‘‘Le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Toikeusse Mabri, a présidé à la présentation du rapport national des résultats de mise en œuvre du Plan National de Développement de 2012-2015, aux partenaires internationaux, que sont, entre autres, les Nations Unies, l’Union Européenne, la Banque Mondiale. Cadre choisi pour l’événement, l’hôtel Sofitel d’Abidjan. Ce rapport, élaboré selon une démarche participative, fait un bref bilan des réalisations majeures effectuées par l’ensemble des acteurs de développement en Côte d’Ivoire au cours des douze derniers mois écoulés. Il ressort de ce que le pays a renoué avec la croissance grâce à la mise en œuvre d’importantes réformes structurelles dans les secteurs clés de l’économie, l’amélioration progressive de la situation sociopolitique et sécuritaire.
En effet, selon le ministre, le taux de croissance est passé de -4,7% en 2011 pour atteindre 9,8% en 2012. De plus, il relève des performances globalement satisfaisantes dans les secteurs sociaux de base. C’est un pas essentiel mais perfectible. Et pour ce faire, ‘’ la cohésion et la paix sont le passage obligé’’, a indiqué le ministre. En dépit de ces résultats encourageants réalisés en si peu de temps, le gouvernement, à travers le patron du Plan et du Développement, reste convaincu que de réels efforts sont à accomplir pour être encore plus performants. C’est pourquoi, explique-t-il, le rapport fait des recommandations non seulement en vue d’une affectation efficiente des ressources mais également pour une organisation optimale du processus de mise en œuvre dans les secteurs sans omettre la nécessité d’une meilleure coordination du dispositif de suivi-évaluation au niveau central. Mais avant, il y a lieu d’indiquer que le rapport a été présenté par le directeur général du Plan et de la Lutte contre la Pauvreté, Diaby Lanciné.
Selon lui, ce rapport de suivi porte sur la gestion 2012 avec une extension sur le premier trimestre de l’année 2013. Les principaux résultats de ce premier exercice, à l’en croire, indiquent des avancées satisfaisantes dans l’atteinte des cibles de développement fixées dans le cadre du PND mais également des dysfonctionnements auxquels il faut remédier. Ainsi au plan macro-économique, la mise en œuvre d’importantes réformes structurelles dans les secteurs clés de l’économie, l’amélioration progressive de la situation sociopolitique et sécuritaire, ainsi que les appuis des partenaires au développement malgré le ralentissement de l’économie mondiale, ont permis, en 2012, un retour à la croissance plus rapide que prévu. Cette croissance, de l’avis du Directeur général, a été portée au niveau de l’offre principalement par les secteurs secondaire (+19,2%) et tertiaire (+13,5%) et du côté de la demande, par les investissements et la consommation (avec une progression respectivement de 83,3% et de 13,0% par rapport à 2011).
Aussi, cette croissance poursuit-il, a-t-elle été enregistrée dans un climat de maîtrise des prix avec un taux d’inflation de 1,3%, niveau conforme à la norme communautaire. ‘’ Cette vitalité du secteur réel a été soutenue par une maitrise des dépenses publiques bien que les ressources fiscales aient connu une hausse importante. Ainsi, l’exécution du budget a été meilleure que prévue grâce à l’optimisation du recouvrement du potentiel fiscal (17,4% conforme à la norme communautaire de 17%) et à la rationalisation des dépenses, ce qui a permis de dégager des marges budgétaires nécessaires à l’investissement
. Il en est résulté un déficit budgétaire global de 3,4% du PIB contre un objectif de 4,3%’’, a-t-il soutenu. Par ailleurs, il a également noté que plusieurs secteurs, dont l’agriculture, l’éducation, la sécurité, des bonds en avant ont été faits. A l’issue donc de sa présentation, le représentant résident des Nations Unies, Ndolamb Ngokwey, et Pozzi Bruno de l’Union Européenne ont souhaité qu’avant la validation dudit des retouches soient apportées, pour rendre plus pratique le rapport. Toutefois, ils ont décidé d’apporter, par écrit, leurs suggestions. Il faut rappeler que le document sera présenté le 08 août prochain au comité de pilotage présidé par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan puis présenté, en décembre 2013, au président de la République, Alassane Ouattara.
MELAINE RUSSE
En effet, selon le ministre, le taux de croissance est passé de -4,7% en 2011 pour atteindre 9,8% en 2012. De plus, il relève des performances globalement satisfaisantes dans les secteurs sociaux de base. C’est un pas essentiel mais perfectible. Et pour ce faire, ‘’ la cohésion et la paix sont le passage obligé’’, a indiqué le ministre. En dépit de ces résultats encourageants réalisés en si peu de temps, le gouvernement, à travers le patron du Plan et du Développement, reste convaincu que de réels efforts sont à accomplir pour être encore plus performants. C’est pourquoi, explique-t-il, le rapport fait des recommandations non seulement en vue d’une affectation efficiente des ressources mais également pour une organisation optimale du processus de mise en œuvre dans les secteurs sans omettre la nécessité d’une meilleure coordination du dispositif de suivi-évaluation au niveau central. Mais avant, il y a lieu d’indiquer que le rapport a été présenté par le directeur général du Plan et de la Lutte contre la Pauvreté, Diaby Lanciné.
Selon lui, ce rapport de suivi porte sur la gestion 2012 avec une extension sur le premier trimestre de l’année 2013. Les principaux résultats de ce premier exercice, à l’en croire, indiquent des avancées satisfaisantes dans l’atteinte des cibles de développement fixées dans le cadre du PND mais également des dysfonctionnements auxquels il faut remédier. Ainsi au plan macro-économique, la mise en œuvre d’importantes réformes structurelles dans les secteurs clés de l’économie, l’amélioration progressive de la situation sociopolitique et sécuritaire, ainsi que les appuis des partenaires au développement malgré le ralentissement de l’économie mondiale, ont permis, en 2012, un retour à la croissance plus rapide que prévu. Cette croissance, de l’avis du Directeur général, a été portée au niveau de l’offre principalement par les secteurs secondaire (+19,2%) et tertiaire (+13,5%) et du côté de la demande, par les investissements et la consommation (avec une progression respectivement de 83,3% et de 13,0% par rapport à 2011).
Aussi, cette croissance poursuit-il, a-t-elle été enregistrée dans un climat de maîtrise des prix avec un taux d’inflation de 1,3%, niveau conforme à la norme communautaire. ‘’ Cette vitalité du secteur réel a été soutenue par une maitrise des dépenses publiques bien que les ressources fiscales aient connu une hausse importante. Ainsi, l’exécution du budget a été meilleure que prévue grâce à l’optimisation du recouvrement du potentiel fiscal (17,4% conforme à la norme communautaire de 17%) et à la rationalisation des dépenses, ce qui a permis de dégager des marges budgétaires nécessaires à l’investissement
. Il en est résulté un déficit budgétaire global de 3,4% du PIB contre un objectif de 4,3%’’, a-t-il soutenu. Par ailleurs, il a également noté que plusieurs secteurs, dont l’agriculture, l’éducation, la sécurité, des bonds en avant ont été faits. A l’issue donc de sa présentation, le représentant résident des Nations Unies, Ndolamb Ngokwey, et Pozzi Bruno de l’Union Européenne ont souhaité qu’avant la validation dudit des retouches soient apportées, pour rendre plus pratique le rapport. Toutefois, ils ont décidé d’apporter, par écrit, leurs suggestions. Il faut rappeler que le document sera présenté le 08 août prochain au comité de pilotage présidé par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan puis présenté, en décembre 2013, au président de la République, Alassane Ouattara.
MELAINE RUSSE