président de la Jdcy a invité ses camarades à garder leur sérénité car, dit-il, ce qui s’est passé à Dabou ne changera rien à son programme. Des meetings se tiendront dans d’autres villes sous le slogan « Citoyens, 2015 c’est maintenant », assure-t-il. Du côté de la mairie, on justifie l’annulation du rassemblement par la tenue, le même samedi à 19 heures, du concours Miss Awoulaba au centre culturel de la ville choisi par la Jdcy.
SD
